verset | original hébreu[2] | traduction française de Louis Segond[3] | Vulgate[4] latine |
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1 | לַמְנַצֵּחַ בִּנְגִינוֹת, מִזְמוֹר לְדָוִד | [Au chef des chantres.] [Avec instruments à cordes.] [Psaume de David.] | [In finem] [In carminibus psalmus David] |
2 | בְּקָרְאִי, עֲנֵנִי אֱלֹהֵי צִדְקִי--בַּצָּר, הִרְחַבְתָּ לִּי; חָנֵּנִי, וּשְׁמַע תְּפִלָּתִי | Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice ! Quand je suis dans la détresse, sauve-moi ! Aie pitié de moi, écoute ma prière ! | Cum invocarem exaudivit me Deus iustitiae meae in tribulatione dilatasti mihi miserere mei et exaudi orationem meam |
3 | בְּנֵי אִישׁ, עַד-מֶה כְבוֹדִי לִכְלִמָּה--תֶּאֱהָבוּן רִיק; תְּבַקְשׁוּ כָזָב סֶלָה | Fils des hommes, jusques à quand ma gloire sera-t-elle outragée ? Jusques à quand aimerez-vous la vanité, chercherez-vous le mensonge ? [Pause] | Filii hominum usquequo gravi corde ut quid diligitis vanitatem et quaeritis mendacium [diapsalma] |
4 | וּדְעוּ--כִּי-הִפְלָה יְהוָה, חָסִיד לוֹ; יְהוָה יִשְׁמַע, בְּקָרְאִי אֵלָיו | Sachez que l’Éternel s’est choisi un homme pieux ; l’Éternel entend, quand je crie à lui. | Et scitote quoniam mirificavit Dominus sanctum suum Dominus exaudiet me cum clamavero ad eum |
5 | רִגְזוּ, וְאַל-תֶּחֱטָאוּ: אִמְרוּ בִלְבַבְכֶם, עַל-מִשְׁכַּבְכֶם; וְדֹמּוּ סֶלָה | Tremblez, et ne péchez point ; parlez en vos cœurs sur votre couche, puis taisez-vous. [Pause] | Irascimini et nolite peccare quae dicitis in cordibus vestris in cubilibus vestris conpungimini [diapsalma] |
6 | זִבְחוּ זִבְחֵי-צֶדֶק; וּבִטְחוּ, אֶל-יְהוָה | Offrez des sacrifices de justice, et confiez-vous à l’Éternel. | Sacrificate sacrificium iustitiae et sperate in Domino multi dicunt quis ostendet nobis bona |
7 | רַבִּים אֹמְרִים, מִי-יַרְאֵנוּ-טוֹב: נְסָה עָלֵינוּ, אוֹר פָּנֶיךָ יְהוָה | Plusieurs disent : Qui nous fera voir le bonheur ? Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô Éternel ! | Signatum est super nos lumen vultus tui Domine dedisti laetitiam in corde meo |
8 | נָתַתָּה שִׂמְחָה בְלִבִּי; מֵעֵת דְּגָנָם וְתִירוֹשָׁם רָבּוּ | Tu mets dans mon cœur plus de joie qu’ils n’en ont quand abondent leur froment et leur moût. | A fructu frumenti et vini et olei sui multiplicati sunt |
9 | בְּשָׁלוֹם יַחְדָּו, אֶשְׁכְּבָה וְאִישָׁן: כִּי-אַתָּה יְהוָה לְבָדָד; לָבֶטַח, תּוֹשִׁיבֵנִי | Je me couche et je m’endors en paix, car toi seul, ô Éternel ! tu me donnes la sécurité dans ma demeure. | In pace in id ipsum dormiam et requiescam |
Le verset 5 du psaume 4 fait partie du shema du coucher, et le verset 7 est inclus dans la prière des Yamim Noraïm, les jours redoutables.,,
Une fois que saint Benoît de Nursie attribua ce psaume à l'office de complies dans la règle de saint Benoît fixée vers 530, celui-ci était quotidiennement exécuté et suivi des psaume 91 (90) et psaume 134 (133)[5],[6].
Encore le psaume 4 est-il, dans la liturgie des Heures actuelle, récité à complies le samedi soir et la veille des solennités[7].
Michel-Richard de Lalande écrit un grand motet (S41) au regard de ce psaume en 1692, pour les offices célébrés à la chapelle royale du château de Versailles, notamment pour Louis XIV. Marc-Antoine Charpentier a composé vers 1689 un "Cum invocarem exaudivit me" H.198 , pour solistes, chœur, flûtes, cordes et basse continue. Henry Desmarest, Nicolas Bernier, André Campra, autres contemporains de Michel-Richard de Lalande, ont également écrit un grand motet sur ce psaume.