Les Faux Jetons
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Cristina Gaioni, Sylva Koscina et Valeria Fabrizi dans une scène du film.
Titre original Le massaggiatrici
Réalisation Lucio Fulci
Scénario Oreste Biancoli
Italo De Tuddo
Vittorio De Tuddo
Antoinette Pellevant
Acteurs principaux

Sylva Koscina (Marisa)
Cristina Gaioni (Iris)
Valeria Fabrizi (Milena)
Marisa Merlini (Mme Parodi)
Ernesto Calindri (Manzini)

Sociétés de production Panda Film
Gallus Films
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 95 min
Sortie 1962

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Faux Jetons (titre original : Le massaggiatrici) est un film franco-italien réalisé par Lucio Fulci en 1962.

Synopsis

M. Parodi et l'ingénieur Manzini, tous deux milanais, sont à Rome pour négocier le contrat de construction de la Maison pour la protection des jeunes avec le président de l'institution du même nom. Mais l'un des deux, Parodi, ne dédaigne pas de se consacrer aux masseuses, un terme qui cache en réalité une activité de prostitution menée par trois filles entreprenantes dans une maison de passe. Le docteur Bellini, secrétaire du président, a veillé à la conclusion de l'affaire, en exigeant un pot-de-vin approprié pour le parti du président et pour lui-même. La femme de Parodi, cependant, a eu des soupçons et s'est rendue à Rome pour en savoir plus. Tout cela conduit à une série de quiproquos et de gags dans le style d'une pochade (terme employé comme sous-titre du film).

Le président est en public un moraliste, mais il est aussi en privé un client assidu de la maison close. Alors qu'il est un soir en train de passer du bon temps avec une prostituée, il meurt subitement d'une crise cardiaque, ce qui menace d'empêcher la ratification du contrat d'un milliard de dollars.

Des échanges personnels, des cadavres qui disparaissent et réapparaissent, des personnages qui entrent et sortent des pièces, des prostituées prises pour des épouses et vice-versa, des poursuites en voiture, des scènes d'humour diverses, le tout assaisonné des grâces féminines des trois protagonistes dénudées, constituent l'intrigue jusqu'à la conclusion de la farce dans laquelle chacun trouvera son compte. L'affaire est conclue, les travaux sont confiés aux deux hommes d'affaires, les pots-de-vin sont versés et les trois filles nonchalantes parviennent à acheter l'appartement où elles travaillent. Le président mort sera honoré comme un pieux bienfaiteur. La seule qui aura des problèmes sera Bice, qui a vraiment un travail honnête en tant que masseuse.

Fiche technique

Distribution

Autour du film

Notes et références

  1. a et b « Les Faux Jetons », sur encyclocine.om (consulté le )
  2. Philippe Noiret au «Cinéma Paradiso» , 24 novembre 2006
  3. Philippe Noiret, Mémoire cavalière, Robert Laffont, 2007, pages 135-137