Charles-Hubert Gervais
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Charles-Hubert Gervais, né à Paris le et mort dans la même ville le , est un compositeur français.

Biographie

Charles-Hubert est né de l'union de Jeanne Mercier et d'Hubert Gervais, valet de chambre du duc d'Orléans. C'est probablement dans le foisonnement de cette cour qu'il reçut ses premiers rudiments musicaux, même si l'on ignore le nom de son maître. En 1683, à 12 ans la légende dit qu'il échoue au concours ouvrant au poste de sous-maître de musique à la Chapelle royale. Quatorze ans plus tard, en 1697, on le retrouve "ordinaire de la musique de son Altesse le duc d'Orléans". Intendant puis maître de la musique du futur Régent en 1700, il épouse, en 1701, Françoise du Vivier avec qui il aura trois enfants. Le , il succède alors à son père comme valet de chambre du duc.

Gervais est chargé d'enseigner son art à son maître, amoureux de la musique italienne, et l'aidera à composer deux opéras : Penthée (1705) et Suite d'Armide ou Jerusalem délivrée (1704). Le compositeur reste cependant fidèle à la tradition lullyste, notamment avec sa Méduse, sur un livret de Boyer (1697). Usant, comme François Couperin, de la réunion des goûts français et italiens, il livre son chef-d'œuvre, en 1716, Hypermnestre, sur un livret de Lafond.

En janvier 1723, le roi Louis XV le nomme à l'un des quatre quartiers de sous-maître de la musique de la Chapelle royale[1],[2],[3]. Il livre alors une quarantaine de motets à grand chœur. Les autres quartiers de sous-maître sont alors confiés à André Campra et Nicolas Bernier.

Charles-Hubert Gervais n'a aucun lien de parenté avec le rouennais Laurent Gervais, claveciniste, pédagogue et auteur de plusieurs cantates et cantatilles.

Catalogue des œuvres

Bibliographie

Discographie

Notes et références

  1. Jean Duron, André Campra : un musicien provençal à Paris, Wavre, Mardaga, , 207 p. (ISBN 978-2-8047-0061-4, lire en ligne), p. 150.
    ainsi que sa note n°57
  2. Denise Launay, La musique religieuse en France du Concile de Trente à 1804, p.431, Société française de musicologie, Paris 1993
  3. Catherine Massip (directrice du département de la musique de la Bibliothèque nationale), Michel-Richard Delalande ou Le Lully latin, p.65, Éditions Papillon, Drize en Suisse 2005
  4. Julien Dubruque, « Pomone, cantate à voix seule et symphonie », sur boutique.cmbv.fr,