Yves Rouquette
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Fonction
Secrétaire général
Institut d'études occitanes
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Yves Jean Marie RouquetteVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Sylvain Carles, Jean-Marie Cros, Loïs Puech, Bernat SicartVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie
Conjoint
Autres informations
Distinction
Grand prix Arcadia (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Yves Rouquette (Ives Roqueta en occitan), né le [1] à Sète (Hérault) et mort le à Saint-Affrique (Aveyron)[2], est un poète, un écrivain français et un militant occitaniste.

Biographie

Yves Rouquette était le mari de Marie Rouanet et le frère de Joan Larzac.

Yves Rouquette est né dans une famille rouergate d'origine modeste. Son père était employé dans les chemins de fer et sa mère travaillait dans une épicerie. Du temps de la guerre, avec son frère Jean, il a été envoyé à Camarès, ce qui lui a permis de mieux s'imprégner de la langue occitane. C'est à l'âge de 10 ans quand il était écolier au Collège Paul Valèry de Sète, qu'il est entré en contact avec son professeur de littérature, Robert Lafont, ce qui a fait naître sa vocation occitaniste. Robert Lafont lui fait prendre conscience que le « patois » qu'il pratiquait était une langue, l'occitan.

Après le baccalauréat, il entre en hypokhâgne et a pour correspondant Max Rouquette, qui le reçoit chaque jeudi. Il rend des visites à Léon Cordes, entre en correspondance avec Charles Camproux, Max Allier, Cristian Anatole

En mars 1975, avec Robert Sirc, Jacques Boisgontier et Charles Camproux, il a créé à Béziers le Centre international de recherche et de documentation occitane (CIRDOC), la première médiathèque dédiée entièrement à l'occitan.

Il a été un des animateurs du mouvement politique et culturel occitan. Il a fondé le label Ventadorn, qui a permis à la nouvelle chanson occitane de trouver une nouvelle audience.

Au niveau politique, il a eu des responsabilités dans le mouvement autonomiste Volèm Viure al País (es) à la fin des années 1970, puis il a adhéré de manière éphémère au parti socialiste français en 1981 avant de le quitter.

Controverses

La qualité de son travail est discutée. Certains considèrent qu'il est l'un des pionniers de sa génération et l'un des écrivains occitans les plus talentueux. Robert Lafont le qualifiera de « plus important des écrivains de cette génération » (Nouvelle histoire de la littérature occitane, Presses universitaires de France, 1970). Certains pensent néanmoins que son action militante caractérisée par le populisme anti-universitaire a provoqué la crise de l'occitanisme de la fin des années 1970 et des années 1980. En particulier pour le rôle qu'il a joué dans la scission de l'IEO en 1981, lors de l'assemblée générale d'Aurillac entrainant le départ des universitaires comme Robert Lafont de cette organisation[3],[4],[5].

Œuvres

Poésie

Romans et nouvelles

Théâtre

Essais

Divers

Traductions

Bibliographie

Hommages

Notes et références

  1. Yves Rouquette, Le poisson de bois dans le métro, Climats, , 75 p. (ISBN 2 84158 021 0), p. 48-49
    Note : L'auteur précise qu'il est né le premier mars mais que son père, par facétie, a déclaré la naissance la veille, « avec un anniversaire tous les quatre ans, le petit vieillira moins vite ».
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  3. Robert Lafont (1979) Nani Monsur, Valdariás: Vent Terral.
  4. Robert Lafont (1991) Temps tres, coll. Internacional, Perpinhan: Trabucaire.
  5. Philippe Martel (1989) , “Un peu d’histoire: bref historique de la revendication occitane, 1978-1988”, Amiras 20 (Mort et résurrection de Monsieur Occitanisme): 11-23
  6. MIDI LIBRE, « Béziers : Yves Rouquette donne son nom à l’auditorium des Franciscains », Midi libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).