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L’antithixotropie est le phénomène inverse de la thixotropie. Elle caractérise la propriété qu’ont certains fluides non newtoniens de voir leur viscosité augmenter avec le temps lorsqu’ils sont soumis à un gradient de vitesse (ou à une contrainte de cisaillement) constant(e) ; le fluide revenant à son état initial après un temps de repos variable (réversibilité de la propriété).

Les fluides antithixotropes sont rares (exemple : crème fouettée[1]).

La rhéopexie est un phénomène comparable à l’antithixotropie, elle caractérise plutôt la solidification progressive d’un fluide (qualifié de rhéopexique, rhéopectique) par agitation.

Distinction entre antithixotropie et rhéoépaississement

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Un fluide antithixotrope voit sa viscosité augmenter avec le temps de sollicitation mécanique tandis qu’un fluide rhéoépaississant (ou dilatant) voit sa viscosité augmenter avec la vitesse de sollicitation. Exemple de fluide dilatant : empois concentré.

Notes et références

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  1. Christophe Perge, Imagerie ultrasonore dans les matériaux mous, , 230 p. (lire en ligne), p. 28