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Fallschirmgewehr 42
Image illustrative de l'article Fallschirmgewehr 42
FG 42 F
Présentation
Pays Allemagne nazie
Type fusil d'assaut par son utilisation mais fusil mitrailleur par sa munition
Munitions 7,92 × 57 mm (aussi appelé 8 × 57 mm IS)
Fabricant Rheinmetall-Borsig
Heinrich Krieghoff Waffenfabrik, L. O. Dietrich
Durée de service 1942–1945
Poids et dimensions
Masse (non chargé) 4,38 kg (modèle E)
5,05 kg (modèle G)
Longueur(s) 945 mm (modèle E)
975 mm (modèle G)
Caractéristiques techniques
Architecture Rechargement par emprunt de gaz avec culasse rotative
Mode d'action Automatique ou semi-automatique
Portée pratique 500 m
Cadence de tir 900 coups par minute (modèle E)
750 coups par minute (modèle G)
Vitesse initiale 740 m/s
Capacité Chargeurs détachables de 10 ou 20 coups
Viseur Mire métallique ou lunette ZFG42 / ZF4
Variantes Modèles E et G

Le Fallschirmgewehr 42, plus connu sous son code de nomenclature FG 42, est un fusil d'assaut conçu pour les troupes aéroportées allemandes, les Fallschirmjäger, pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette arme est parfois comparée au fusil mitrailleur Browning BAR M1918 américain qui possède un chargeur de même taille. Cependant, le FG42, conçu vingt ans plus tard comme arme principale alors que le BAR était une arme de soutien, s'en distingue par son poids inférieur, et une bien meilleure ergonomie. Très en avance sur son époque, ses performances sont similaires à celle d'un fusil d'assaut de gros calibre comme le M14, pourtant conçu quinze ans après[1].

Conception et développement

Au début de la Seconde Guerre mondiale, les parachutistes allemands emportaient une panoplie d'armes d'infanterie tels les Karabiner 98k, MP 40, et MG 34. Les parachutes allemands n'étant pas aussi efficaces que ceux des alliés, les soldats ne sautaient équipés que d'une arme de poing, et devaient récupérer leurs armes principales dans des containers parachutés en même temps qu'eux. Ceci les rendaient extrêmement vulnérables pendant et juste après l'atterrissage et fut une des raisons majeures des très lourdes pertes subies lors de l'opération Merkur au printemps 1941.

Un cahier des charges extrêmement ambitieux fut alors établi pour une nouvelle arme qui devait remplacer à elle seule toutes les autres : pouvant tirer en tir automatique pour le combat rapproché, précise pour le tir à longue distance, et capable d'effectuer un tir de suppression comme une mitrailleuse légère. De plus, l'arme devait utiliser des boitiers chargeurs amovibles, intégrer un bipied, une baïonnette, tirer en culasse fermée en mode semi-automatique (pour la précision) et culasse ouverte lors du tir automatique (pour le refroidissement). Et tout cela tout en conservant un encombrement et un poids similaire à celui du K 98k et en utilisant la même munition que celui-ci.

Pourtant, la société Rheinmetall-Borsig réussit le tour de force de présenter une arme répondant à toutes ces spécifications, qui fut acceptée en production.

Description

Équipé d'un chargeur placé sur le côté, d'un bipied et d'une baïonnette réversible dont le fourreau est formé d'un tube sous le canon (copie légèrement plus courte du modèle équipant le MAS 36 Français); et d'un frein de bouche. L'arme était équipée de rails permettant le montage d'optiques de visée (lunette de grossissement) et ses organes de visée métalliques pouvaient se rabattre pour dégager le champ de vision du tireur, fonctionnalités devenues des standards pour les fusils modernes. Deux versions ont été produites.

Emploi au combat

L'emploi de cette arme en fait un précurseur des fusils d'assaut tel que le StG 44. En effet, l'arme peut servir à la fois pour du tir de précision à moyenne portée, du tir de soutien ou du combat rapproché. En avance sur son époque, il se révéla beaucoup plus polyvalent que les armes alliées comparables telles que le M1 Garand ou le SVT-40, et plus facilement contrôlable en tir semi automatique : l'arme recule « en ligne », ce qui devait faciliter un doublé. Toutefois, le recul ressenti est plus éprouvant qu'avec le Mauser 98K, peut-être à cause du canon plus court — ceci explique peut-être les plaintes des utilisateurs sur la position du chargeur. En statique ou sur un seul coup, il n'y a pas de risque d'être heurté par le chargeur (ce qui pourrait arriver au combat, pour celui qui tire dans une position imprévue). Il fut apprécié aussi pour son chargeur de grande capacité (pour l'époque), et ses optiques efficaces[3].

Exposition

Deux FG 42 à lunette, exposés au musée de l'armée brésilienne, au fort de Copacabana. La crosse est soit en bois (type G), soit en matériau de synthèse (type E).

Un exemplaire d'un FG42 type G est visible au musée du Carrefour de l'Homme Mort à Saint-Côme-du-Mont en France.

Deux exemplaires de FG 42, l'un de type E et l'autre de type G, sont exposés au musée de l'Armée, à l'hôtel des Invalides de Paris.

Déclinaison ultérieure

Une refabrication des deux versions du FG42 a été réalisée par la société allemande Dittrich (ainsi que du MP 40) sous l'appellation BD42 pour le modèle E et BD42/II pour le modèle G. Cette fabrication soigneuse (mêmes munitions que le FG42, mais uniquement en semi-automatique) entraînait un prix élevé, d'où peu de ventes (moins de 200 exemplaires de chacun) et la faillite de cette société au début du XXIe siècle.

Le FG 42 dans les jeux vidéo

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Elle peut être également équipée d'une lunette de type T-post, modèle ZF-4

Bibliographie

Notes et références

  1. (en-US) « German FG-42 », Forgotten Weapons,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (de) propagande allemande, « Sprung in den Feind - Fallschirmjäger Deutsches Reich 1940 », sur youtube, (consulté le )
  3. Forgotten Weapons, « FG42 vs M1 Garand: 2-Gun Action Match », (consulté le )

Voir aussi

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