Pierrette Micheloud
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
CullyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Distinctions

Pierrette Micheloud, née le à Vex et morte le à Cully, est une poétesse et artiste peintre valaisanne et vaudoise.

Biographie

Née en 1915, elle effectue ses études en Suisse notamment à Neuchâtel et Lausanne. Puis en 1937, elle part en Angleterre pour perfectionner son anglais. En 1940 et 1941, elle suit des cours d'allemand et de littérature française à l'Université de Zurich et des cours de théologie à l'Université de Lausanne. Depuis 1950, elle s'adonne essentiellement à la poésie. Elle s'installe à Paris en 1952. Elle revient cependant régulièrement en Suisse[1],[2].

De 1952 à 1960, elle collabore également à des journaux suisses, notamment La Liberté, la Gazette de Lausanne et Treize Étoiles[1]. De 1964 à 1968, s'y ajoute la collaboration aux Nouvelles littéraires, à Paris, comme critique littéraire[1]. Dans les années 1970, elle devient rédactrice en chef de la revue parisienne La voix des poètes[1].

Fondatrice en 1964 avec Edith Mora du prix de poésie Louise-Labé[2], elle se consacre à la poésie. Pierrette Micheloud est couronnée deux fois par le prix Schiller, en 1964 pour Valais de cœur et en 1980 pour Douce-amer[2]. Elle reçoit le prix Edgar-Poe, de la Maison de poésie à Paris en 1972, le prix Guillaume-Apollinaire, en 1984 pour Les mots la pierre[2], le grand prix de poésie Charles-Vildrac de la Société des gens de Lettres de France, pour Poésie (Éditions L'Âge d'Homme 2000)[2]. Elle, vêtue de rien publié en 1990/1991, est un livre d'amour et un recueil de poésie homoérotique[2].

Elle publie deux récits autobiographiques, L'ombre ardente, en 1995, et Nostalgie de l'innocence, en 2006. Son dernier recueil de poèmes, Du fuseau fileur de lin, est édité en 2004[2]. Entre-temps, elle reçoit le prix de Consécration de l'État du Valais en 2002.

Elle meurt à Cully en 2007, à l’Hôpital de Lavaux[2],[3]. Après sa mort, une fondation est créée avec pour buts de « conserver, protéger et exposer l'œuvre tant littéraire que picturale de Pierrette Micheloud, notamment par des publications d'inédits, des rééditions et des expositions ». Cette fondation décerne chaque année un prix à son nom, le prix de poésie Pierrette-Micheloud : deux années de suite, à un recueil en français paru dans l'année ; une année sur trois, à un poète d'expression française pour l'ensemble de son œuvre[1].

Ses archives littéraires sont déposées à la Médiathèque Valais à Sion.

Publications

Prix littéraires

Sources

Références

  1. a b c d et e « Pierrette Micheloud », sur la base de données des personnalités vaudoises sur la plateforme « Patrinum » de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.
  2. a b c d e f g et h Jelena Ristic, « Micheloud, Pierrette [Vex 1915 - Cully 2007] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 2915
  3. Caroline Rieder, « Effleurer les mots et les couleurs de Pierrette Micheloud », Tribune de Genève,‎ (lire en ligne)
  4. « Prix Archon-Despérouses », sur academie-francaise.fr (consulté le ).