Maurice Talmeyr
Maurice Talmeyr, rédacteur au Gaulois (Phot. Benque), 1901
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Marie-Justin-Maurice CosteVoir et modifier les données sur Wikidata
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Prix Montyon ()
Prix Sobrier-Arnould ()
Prix Dodo ()
Prix Monbinne (, et )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Signature

Marie-Justin-Maurice Coste, dit Maurice Talmeyr (certains auteurs écrivent Talmeyer), né à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) le et mort à Saint-Saud (Dordogne) le [1], est un romancier, essayiste et journaliste français.

Biographie

Il fait des études classiques à Paris chez les jésuites, à l'école de l'Immaculée-Conception de la rue de Vaugirard, puis s'inscrit à la faculté de droit. Il débute dans la presse parisienne comme rédacteur au Peuple et collabore ensuite à de nombreux quotidiens — La Tribune, La France, Le Rappel, L'Intransigeant, Le Télégraphe, Le National, Gil Blas, Le Figaro, Le Gaulois, Le Matin, La Croix — ainsi qu'à plusieurs revues — la Revue illustrée, La Revue hebdomadaire, la Revue des deux Mondes, la Revue de Paris — où il contribue des chroniques sur la vie littéraire, artistique et politique. Certaines lui fournissent matière à des livres : chroniques sociales mordantes dans Les Gens pourris, études sur les coulisses de la justice dans Sur le banc et sur les bas-fonds de la société dans Les Possédés de la morphine, enquêtes sur les abattoirs dans La Cité du sang et sur les courses dans Sur le turf, reportages sur les milieux apostoliques dans La Nouvelle légende dorée, récits héroïques de la Grande Guerre dans ses Portraits de la belle France. Il publie aussi plusieurs romans d'inspiration naturaliste, notamment Le Grisou, qui connaît un certain succès et qui est plusieurs fois réédité, ainsi que deux livres de souvenirs.

Membre de la Ligue française anti-maçonnique[2], il donne à Paris et à Bruxelles des conférences où il s'efforce de démontrer que la Révolution française n'avait pas eu pour origine un mouvement populaire, mais une conspiration maçonnique, et que la franc-maçonnerie était elle-même issue de l'ancien ordre des Templiers dont elle demeure l'un des derniers vestiges.

Maurice Talmeyr était membre de la Société des gens de lettres et de l'Association des publicistes chrétiens. Au début de sa carrière, il avait fréquenté le salon de Victor Hugo, qui l'introduisit dans les milieux littéraires et l'aida à trouver son nom de plume[3]. Après avoir été boulangiste de gauche et proche de Henri Rochefort, il s'était peu à peu rallié à l'Action française[4]. Lors de l'affaire Dreyfus, il se prononça contre la révision du procès.

L’Académie française lui décerne le prix Monbinne en 1925, 1927 et 1931.

Publications

- Prix Montyon de l’Académie française
- Prix Sobrier-Arnould de l’Académie française
- Prix Dodo 1922 de l'Académie française

On trouve également de nombreux articles de Maurice Talmeyr dans diverses revues, notamment :

Notes et références

  1. La Croix, 4 novembre 1931, p. 4, col. 5-6.
  2. Bruno Clemenceau, « La République, c'est la franc-maçonnerie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF].
  3. La Croix, 11 octobre 1931, p. 3, col. 1.
  4. Agnès Callu et Patricia Gillet, Lettres à Charles Maurras : amitiés politiques, lettres autographes, 1898-1952, Villeneuve-d'Ascq : Presses universitaires du Septentrion, 2008, p. 75.

Source biographique

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