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Le secours routier est l'intervention des secours organisés sur un accident de la circulation ou de la voie publique (AVP). La conduite à tenir pour un témoin d'un accident est décrite dans l'article Premiers secours sur la route.

Intervention-type

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Moyens engagés

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L'accident de la circulation, ou AVP (accident sur la voie publique) est un chantier qui présente des risques particuliers : risque de collision par un autre véhicule (suraccident), risque d'incendie (électricité de la batterie+essence), blessure des intervenants par les débris (verre, tôle), et ce notamment sur les voies express et autoroutes (vitesses de circulation plus élevées).

Il y a typiquement plusieurs acteurs présents sur le terrain :

La taille du dispositif dépend de l'importance de l'accident.

En France, l'engagement minimal pour un accident sur une voie express avec blessés est en général :

Il est fréquent d'avoir également :

Lorsqu'il n'y a pas de blessé, il n'y a en général qu'un véhicule de balisage et une dépanneuse.

Risques de collision

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Visibilité de nuit — accident sur la voie publique en Belgique, février 2006

La première préoccupation est le risque de collision — on se souviendra du drame de Loriol-sur-Drôme : le , sur l'autoroute A7, malgré le balisage, une voiture percute des sapeurs-pompiers intervenant sur un accident, causant cinq décès. Les sapeurs-pompiers étant souvent là avant les services chargés du balisage, ils mettent en place leur propre balisage. Depuis la législation a évolué, la NIT 273 impose aux véhicules de pompiers neufs d'être équipés d'un balisage rouge et jaune de technologie prismatique qui leur permettent d'être vus à plus de 250 m.

Le véhicule de balisage est un véhicule léger (VL) ou un utilitaire (camionnette) muni de gyrophares ou feux clignotants orange et d'un panneau lumineux portant un message de type « Accident — ralentissez ». Il met en place des cônes de Lübeck (cônes en plastique orange et blanc) afin d'interdire la circulation sur la ou les voies concernées. Ces cônes sont positionnés en diagonale en partant du bord de la chaussée, puis suivent la ligne de démarcation de la voie concernée.

Le véhicule de secours routier, garé juste avant l'accident, met en place des cônes de Lübeck, et monte le gyromât : un gyrophare bleu fixé sur un mât télescopique, visible de loin. Le gyromât porte par ailleurs des projecteurs de lumière qui permettent d'éclairer le chantier la nuit.

Les intervenants portent tous un gilet haute visibilité (orange ou jaune fluo avec des bandes rétro-réfléchissantes).

Balisage sur autoroute

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L'autoroute est le milieu où le risque de collision est le plus fort et les conséquences les plus graves.

En France, la vitesse limite sur autoroute est de 130 km/h, et on estime qu'un véhicule stationné sur la bande d'arrêt d'urgence sera percuté en moyenne au bout de vingt minutes (bien que la bande d'arrêt d'urgence ne soit pas une voie de circulation). Le balisage est donc fait comme suit :

Protection incendie

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La seconde préoccupation est le risque d'incendie. Le chef d'agrès du VSR confie à un binôme la mission de protection incendie. Ce binôme doit :

Arrimage et calage du véhicule

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La troisième préoccupation est la stabilisation du véhicule. Les secouristes doivent arrimer et caler le véhicule avant de pouvoir accéder à la victime en toute sécurité sans en aggraver son état. L'arrimage doit éviter la bascule et le déplacement d'un véhicule instable, tandis que le calage a pour but de bloquer les roues, d'annuler la suspension, de rendre le véhicule stable, d'éviter une déformation de la structure affaiblie par l'accident et les découpes. Le calage doit être effectué en priorité, avant toutes les autres opérations de secours. Il arrive cependant que le calage soit partiel ou inexistant suivant l'état du véhicule.

En attendant la confirmation par le chef d'agrès du VSR que le calage est terminé, l'équipage du VSAV peut commencer l'abordage et la mise en place du maintien de tête de la victime en restant à l'extérieur. Suivant l'urgence de la situation, le commandant des opérations de secours (COS) peut établir d'autres priorités.

Le matériel utilisé pour le calage comprend entre autres des cales en bois, des cales en escalier, des cales à crémaillères, des étais, des étais stab-fast, un tirfor. Les coussins de levage et les vérins hydrauliques ne sont pas des outils de calage, mais bien des outils de levage. En effet leur utilisation nécessite de mettre en place un contre-calage pour éviter un retour inopiné à l'état initial.

Suivant la position du véhicule, les sapeurs pompiers vont utiliser des techniques adaptées.

Évidemment toutes ces techniques sont déclinées suivant la situation.

Accès aux victimes

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Démonstration publique : l'écureuil est assis derrière la victime, celle-ci est protégée par une couverture ; un sapeur-pompier à l'extérieur pose le collier cervical tandis qu'un autre prépare l'oxygène ; on peut voir au sol des cales similaires à celles placées sous le véhicule

La quatrième préoccupation est l'accès aux victimes.

Un personnel du VSAV, appelé « écureuil », essaie de se faufiler dans le véhicule par les ouvertures accessibles (porte si possible), afin de faire le bilan de la ou des victimes, et d'assurer les premiers soins : arrêt des hémorragies, maintien de la tête et du masque à oxygène, rassurer...

Si nécessaire, les membres du VSR découpent ou écartent la tôle, enlèvent le pare-brise ou la lunette arrière pour permettre l'accès aux victimes.

La présence de dispositif de sécurité passive (coussin gonflable à explosif type « Airbag ») complique la tâche et présente un réel danger pour l'écureuil, d'autant plus qu'ils ont une alimentation indépendante et restent actifs une fois la batterie coupée (seuls les coussins avant sont alimentés par la batterie).

À ce stade, l'équipe médicale du Smur peut commencer la médicalisation (pose de perfusion, intubation) pendant que se déroule la désincarcération.

Dégagement des victimes

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La cinquième préoccupation consiste à dégager la victime, c'est la désincarcération. La déformation de la tôle peut empêcher de sortir la victime (la victime est dite « piégée »), mais elle peut aussi blesser la victime (la victime est dite « incarcérée »), par exemple, le tableau de bord vient comprimer les jambes, le volant comprime la poitrine… Il faut donc en priorité « redonner du volume » à l'habitacle.

Donc, le personnel du VSR coupe et écarte les parties qui gênent, avec des pinces et des écarteurs hydrauliques ou électriques. Si nécessaire, on enlève le toit en coupant les montants (césarisation). Le risque de déclenchement des sécurités passives, ainsi que la possible présence de canalisation GPL sous le châssis, compliquent la tâche (mise en place de cales-tête latéraux).

Formations

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En France

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Une première partie (2 jours) se nomme le complément SAP 1 et est effectuée à l'issue du PSE 2. Elle porte sur la connaissance et l'identification des matières dangereuses ainsi que la prise en charge des polytraumatisés (évacuation d'une voiture, etc.)

La seconde partie (3 jours) est réalisée dans les centres de secours équipés de véhicules de secours routier (VSR) et porte sur les missions du VSR (balisage, calage, éclairage, protection incendie, abord médical et désincarcération) et son utilisation.

Aux États-Unis

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Bibliographie

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Voir aussi

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Liens externes

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