Hypoclinea explicans
Dolichoderus explicans est une espèce fossile de fourmis de la sous-famille des Dolichoderinae, de la tribu des Dolichoderini dans le genre Dolichoderus.
L'espèce Dolichoderus explicans est décrite en 1891 par le paléontologue et entomologiste allemand Bruno Förster (1852-1924) sous le protonyme Hypoclinea explicans[1],[2].
En 1937, le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981) renomme l'espèce Hypoclinea explicans en Dolichoderus explicans[3], suivi en 2012, le myrmécologue anglais Barry Bolton (1938-)[4],[2].
L'espèce Dolichoderus explicans a un seul synonyme :
L'épithète spécifique explicans signifie en latin « expliquant ».
Selon Paleobiology Database en 2023, les collections de fossiles référencées sont au nombre de deux :
La diagnose de Nicolas Théobald en [3],[note 1] :
« Échantillons : R758 et 812, empreinte et contre-empreinte
Insecte de teinte brun-clair sur tête, thorax et abdomen, ailes claires. Tête subrectangulaire, angles postérieurs arrondis, bords latéraux peu convexes ; mandibules fortement proéminentes à l'avant ; yeux petits, arrondis ; antennes manquent. Thorax ovale, allongé ; mésonotum large et allongé, bord postérieur légèrement convexe ; scutellum non apparent ; segment médiaire bien développé. Sur le côté on voit les pleurites. Abdomen renflé ; quatre gros segments, bien désarticulés, un cinquième court, étranglé après le premier segment. Aile à nervation bien apparente ; cellule discoïdale sublosangique ; une cellule cubitale fermée ; la deuxième cellule cubitale est probablement fermée aussi, mais la nervure transversale est effacée. »[3].
La longueur totale est de 8,5 mm, la tête a une longueur de 1 mm et une largeur de 1,25 mm, le thorax a une longueur de 3 mm et une largeur de 2,25 mm, l'abdomen a une longueur de 4,5 mm et une largeur de 3,25 mm, l'aile a une longueur de 7 mm[3].
« Ressemble beaucoup à D. oviformis mais ailes plus courtes et abdomen renflé. Représente probablement la ♀ de la forme précédente.
À cette espèce appartiennent les échantillons R362, 703, 717, 816, 52, 494 (empreinte et contre-empreinte) et peut-être 270, 167 et 201 de la même collection et provenant aussi du gisement de Kleinkembs. »[3].
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