Il est daté de juillet 1847[1], écrit sous forme de poème par le dramaturgeHippoliet Van Peene (1811-1864) et mis en musique par le compositeur Karel Miry (1823-1899).
Tous deux faisaient partie de la société de théâtre amateur gantoise Broedermin en Taelyver (Amour fraternel et Zèle linguistique). Hippoliet aurait composé De Vlaamse Leeuw à la suite d'une discussion sur les chants des peuples et des chants nationaux. Il était amoureux de la langue néerlandaise et voulait rappeler la bataille des Éperons d'or. Le roman de Hendrik Conscience, Le Lion des Flandres, était alors déjà depuis neuf ans un best-seller.
Van Peene s'est laissé inspirer, clairement, par le Rheinlied (« Sie sollen ihn nicht haben, den freien deutschen Rhein […] »), un poème populaire de lutte de l'AllemandNikolaus Becker (1809-1845).
Miry s'est laissé à son tour influencer par Sonntags am Rhein de Robert Schumann pour sa composition.
La crainte d'une annexion par la France[2] créait un climat où se ressentait le besoin psychologique des populations pour une identité affirmée et donc aussi d'un chant populaire. Le chant n'était pas anti-belge en soi, l'ennemi que la Flandre voulait chasser étant la France.
Vers 1900, le mouvement flamand s'appropria le chant qui devint aussi un chant populaire de la progression des Flamands. Par décret du de l'ancien Conseil pour la Communauté de culture néerlandophone[3] les deux premières strophes du Vlaamse Leeuw sont déclarées hymne de la Communauté. Le texte et la partition de la musique ont aussi été fixés par arrêté ministériel fédéral du .