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Georges Stein, pseudonyme de Séverin Louis Stein, né le à Paris[1] et mort en à Genève[2], est un peintre, aquarelliste, dessinateur et illustrateur français.
Issu d'une famille d'origine luxembourgeoise, Georges Stein est le fils[1] de Marc-Séverin, relieur, et de Barbe Kintziger, son épouse. Il naît et grandit à Paris. Il est élève de Jules Lefebvre et de Gustave Boulanger[3],[4],[a].
Peintre de paysages urbains, il appartient à la génération des artistes qui ont représenté les rues de Paris à la Belle Époque tels Eugène Galien-Laloue, Louis Abel-Truchet ou Édouard Cortès[5]. Ses œuvres sont empreintes de spontanéité, dynamisme et mouvement, donnant ainsi la sensation aux spectateurs de participer aux scènes observées. Sous l’influence de Jean Béraud, il travaille notamment le traitement de la lumière pour traduire l’agitation de la vie parisienne[6]. Il peuple ses tableaux de femmes élégantes pressées par leurs occupations quotidiennes[5]. Il est connu pour ses vues de Paris et de Londres, mais aussi de Melun et Vichy, et en Suisse de Berne, Lausanne et Genève.
En 1906, alors qu'il s'est établi à Montigny-sur-Loing[b],[7] comme de nombreux peintres attirés par la qualité des paysages et de la lumière, il expose au Salon des indépendants[8] où il présente huit tableaux.
Répondant à une commande effectuée en 1910 par Léon Roubot, directeur de l'Élysée-Palace, Georges Stein réalise un ensemble de quatre grandes toiles pour le décor de ce nouveau casino de Vichy[9]. Ces quatre vues monumentales témoignent de la vogue des stations thermales et des loisirs qu’elles proposent à la société de la Belle Epoque : promenades en calèches, fréquentation des brasseries, du casino ou du champ de course[5].
Il est membre de la Société des artistes français et expose au Salon de 1912 à 1914, période pendant laquelle il réside à Melun[10],[11],[12].
En 2021, la municipalité de Melun a décidé de donner le nom de Georges Stein à une nouvelle rue de la ville[13].
En tant qu'illustrateur ou décorateur :
« En décembre, la Revue franco-suisse publie un article ému de notre collaborateur Henry Gauthier-Villars sur le peintre Georges Stein qui vient de mourir à Genève. »