Boxe
Athletes – Boxing, phénakistiscope d'Eadweard Muybridge (1893).
Athletes – Boxing, phénakistiscope d'Eadweard Muybridge (1893).

Domaine Sport de combat de percussion avec des gants rembourrés
A donné Boxe anglaiseBoxe américaineBoxe khmèreBoxe birmaneBoxe françaiseBoxe thaïlandaiseKick-boxingSanda
Pratiquants renommés Jack Dempsey (BA) • Joe Louis (BA) • Mohamed Ali (BA) • Mike Tyson (BA) • Joseph Charlemont (SBF) • Joe Lewis (FC) • Bill Wallace (FC) • Benny Urquidez (FC, KB) • Toshio Fujiwara (KB) • Apidej Sit Hirun (BT) • Nilar Win (BB) • Hey Puthong (BK)
Sport olympique Pour la boxe anglaise et les boxes pieds-poings (Jeux mondiaux)

La boxe est une discipline sportive et un sport de combat qui oppose deux adversaires ayant recourt à des frappes de percussion.

Le mot « boxe », d'origine anglaise (la pratique se dit boxing), fait souvent référence à la boxe anglaise (BA), sport codifié durant la deuxième moitié du XIXe siècle, qui impose entre autres le combat avec les seules mains gantées.

D'autres types de lutte sont très anciens et déjà codifiés, comme le pugilat et les arts martiaux.

D'autres encore utilisent conjointement les frappes de poings, pieds et projections, comme la savate-boxe française et les pratiques orientales.

Par extension, de nombreuses disciplines ont donc emprunté l'appellation « boxe », notamment les « boxes sportives » du XIXe siècle et du XXe siècle telles les boxes pieds-poings[1] (BPP) réglementées pour certaines en Occident, le full-contact américain, le kick-boxing américain, le kick-boxing japonais ou K1 style, le chausson marseillais ou le panache (cousins de la boxe française savate), les boxes de l'Extrême-Orient dites plutôt « martiales » que « sportives » comme la boxe chinoise, le kung-fu-wushu, la boxe khmère (Pradal Serey), la boxe birmane (bama lethwei) et la boxe thaïlandaise (muay-thaï), entre autres.

C'est un sport particulièrement violent. Il contient énormément de blessures possibles. C'est pour cela qu'il existe des protèges-dents etc...

Étymologie

Le mot « boxe » vient de l'anglais box, qui signifie « coup ». La boxe anglaise fut longtemps appelée noble art en raison des règles qui furent définies au XIXe siècle sous le patronage d'un aristocrate britannique[2]. L'idée était de différencier la boxe des gentlemen des combats sans réglementation qu'on pouvait voir dans les rues ou les foires de villages.

Différentes boxes

La boxe connaît de nombreuses variantes suivant ses origines culturelles et géographiques. Ces variantes sont définies par leurs « cibles » corporelles, les « armes » corporelles utilisées, ainsi que pour certaines, les techniques de balayage, de projection et de saisies.

Les invariants de base sont : la présence de deux adversaires commençant le combat debout (et non au sol), d'une protection des mains, d'un espace de combat délimité et d'un arbitrage.

Cibles à atteindre

Les cibles peuvent être :

Les armes

Les moyens mis en œuvre pour atteindre ces cibles sont définis par les « armes[3] » corporelles utilisées :

Par opposition à la boxe anglaise : la boxe birmane, la boxe khmère, la savate BF, la boxe thaïlandaise et le shoot-boxing appartiennent à la catégorie dite des « boxes pieds-poings ».

Les principales boxes

Il existe plusieurs types de boxes :

Il existe des boxes composites, combinant les techniques de percussion (boxe) et de préhension (lutte) :

Un bref rappel historique

Jeunes boxeurs, fresque datant de l'âge du bronze, Akrotiri (site archéologique de Santorin), musée national d'Athènes.

En Occident, les ancêtres de la boxe sont le pugilat et le pancrace, deux pratiques sportives et récréatives, dont l'enjeu est un combat au corps à corps, tout comme la lutte. Des représentations nous sont parvenues (voir image ci-contre) ; pour les plus anciennes, elles proviennent des civilisations sumérienne, égyptienne et grecque.

Dans le cadre des Jeux olympiques antiques et de la discipline du pugilat, qui ne comprend que les poings, le nom du plus ancien champion qui nous soit parvenu est Onomaste de Smyrne en 688 av. J.-C. ; plus tard, Tissandre de Naxos triomphe quatre fois dans cette discipline en 572, 568, 564, et 560 av. J.-C., record inégalé depuis[5]. Le pugilat est interdit en 392 par l'empereur chrétien Théodose Ier. Aucun historien ne peut dire que cette pratique a complètement disparu entre ce moment-là et sa réapparition en Angleterre au XVIIe siècle, la noblesse britannique se divertissant alors en pariant sur des « rencontres de pugilat » clandestines[6]. Lors des guerres napoléoniennes les prisons flottantes de la Tamise, les fameux pontons, abritaient aussi des tripots où les geôliers anglais organisaient des combats avec mises d'argent, entre prisonniers français pratiquants la savate, ou le chausson, et des marins ou gardiens qui les affrontaient en boxe anglaise. C'est d'ailleurs grâce à cet héritage que la savate-BF est devenue une boxe pieds-poing au XXe siècle.

La boxe moderne est née au milieu du XIXe siècle qui voit des matchmakers (« faiseurs de match ») organiser des combats clandestins au cours desquels les forces de l'ordre interviennent régulièrement. En 1865, le journaliste John Graham Chambers codifie les combats de boxe. Les 16 règles qui en résultent portent le nom des règles du Marquis de Queensberry qui imposent le port des gants, définissent des catégories de poids, limitent les rounds à trois minutes, interdisent les coups sur un adversaire à terre et le combat au finish. Les combats deviennent alors plus rapides et moins brutaux, mais beaucoup plus techniques, ce qui leur permet de sortir de la clandestinité. La boxe devient alors un des premiers sports professionnels de l'ère moderne[7].

La boxe anglaise est admise aux Jeux olympiques lors de la session du CIO tenue à Paris en 1901. Les premières épreuves olympiques ont lieu lors des Jeux olympiques d'été de 1904 à Saint-Louis aux États-Unis où la boxe féminine est représentée en tant que sport de démonstration[8].

La première fédération internationale de boxe anglaise professionnelle est la World Boxing Association fondée aux États-Unis en 1921 sous le nom de National Boxing Association, et dont le premier combat reconnu est le championnat du monde poids lourds organisé dans le Boyle's Thirty Acres de Jersey City le entre Georges Carpentier et Jack Dempsey[9].

L'espace du combat : salle et ring

Aucun affrontement de ce type où son convoquées violence et force, ne peut se dérouler, sous peine de dérives (le combat de rue, la mort), sans la délimitation d'un espace : cette règle liminaire s'impose depuis l'Antiquité où apparaissent le gymnase (Occident), le dojo (Japon), l'échafaud, l'arène, le cirque... Circulaires, carrés ou rectangulaires, ces espaces hétérotopiques furent dès l'origine placés sous le contrôle d'un arbitrage (éducateur, entraineur, maître, organisateur, prince, etc.) et parfois sous l'œil d'un public, par exemple dans le cadre d'une compétition sportive et/ou d'un spectacle récréatif[10].

Technique

Ci-dessous, une présentation du vocabulaire des boxes dites « sportives » et ainsi « modernes ». Les boxes « martiales » dites ancestrales ne sont pas abordées dans cet article notamment pour l'absence de réglementation les concernant.

Les parties du corps à atteindre en boxe

Les deux hauteurs de cibles pour les attaques de poing de la boxe anglaise
Cibles pour les attaques de poing

Dans les règlements des boxes pieds-poings, on peut découper le corps humain en trois niveaux principaux à atteindre. Selon le règlement, les hauteurs accessibles et les cibles corporelles autorisées peuvent varier d'une discipline sportive à l'autre. Par exemple, en boxe birmane, contrairement à la plupart des autres boxes pieds-poings, les techniques de poings et de coude peuvent être portées sur le membre inférieur. Il en est de même pour la savate-boxe française: les frappes de pied dans l'articulation du genou et dans le dos sont permises, alors que dans la plupart des boxes sportives, elles y sont prohibées.

Hauteurs des cibles corporelles en boxes pieds-poings
Anglais Français
Low Le niveau sous la ceinture (le membre inférieur)
Middle Le niveau du tronc
High Le niveau du visage

Dans la plupart des boxes et des sports de combat de percussion, en matière de cibles à viser le règlement est très proche. Les cibles au-dessus de la ceinture pour les techniques de bras (poing, avant-bras et coudes) et de jambe (pied et tibia) sont l'avant et le côté de la face et du tronc. Les cibles du membre inférieur sont la surface totale de la cuisse et de la jambe (mollet).

Les armes

Le règlement sportif fixe le nombre d'armes corporelles à utiliser. En bando-kickboxing (boxe birmane), en kick-boxing américain, en full contact américain, en savate-boxe française seulement quatre armes sont autorisées (deux poings et deux pieds). En kick-boxing japonais (règles du K-1) « six armes » (deux poings, deux pieds et deux genoux) sont autorisées auxquelles ont ajoutes les saisies partielles de tronc et de jambe. En boxe birmane, boxe khmère, boxe thaïlandaise et boxe vietnamienne, on trouve « huit armes » (deux poings, deux pieds, deux genoux et deux coudes) auxquelles on rajoute les saisies (de tronc et de jambe) et les projections. En Asie, dans certains combats, les coups de tête sont tolérés ce qui rajoute la neuvième arme utilisée ancestralement.

Les surfaces de frappe de l'arme

Le principe d'action et de sécurité veut, et notamment pour la pratique de haut niveau sans protection, on dit : « on percute avec les parties dures de son propre corps sur les parties molles autorisées du corps adverse ». Ce qui réduit bien évidemment les blessures de ses propres armes.

Le membre supérieur

Le membre inférieur

La gestuelle de frappe

Techniques de poing

(Exemple pour le kick-boxing)

Coups de poing usuels
Coups de poing moins usuels

* - Autorisé chez les professionnels (sauf en boxe anglaise) mais pas dans tous les pays N.B. : Le cross-counter : se présente comme un contre qui croise le bras adverse. Il tient du cross (coup de poing direct) voire du Half-hook (semi-crochet) ou de l'Overhand-punch (coup de poing plongeant).

Coups de poing hybrides

Techniques de jambe

(Exemple pour le kick-boxing)

Coups de pied usuels

N.B. : usuellement, les coups de pied circulaires (roundhouse-kick) portent les noms suivants :

Ces vocables précédents sont des erreurs terminologiques car les techniques de jambe suivant leurs formes ont des appellations distinctes (Ex. : au niveau du coup de pied en ligne haute (« high-kick ») : on trouve le front kick, le hammer-kick, le hook-kick, etc., et pas seulement le roundhouse-kick comme on l'indique très souvent).

Coups de pied moins pratiqués

Catégorie des coups de pied dit « en bâton » (stick-kick) :

N.B. : la combinaison des deux actions, coup en croissant et coup retombant est courante et peut s'exécuter à partir d'une préparation intérieure ou extérieure du pied.

Coups de pied retournés et volants

Certaines techniques peuvent retournées et sautées à la fois (volantes).

Techniques de genou

(Exemple pour la boxe birmane, la boxe kmère, la boxe thaïlandaise et la boxe vietnamienne)

Coups de genou usuels
Coups de genou sautés et doubles

Ces techniques peuvent être données les hanches de face ou de profil, et emprunter différentes trajectoires (directe, remontante, piquante et circulaire). Elles peuvent être retournées et sautées à la fois.

Techniques de coude

(Exemple pour la boxe birmane, la boxe kmère, la boxe thaïlandaise et la boxe vietnamienne)

Coups de coude de base
Coups de coude moins usuels

Certains coups de coude sont donnés retournés (spinning), sautés (jumping), portés des deux bras (doubles), amenés en « marche d'escalier » voire à effets combinés (ex. : retournés et sautés).

N.B. : Les coups de coude peuvent être combinés avec les techniques de poing et notamment enchaînés en « cascade » (ce qui est le souvent le cas en boxe birmane).

Les balayages

Technique de déséquilibre exécutée avec le pied ou le mollet c'est-à-dire sur le (ou les) point(s) d'appui au sol de l'adversaire. Elle peut être réalisée plus ou moins haute par rapport à l'appui au sol. Elle s'exécute dans différents axes (par l'extérieur, par l'intérieur, à l'arrière ou à l'avant de la jambe adverse). Habituellement, la définition la plus usuelle d'un balayage est la suivante : « technique de jambe qui s'effectue au ras du sol pour supprimer l'appui adverse » ; il est de plus petite amplitude et de puissance moindre contrairement au fauchage. Contrairement aux projections, la plupart des balayages s'effectuent sans saisie de l'adversaire. On trouve différentes « formes de corps » :

Les projections

Les projections sont des actions destinées à expédier violemment l'adversaire au sol. Les techniques de projection utilisent un ensemble de mouvements segmentaires et musculaires qui déterminent des classes caractéristiques dites « formes de corps ». Chacune d'entre elles fait appel à une ou plusieurs actions de déséquilibre. On trouve : les arrachés (soulevés), les balayages, les crochetages, les fauchages, les épaulés, les hanchés, les ramassages (enfourchement et autres), les gestes de sacrifice, etc. Certaines boxes sportives, et notamment celles d'Asie du Sud-est et d'Extrême-Orient autorisent les projections. Chaque discipline a son propre règlement. Exemple : saisie du cou autorisé, projection par saisie au-dessus de la ligne des épaules interdit ou technique de sacrifice interdite, etc.

La défense

La défense en boxe se résume par un ensemble d'actions destinées à faire échec à l'offensive adverse, comprenant les blocages de coups, les déviations de coups, les esquives de coups, les déplacements (mobilité pour ne pas être atteint) et les actions de neutralisation.

« Se garantir contre les attaques adverses » se présente comme un des trois objectifs principaux à atteindre dans les sports de combat de percussion à côté d'attaquer les cibles adverses et d'utiliser l'action adverse à son propre avantage.

On distingue plusieurs objectifs de défense :

Ces deux derniers objectifs nécessitent des qualités d'initiative, d'anticipation et d'à-propos.

On distingue trois catégories de défense :

L'attitude, la garde et le style utilisé

L'attitude désigne deux notions principales. D'abord la façon de se tenir en situation d'opposition ou posture de combat (façon d'être positionné, de se tenir, de s'orienter, d'être protégé ou en garde, etc., dans le combat. On parle plus couramment de garde, de posture ou de position) et d'autre part, la façon de se comporter en termes d'opposition ou façon de combattre (style utilisé, stratégie globale employée…).

Exemples : on recense différentes attitudes de combat en boxe : garde de trois-quarts de face, garde de profil, garde en crouch, garde basse, garde le poids sur jambe avant, garde le poids sur jambe arrière, garde en appuis très écartés, etc. Quelquefois, la position du corps peut indiquer les intentions d'un combattant à l'égard de son adversaire. Exemple : une attitude de profil peut être le signe d'un travail d'esquive et riposte du bras avant ainsi que de contre.

Les Anglo-Saxons parlent plutôt de « position » que de « garde » à proprement parler (exemple : side step pour la garde latérale). La garde pour les anglo-saxons, c'est le haut du corps et également les appuis au sol, ainsi ils utilisent le terme upright stance pour une position verticale de buste et full crouch pour une attitude recroquevillée. En France, on utilise plutôt l'expression d'attitude de combat lorsqu'on désigne l'ensemble. Donc lorsqu'on parle de « garde » dans l'école française, on pense souvent à la position des bras pour se protéger. Mais bien plus que cela, elle désigne une organisation corporelle permettant au combattant de se préparer à défendre et d'autre part à passer à l'offensive, cela dans une configuration qui lui offre un maximum de sécurité et d'efficacité. Différentes positions permettent de faire face à un adversaire avant et pendant l'engagement et sont appelées à défaut « garde ». Comme son nom l'indique, « être sur ses gardes » c'est se mettre en alerte permanente et adopter une position favorable pour réagir. De nombreuses attitudes de garde existent : garde trois-quarts de face, de profil, garde inversée, garde haute, garde basse, garde avancée, garde ramassée, etc. Certes, il très important « d'être gardé » (hermétique), mais il faut également adopter une attitude qui permette d'agir et de réagir rapidement et avec efficacité (donc adopter une posture efficace). A contrario, un boxeur n'adoptant pas d'attitude définie où ayant les bras « en bas » est dit « non gardé ». D'ailleurs, certains boxeurs font ce choix dans la perspective de construire leur jeu sur la base de contre-informations (tromperies).

Le style représente la manière de faire, propre à chaque individu, et que l'on peut rapporter à des classes de « comportement-type ». Elle est propre à son tempérament, à son potentiel physique ou à ce qui lui a été enseigné par son école de boxe. Ainsi, on distingue : l'attentiste du fonceur et le technicien du frappeur, mais ce classement ne s'arrête pas là. On recense différents caractères variables pour chaque « typologie ». Par exemple, chez les styles « techniques » : boxer en coups longs, en coups d'arrêt, en coup de contre. Chez les styles « physiques » : faire le forcing, boxer en crochets puissants « à la godille », chercher le corps à corps, chercher le coup dur. Lorsqu'un combattant utilise sa façon habituelle de boxer (son style habituel), on dit qu'il est sur son « registre », à la manière d'un musicien qui répète ses gammes préférées. D'autre part, l'opposition de styles reste appréciable dans un combat : on a pour exemple le combat de boxe anglaise des années 1980, Sugar Ray Leonard contre Marvin Hagler. Le premier, utilise une boxe à reculons, faite de larges pas de côté, d'esquives de buste et de contre-attaque précises, alors que le second use d'une boxe en progression avant, d'une attitude compacte, le buste en avant et de coups très puissants.

Sécurité

Il est recommandé de revêtir de grosses protections pour l'entraînement, notamment pour les jeunes et les débutants même si les coups portés sont de puissance modérée. Les impacts peuvent en effet entraîner des lésions et commotions cérébrales, des pathologies à court terme (le « syndrome du second impact ») ou des dommages à long terme (maladies neurodégénératives telles que les démences pugilistiques, encéphalopathies traumatiques chroniques)[12].

Pour tous, l'équipement d'entraînement pour la sécurité est le suivant : protège-dents, coquille ventrale, bustier pour les femmes, gros gants et casque fermé. Pour les boxes pieds-poings : port de protège-tibias-pieds voire en supplément des chaussons de boxe américaine en mousse pour les pratiques pieds nus.

Pour le « sparring lourd » c'est-à-dire l'assaut d'entraînement appuyé : de très gros gants, un plastron et plusieurs protège-tibias superposés (pour ne pas blesser les partenaires). L'équipement doit être enduit de vaseline permettant aux coups de glisser et de réduire le risque de blessure.

Durant le match, l'arbitre est le garant principal de la sécurité des boxeurs, il peut sanctionner les gestes interdits et dangereux, et arrêter le combat en cas de risque important.

Des études ont prouvé que la boxe est un sport violent, qui peut laisser des séquelles. Des scientifiques ont analysé que les blessures infligées à la boxe en haut niveau, provoquent des dégâts importants tels que de forts traumas crâniens. Moins sanglante et moins spectaculaire que certains sports de combats (MMA), la boxe serait un sport très brusque pour l'organisme[13].

Combattants célèbres

Boxe anglaise

Boxes pieds-poings

Article détaillé : Boxes pieds-poings.

Full-contact

Article détaillé : Full-contact.
- Combattants mythiques des années 1970-1980
- Grandes figures internationales des années 1980-1990

Kick-boxing

Article détaillé : Kick-boxing.
- Combattants mythiques des années 1970-1980
- Grandes figures internationales des années 1980-1990
- Grands champions du circuit K1 grand prix depuis son démarrage en 1993
- Grands champions du circuit K-1 World MAX depuis son démarrage en 2003 au Japon
Grande championne internationale Amatrice

Mangte Chungneijang Mary Kom -Manipur - championne du monde à bridgetown en 2010

Boxe birmane

Article détaillé : Boxe birmane.

Boxe khmère

Article détaillé : Kun Khmer.

Thaï-boxing

Article détaillé : muay thai.

Savate

Article détaillé : Savate.

Fédérations internationales de boxe anglaise

Il existe quatre grandes fédérations internationales de boxe anglaise professionnelle :

Fédérations internationales des boxes pieds-poings et boxes martiales

Pour les boxes américaines, japonaises et arts martiaux modernes

Pour les arts martiaux traditionnels et modernes, activités de self-défense, activités de fitness-martial, boxes pieds-poings, sports pieds-poings-sol, luttes sportives au corps-à-corps, activités du sport adapté ( handisport) :

Pour la savate-boxes française

Pour les boxes du Sud-est asiatique

Fédérations françaises

Pour la boxe anglaise

Pour les boxes américaines et japonaises

Pour la savate-boxe française

Notes et références

  1. Cette appellation française de « boxe pieds-poings » a été proposée, dans les années 1970, par Alain Delmas, enseignant d'université, spécialiste des sports de combat et arts martiaux, chercheur en combatique et stratégique.
  2. « boxe (anglais box, coup) », sur larousse.fr (consulté le ).
  3. Arme (corporelle) : terme générique utilisé dans les « sports de combat de type « percussion » » depuis les années 1980 pour désigner la partie corporelle de frappe. Ex. : le bras avant en tant qu’outil d’attaque et de défense. Pour d’autres disciplines et auteurs, il désigne la forme technique utilisé (ce qui peut être une erreur à notre sens). Ex. : le crochet (coup de poing dit crocheté plus exactement « circulaire ») ou arme de contournement de la garde. Dans les boxes pieds-poings on parle souvent de quatre, six ou huit armes pour désigner le nombre de zones de frappe utilisé (articulation ou segment osseux). En boxe birmane et en boxe thaïlandaise on utilise le plus souvent les huit surfaces principales de frappe (c‘est-à-dire : deux poings, deux pieds/tibias, deux genoux et deux coudes). La neuvième arme des boxes ancestrales du Sud-est asiatique, la tête (crâne) a été enlevée des règlements modernes.
  4. L’expression « boxe américaine » est utilisée non pas seulement pour le full-contact mais pour l’ensemble des disciplines nées dans les années 1950 à 1970 aux U.S.A, c’est-à-dire avec trois formes principales : 1 - full-contact américain (plus précisément le « karaté full contact ») : boxe pieds-poings américaine sans frappe en dessous de la ceinture, avec des gants et chaussons en mousse, 2 - Kick-boxing américain (appelé « low-kick ») : en plus du full-contact américain, la frappe uniquement en coup de pied circulaire sur les cuisses, 3 - point fighting en français « semi-contact » : ou combat aux points, une sorte de rencontre de type « karaté japonais » avec des gants de boxe et chaussons en mousse.
  5. Alain Monestier, Les conquérants de l'Olympe : naissance du sport moderne, Albin Michel, , p. 57.
  6. Marie-Hélène Brousse, Sport, psychanalyse et science, Presses universitaires de France, , p. 129.
  7. Florence Carpentier, Le sport est-il éducatif ?, Publication Univ Rouen Havre, , p. 194.
  8. Michel Prum, La fabrique de la "race" : regards sur l'ethnicité dans l'aire anglophone, Éditions L'Harmattan, , p. 206.
  9. (en) Anil Taneja, World of sports indoor, Gyan Publishing House, , p. 67.
  10. [PDF] Axel Fouquet, « Ce que la boxe montre de l’homme », in: Transversalités, ICP, 2019/2 (n° 149), p. 25-39.
  11. Sylvain Ville, « Portrait des boxeurs de métier en France (1905-1914) », in: Le Mouvement Social, 2016/1 (n° 254), p. 13-29 — sur Cairn.
  12. Jean-François Chermann, KO, le dossier qui dérange. L'athlète commotionné, Stock, , 224 p..
  13. « Pourquoi la boxe est un sport plus violent que le MMA ? », Gentside Sport,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Par ordre alphabétique :

Liens externes

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