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« Je me demandais si la musique n'était pas l'exemple unique de ce qu'aurait pu être — s'il n'y avait pas eu l'invention du langage, la formation des mots, l'analyse des idées — la communication des âmes. »
— Marcel Proust, La Prisonnière (À la recherche du temps perdu).
Au sens le plus large, on appelle couramment « musique classique » la musique occidentale savante et de tradition écrite. Cette tradition, qui tire son origine des musiques de la Grèce antique et de la Rome antique, a vu le jour essentiellement en Europe à l'époque médiévale. Son influence a essaimé au fil du temps dans le monde entier et son développement se poursuit à l'époque contemporaine au travers des créations de nombreux compositeurs.
Les musicologues nomment par ailleurs de manière restrictive « musique classique » l'ensemble des œuvres savantes composées en Europe entre le milieu du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle. La définition extensive du concept de « musique classique » est de fait quelque peu paradoxale : dans d’autres domaines artistiques, on opposera, par exemple, « baroque » et « classique », « classicisme » et « modernisme ». On devrait donc s’étonner de voir qualifiées de classique la musique baroque comme la musique atonale : ce n'est en effet que par une convention de langage, parfois controversée, qu'est adoptée cette dénomination.
On parle aussi de « musique classique » pour désigner des traditions de musiques savantes non occidentales telles que la musique classique indienne ou la musique classique arabe. Ces musiques sont décrites à partir du portail des musiques du monde.
La clarinette est un instrument à vent de la famille des bois à anche simple. Elle a été créée vers 1700 par Johann Christoph Denner (1655-1707) à Nuremberg sur la base d'un instrument à anche simple plus ancien : le « chalumeau ». La clarinette en si (ou B en anglais) en est le modèle le plus commun.
La clarinette est à perce cylindrique, ce qui la distingue du hautbois et du saxophone, tous deux à perce conique, et lui confère une aptitude au quintoiement. Son timbre chaud dans le registre grave, peut s'avérer extrêmement brillant voire agressif dans l'aigu.
De tous les instruments à vent, elle est celui qui possède le plus grand ambitus avec 3 octaves plus une sixte mineure soit 45 notes en tout. Elle se décline en une famille d'instruments presque tous transpositeurs, depuis la clarinette contrebasse, jusqu'à la clarinette sopranino, couvrant ainsi toute l'étendue d'un orchestre symphonique. À l'exception des percussions, la clarinette est l'instrument qui possède la plus grande famille.
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Mel Bonis (de son vrai nom Mélanie-Hélène Bonis), née le à Paris et morte le à Sarcelles, est une compositrice post-romantique française.
Élève notamment de César Franck et de Charles Koechlin, elle fait partie, à partir du début du xxe siècle, des artistes les plus avant-gardistes en France. Même si elle ne côtoie pas beaucoup de compositeurs contemporains, son style s'apparente à celui de l'un de ses maîtres, Gabriel Fauré, ainsi qu'à d'autres compositeurs comme Franck et Debussy. Elle a aussi un rôle de pédagogue, notamment auprès des enfants.
Compositrice prolifique, elle compose environ deux cents œuvres tout au long de sa vie, favorisant le piano, mais composant aussi pour de petits ensembles instrumentaux et quelques œuvres pour orchestre. Faisant partie de la vie mondaine parisienne, elle est coutumière des salons et pioche dans les œuvres littéraires de ses proches la matière de ses mélodies.
Dans les années 1990, elle est redécouverte par les musicologues allemands Eberhard et Ingrid Mayer et son arrière-petite-fille, Christine Géliot, tâche de faire revivre, avec l'aide de l'Ensemble Mel Bonis, l'œuvre de son aïeule.
Pendant que Viva V.E.R.D.I. (pour Vittorio Emanuele Re D'Italia, « Victor-Emmanuel Roi d'Italie ») devient le cri de ralliement des patriotes et que Giuseppe Verdi devient le symbole de l'unité italienne, son éditeur Giulio Ricordi, alors jeune officier bersagliere de 20 ans, compose, en 1860, la musique d'un Inno al Re Vittorio Emmanuele, écrit par le poète Giuseppe Regaldi, et parfois présenté comme le premier hymne de ce corps d'élite qui entre dans Rome à la Porta Pia le , concluant ainsi le processus d'unification du pays.
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