Une femme trans ou femme transgenre est une personne dont l’identité de genre est féminine, alors que le genre qui lui a été assigné à la naissance sur la base de l'apparence de son sexe est masculin.
Le terme transsexuelle, encore parfois employé, est issu d'un contexte médical obsolète et peut être jugé offensant par les personnes concernées.
Les personnes transgenres sont définies comme celles dont l'identité de genre est différente de celle associée à leur genre assigné à la naissance[1].
Le terme « femme trans » réunit le genre à laquelle la personne s'identifie (femme), et « transgenre ».
Le terme « personne transféminine » (parfois raccourci en « personne transfem » ) est un terme générique désignant les personnes trans assignées homme à la naissance avec une identité de genre à prédominance féminine. Cela inclut les femmes trans, mais aussi les personnes non binaires assignées homme à la naissance, qui peuvent avoir une identité partiellement féminine, mais pas entièrement féminine[2].
Le terme « transsexuelle » est avant tout un terme médical désuet[3] que les associations et les journalistes recommandent de ne pas utiliser[4],[5], de même que le Défenseur des droits français qui explique en 2020 que :
« si les notions de “transsexualisme”, de “transsexuel”, de “transsexuelle” ou encore d’“identité sexuelle” ont pu être employées par le passé, le Défenseur des droits recommande d’utiliser les termes “identité de genre” et “personnes transgenres” car la transidentité est une expérience indépendante de la morphologie et donc du sexe des personnes[6]. »
Certains termes péjoratifs et transphobes sont parfois utilisés pour parler des femmes transgenres, alors qu'ils désignent d'autres réalités, par exemple : travelo (tranny en anglais) qui fait référence à un homme qui se déguise en femme, ce terme n'étant par ailleurs pas lié à des pratiques sexuelles ou à la prostitution mais peut faire partie des cosplay ; shemale (de l'anglais she, elle, et male, mâle) est un terme fétichisant issu de la pornographie désignant une femme trans ayant une expression de genre extrêmement féminine et ayant gardé son pénis.
Certaines femmes trans ayant achevé leur transition de genre désirée préfèrent être simplement appelées « femme ». Certaines d'entre elles peuvent aussi ne pas vouloir être perçues comme des « femmes trans », étant donné la tendance de la société à classer « autre », tout individu qui n'entre pas dans le système de la binarité de genre, ou bien parce que, pour des raisons personnelles, elles ne souhaitent pas s'identifier comme des personnes transgenres en phase post-transitionnelle[7].
En Amérique latine, et plus particulièrement au Brésil, de nombreuses personnes assignées hommes à la naissance et s'identifiant au féminin se reconnaissent davantage dans le terme travesti, « un substantif féminin, et jamais un verbe qui soumet et infériorise », selon la formule de Bruna Benevides. Bien que « les travestis [soient] toujours des identités féminines », toutes les travestis ne se considèrent cependant pas comme étant des femmes, et celles qui le font tendent à préciser qu'elles sont des « femmes travestis ». Ainsi, la travestilité (ou transvestidentité) constitue pour beaucoup « un autre genre, au-delà du genre masculin et féminin cisgenre institué ».
C'est dans les années 1990 que l'identité travesti a commencé à devenir une véritable identité de genre en Amérique latine, en réaction aux entreprises d'« hygiénisation » des identités trans. Ainsi, alors que le terme n'était pas inclus dans son nom au moment de sa création, la première association trans brésilienne a été contrainte à cette époque de se renommer Association nationale des travestis et transsexuels (pt) après que des travestis ont protesté en ce sens[8].
La transidentité peut se manifester par un sentiment personnel qu’il y a un décalage entre plusieurs choses :
Ces décalages peuvent provoquer une dissociation vis-à-vis de l’image que l’on a de soi-même. Cela peut aller du simple inconfort d’entendre son prénom de naissance à la haine de son corps, conduisant parfois à la dépression voire au suicide, en particulier dans un environnement hostile. La douleur peut être physique et mentale.
On appelle cela la dysphorie de genre[9].
Les femmes trans peuvent effectuer une transition (socialement, médicalement, administrativement).
La transition renvoie à l’ensemble de ce qu’une personne va mettre en place afin de réduire l’écart entre sa perception d’elle-même et de ce qu’elle renvoie au monde[9]. Par exemple : suivre un traitement hormonal, faire un coming out auprès de ses proches ou public, changer de prénom, demander à ce qu’on utilise des pronoms et accords différents pour la désigner, changer sa garde-robe, entraîner sa voix, modifier sa façon de marcher, se faire opérer…
La transition sociale consiste en un ou plusieurs changements concernant l'apparence sociale de la personne : le changement de prénom et de pronoms pour être désignée, l'adoption d'une apparence vestimentaire et/ou d'une chevelure féminine, le port du maquillage sont des possibilités pour réaliser une transition sociale[10]. Certaines techniques sont conçues pour masquer des caractéristiques liées au buste, aux appareils génitaux ou à la pilosité : tucking, port de brassières ou de soutien-gorges rembourrés, rasage ou épilation[10].
La transition administrative consiste à faire modifier les documents officiels (état civil, diplômes, permis de conduire...) pour qu'ils reflètent la nouvelle identité : soit uniquement par la réattribution d'un sexe officiel congruent avec l'identité renseigné sur les documents pertinents, soit (beaucoup plus souvent) également par la reconnaissance d'un changement de nom (choix d'un prénom cohérent avec le genre ressenti)[11].
Les démarches de changement de nom peuvent se faire en mairie, en préfecture, et parfois à l'université (notamment pour les diplômes), mais en France, une demande de changement de sexe se fait auprès du tribunal. La loi demande de prouver que la vie sociale se déroule sous le sexe revendiqué, mais n'exige aucune preuve médicale de transition physique[12].
Le stéréotype du garçon efféminé ou gay qui devient une femme trans est très commun, mais n'est en réalité pas soutenu par la recherche[13].
Une étude sur 3 000 femmes trans a montré que 23 % d'entre elles se déclaraient hétérosexuelles, 31 % comme bisexuelles, 29 % comme lesbiennes, 7 % comme asexuelles, 7 % comme queer, et 2 % comme « autre »[14].
Les femmes trans peuvent ressentir de la dysphorie de genre, c'est-à-dire la détresse relative au décalage entre leur identité de genre et, selon les auteurs, leur sexe de naissance ou le sexe qui leur a été assigné à leur naissance (et le rôle de genre associé, ainsi que les caractéristiques sexuelles primaires et secondaires)[15].
En France, les soins de transition sont globalement pris en charge par l'Assurance maladie. Depuis un décret du 8 février 2010, la prise en charge à 100 % des soins au titre des « troubles de l'identité de genre » relève de l'ALD (hors liste)[16].
Selon la Caisse nationale de l'assurance maladie[16] :
Les femmes trans font face à de nombreuses discriminations et à de la transphobie, comme le montre une étude portant sur 3 000 femmes trans vivant aux États-Unis, résumée dans le rapport Injustice at Every Turn: A Report of the National Transgender Discrimination Survey[14].
Les discriminations sont particulièrement marquées à l'égard des femmes trans racisées, qui font l'expérience de l'intersection du racisme et de la transphobie[17],[18],[19]. Selon le projet Trans Murder Monitoring (TMM) qui surveille, collecte et analyse les rapports d’homicides de personnes trans et de genre divers dans le monde entier, en 2022, 327 meurtres de personnes trans et de genre divers ont été recensés entre le 1er octobre 2021 et le 30 septembre 2022[20]. Avec 222 cas, l’Amérique latine et les Caraïbes restent la région qui a signalé le plus grand nombre de meurtres.
Les données TMM 2022 montrent que :
L'association s'inquiète de la « tendance mondiale inquiétante en ce qui concerne les croisements de misogynie, de racisme, de xénophobie et de putophobie, la plupart des victimes étant des femmes trans noires et migrantes racisées, ainsi que des travailleuses du sexe trans ».
Selon l'association : « Ces chiffres ne sont qu’un petit aperçu de la réalité sur le terrain. La majorité des données provenaient de pays dotés d’un solide réseau d’organisations trans et LGBTIQ qui effectuent la surveillance. La plupart des cas continuent de ne pas être signalés et, lorsqu’ils sont signalés, ils reçoivent très peu d’attention ».
Dans son ouvrage intitulé Whipping Girl, a Transsexual Woman on Sexism and the Scapegoating of Femininity[21], Julia Serano autrice trans et féministe, analyse la situation des femmes trans dans la société occidentale et nomme le type de discrimination auquel elles font face : la « transmisogynie »[22]. Par ses propos, l’autrice met en avant les difficultés liées au sexisme et du mépris des hommes que subissent les femmes cisgenres et les femmes trans (en plus de transphobie dans le cas présent). Pour elle, les femmes trans seraient davantage rejetées et méprisées, non pas pour leur transidentité de prime abord, mais avant tout pour leur statut de femme au sein d’une société qui valorise les masculinités au détriment des féminités.
Pat Califia, auteur de Sex Changes et Public Sex a indiqué que le groupe étudié avait été très lucide concernant les réponses à donner pour être éligible au traitement hormonal et/ou à la chirurgie de réattribution sexuelle : « Aucun des spécialistes de l'égalité des sexes ne semble réaliser qu'ils sont eux-mêmes responsables de la situation où les transsexuels doivent décrire un ensemble prédéfini de symptômes et faire un récit de manière clairement prescrite afin d'obtenir l'approbation du docteur pour ce qui devrait être leur droit inaliénable[23]. »
Dans son article « Quelle place pour les femmes trans au sein des mouvements féministes ? »[24], le professeur Alexandre Baril, s'inspire du livre Excluded[25] de Julia Serano pour tenter de pointer les idées reçues sur les femmes trans présentes dans certains groupes féministes. Il rapporte que des groupes féministes refusent la présence de femmes trans (TERFs)[26], car elles ne seraient pas des femmes mais des hommes. Le terme de TERF est souvent remis en question par les personnes qui sont nommés par ce qualificatif, car vu comme une insulte ; le terme de critique du genre lui est souvent préféré.
Ces groupes se réclamant du féminisme justifient leur exclusion des femmes trans à partir de postulats tels que : « Les femmes trans ne sont pas des femmes car
Dans un premier temps, Alexandre Baril questionne la manière de déterminer le sexe d'une personne. Il rappelle que des autrices féministes, comme Anne Fausto-Sterling[27], ont établi plusieurs dimensions au sexe (par exemple anatomique, gonadique, chromosomique et hormonal), composantes pouvant varier d'une personne à l'autre. Les groupes féministes ne font d'ailleurs pas d'examen physique pour vérifier le sexe des femmes, elles se fient plutôt à l'autodétermination.
Deuxièmement, il présente que l'exigence d'une socialisation spécifiquement féminine est illogique car la socialisation ne détermine pas l'identité de genre. Si l'argument d'avoir vécu l'expérience de socialisation et d'oppression féminine étaient valable, d'autres mouvements sociaux, comme celui LGBQ, ne pourraient pas se rassembler car ils sont constitués de personnes aux parcours de vie différents.
Troisièmement, il souligne que les privilèges masculins sont distribués inégalement entre les hommes en fonction d'autres appartenances telles que la race ou l'orientation sexuelle. Il rappelle que les privilèges ne sont pas éternels et qu'une femme trans peut perdre ses privilèges masculins pendant sa transition.
Finalement, il rappelle que dans un environnement non mixte, la couleur de peau des femmes blanches peut être à l'origine d'un sentiment d'insécurité chez les femmes racialisées de même nature que celui induit par les poils, la taille ou la voix dans un groupe non mixte. En l'oubliant, les féministes reproduisent plutôt l'oppression vécue par les femmes racialisées, et il s'agit donc pour lui d'un argument transphobe et raciste. Si l'objectif est d'assurer la création d'espace sécuritaire, Alexandre Baril suggère de « s'attaquer aux dynamiques internes des groupes et aux comportements problématiques dans ces espaces »[24].
Pour les Trans-exclusionary radical feminist (TERFs), qui se réclament du féminisme, confondre le sexe et l'identité de genre, déclarative, des femmes transgenres sur le plan légal remettrait en cause les droits des femmes en termes d'accès aux espaces réservés aux femmes[28] comme les sanitaires, les hébergements d'urgence ou les prisons pour femmes[29],[30].
La présence de femmes transgenres dans les compétitions sportives féminines, qui sont parfois vues comme physiquement avantagées par rapport aux femmes cisgenres, est également source de débats au sein du mouvement féministe[30].
Il est à noter que la participation des femmes transgenres à des compétitions sportives est souvent soumise à des conditions, voire interdite comme c'est le cas pour les épreuves d'athlétisme suite à une décision de la Fédération internationale d'athlétisme[31]. Les données actuelles indiquent également que les femmes transgenres ayant suivi un traitement de suppression de testostérone ne profitent d’aucun avantage biologique net sur les femmes cisgenres dans le sport d’élite[32]. Le Comité international olympique (CIO) souligne aussi qu’il ne faut pas supposer automatiquement qu’une athlète transgenre a un avantage injuste dans les épreuves féminines[33].
À une date indéterminée, Diane Potiron est élue conseillère municipale (dans l’opposition) affiliée PS au Château-d'Oléron[34],[35].
En mars 2001[36], Camille Cabral est élue conseillère d'arrondissement dans le 17e arrondissement de Paris en deuxième place[37] sur une liste des Verts[38]. Elle est franco-brésilienne — médiatisée aussi au Brésil[39] —, dermatologue, fondatrice en 1992[40] et directrice de Prévention action santé travail pour les transgenres (PASTT), ONG qui aide les personnes atteintes du VIH et défend les droits des personnes trans (notamment en prison[38]) et des travailleuses du sexe (TDS)[41]. C’est une militante membre fondatrice du STRASS[42], premier syndicat de défenses des droits des TDS.
En 2002, elle est candidate des Verts dans la seizième circonscription de Paris aux élections législatives[36],[43] et recueille 2,39 % des voix[44].
En 2007, elle se présente comme candidate indépendante aux élections législatives dans la cinquième circonscription de Paris et recueille 0,78 % des voix[45]. Elle a quitté les Verts et ne s’est pas ralliée à d’autres femmes de gauche en raison d’un désaccord politique sur la place et le traitement des TDS[46]. Elle déclare : « Ce n'est pas parce qu'on est minoritaire qu'on est condamné à ne parler que des minorités »[46].
La même année, Camille Barré, 48 ans, se présente aux élections législatives comme candidate du PCF ; elle est médiatisée comme étant la première à le faire[47]. C’est une militante pour la cause trans qui a rejoint l’Inter-LGBT[47]. Elle a participé à la première marche de l’Existrans en 1996 et en est maintenant une doyenne[48].
En 2008, Pascale Ourbih, à la suite de sa naturalisation (origine algérienne), se présente en tête de liste des Verts aux élections municipales de 2008 à Paris, dans le 16e arrondissement où elle termine dernière avec 2,42 % des voix[49],[50]. Comédienne, elle a été présidente du festival LGBT Chéries-Chéris de 2008 à 2013[51].
En 2011, Brigitte Goldbergh, présidente du collectif Trans-Europe, se présente à l'élection présidentielle de 2012 avec son parti de centre gauche, Avenir 2012[52]. C’est la première femme trans à se présenter à une élection présidentielle. Elle est présidente nationale du collectif LGBT[53].
En 2014, Pascale Ourbih reconduit une liste aux élections municipales et termine dernière (2,31 % des voix)[54]. La même année, Camille Barré est candidate de la liste du Front de gauche (menée par Dominique Richet) aux municipales de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) — ville de droite[55]. Alors que le journaliste s’ingère dans sa vie privée en lui demandant comment s’est passée sa transition, elle lui répond que le plus dur c’étaient les attaques de la droite réactionnaire et rappelle que ce qui gêne la droite, c’est essentiellement la liberté d'expression[55].
Toujours en 2014, Florence Bertocchio est secrétaire de la commission LGBT d’Europe Écologie Les Verts[56]. En février 2014, elle est candidate aux élections municipales sur la liste d’Antoine Maurice (EELV)[56],[57]. Elle figurait en 31e position sur la liste, entre deux femmes (loi sur la parité), et est donc inéligible[58]. Une autre candidate a cédé sa place pour que Florence Bertocchio soit à la trentième position[58]. La confusion vient du fait qu’elle a été candidate sous son genre assigné en 2010, a fait son changement de genre à l’état civil en 2013 et croyait cela acté par EELV, ce qui n’était pas le cas[58],[59]. Elle est bénévole au festival de cinéma LGBT Des images aux mots à Toulouse, porte-parole et trésorière d’Arc en Ciel, fédération d’associations pour la défense des LGBT de Toulouse et co-porte-parole de l’Inter-LGBT chargée des questions trans[59],[58],[56].
En 2016, Hélène Hardy (EELV, ex-membre du PSU[60]) devient conseillère fédérale d’EELV à la demande de Sandrine Rousseau[61],[62].
En 2017, Camille Barré est militante de la La France insoumise (LFI), co-autrice (avec Jean-Charles Lallemand) du livret thématique « Droits nouveaux et LGBTI », de L’Avenir en commun, le programme de LFI[63].
Toujours en 2017, Hélène Hardy est la première candidate aux élections législatives dans la deuxième circonscription du Nord[60],[64] et recueille 4,84 % des voix exprimées[65]. Cela se fait durant sa transition, ainsi elle n’a pas encore demandé son changement de genre à l’état civil et son changement de prénom n’a lieu que le 13 juin, deux jours après le premier tour – mais elle peut utiliser son prénom d’usage pour les bulletins[60]. En 2019, elle entre au bureau exécutif d’EELV[66].
En 2020, elle est candidate aux élections municipales de Villeneuve-d'Ascq en cinquième position sur la liste Europe Écologie Les Verts-Front de gauche « Villeneuve d'Ascq citoyenne écolo solidaire », avec à sa tête Pauline Ségard[67]. Elle est reléguée en neuvième position entre les deux tours et n’est pas élue conseillère municipale puisque la liste n'obtient que sept sièges[68].
Le 23 mai 2020, Marie Cau est la première femme trans élue mairesse — à 14 voix pour et un nul — à Tilloy-lez-Marchiennes pour sa liste « apolitique » (« Décider ensemble »)[69], sans pour autant avoir changé d’état civil mais en utilisant son troisième prénom comme nom d’usage[70],[71]. Elle met en avant son programme — « le développement durable, l’économie locale et les circuits courts, le social et le mieux vivre ensemble » — et tient à ne pas se présenter comme militante[71]. Pourtant elle est félicitée par plusieurs collectifs et associations comme SOS transphobie, SOS homophobie et la Fédération LGBTI+[72]. En 2021, elle se présente à l’élection présidentielle de 2022. Comme Brigitte Goldbergh, elle ne réussit pas à réunir les 500 parrainages (seulement 8)[73].
En 2022, Hélène Hardy, alors cadre et conseillère fédérale d'EELV et après avoir négocié l’accord pour la NUPES aux législatives[66], est la première femme trans candidate à la direction d'un parti, EELV[74] avec sa motion « L’arche »[66] en proposant une « troisième voix » entre Mélissa Camara et Marine Tondelier[75]. Hélène Hardy a longtemps travaillé avec « les écolos » depuis les années 1970 ; elle voit la création des Verts en 1984 et co-fonde le comité écolo local de Villeneuve-d'Ascq avec Sandrine Rousseau et participe à ses campagnes dans le Nord, en tant que binôme ou trésorière[66].
En 2023, Estelle Szabo, 63 ans, sans étiquette, est la première mairesse (Estevelles) de France à transitionner en cours de mandat[76],[77],[78]. Elle est soutenue par ses administrés et par le conseil municipal[76],[78].