Naissance | |
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Nom de naissance |
Jerzy Waldemar Jarocinski |
Pseudonymes |
Waldemar-George, Waldemar George, Waldemar Georges |
Nationalités | |
Activités |
Conflit | |
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Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 4522-4527, 6 pièces, -)[1] |
Jerzy Waldemar Jarociński, dit Waldemar-George, est un critique d'art et essayiste français d'origine polonaise, né en 1893 à Łódź (Pologne faisait partie de l'Empire russe) et mort à Paris en 1970.
Jerzy Jarociński est né à Łódź, alors dans l'empire Russe, des parents juifs polonais; de l'industriel et banquier Stanisław Jarociński (1852-1934) et de Regina Eugenia née Goldfeder.
Naturalisé français pour son engagement volontaire dans l'armée française en 1914, Waldemar-George s'installe à Paris après la Première Guerre mondiale. Il y épouse Claude Lavalley (1902-1989), fille du peintre Alexandre-Claude-Louis Lavalley (1862-1927), devenant ainsi le beau-frère du peintre Paul Lavalley (1883-1967). Il fréquente assidument les cercles artistiques parisiens et devient critique d'art, homme de lettres, journaliste. Il est l'auteur de nombreuses monographies, mais aussi d'essais d'art qui théorisèrent le mouvement du néo-humanisme (Jean-Francis Laglenne, Christian Bérard, Léon Zack) ou qui révélèrent notamment de jeunes artistes français comme Robert Lapoujade, juifs comme Marc Chagall, Alexandre Frenel ou Chaïm Soutine, européen comme François Baron-Renouard et même libanais comme Joseph Terdjan.
Il dirige deux revues, L'Amour de l'art (1920-1926), puis Formes (1929-1934), qui fusionne ensuite avec la première en 1935 ; en 1958, il est l'éditeur scientifique de l'Encyclopédie de l'art international contemporain.
Sous le nom de Waldemar-George :