Violette Spillebout | |
Fonctions | |
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Députée française | |
En fonction depuis le (1 an, 7 mois et 28 jours) |
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Élection | 19 juin 2022 |
Circonscription | 9e du Nord |
Législature | XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RE |
Prédécesseur | Valérie Petit |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lyon (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | LREM/RE |
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Violette Spillebout, née le à Lyon, est une femme politique française. Elle est élue députée à l'Assemblée nationale, le .
Violette Spillebout né à Lyon dans une famille de cadre supérieurs. Sa famille s'installe à Lille lorsqu'elle est âgée de 11 ans[1]. Son père est un agronome, directeur de recherche à l'INRA et professeur à l'ISA Lille. Sa mère est professeure agrégée de français au lycée privé catholique Saint Jean-Baptiste de la Salle de Lille[2],[1].
Elle fait des études de biologie (maths sup, maths spé) puis poursuit sa formation avec un Diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) en management des entreprises[1].
Après un bref passage dans un cabinet d'audit à Paris, Violette Spillebout intègre la mairie de Lille en 1997 comme chargée de mission auprès de Pierre Mauroy[2],[1] à l'âge de 25 ans.
Après ses études, elle rejoint le Parti Socialiste[3] et devient directrice de cabinet de Martine Aubry de 2008 à 2012. Elle quitte la vie politique locale en 2013 et rejoint le Groupe SNCF en tant que directrice de la relation client et des situations sensibles[4]. A ce sujet, Violette Spillebout déclare : « Martine Aubry m'a aidée à y entrer »[2],[1].
En 2018, elle quitte le Parti Socialiste pour rejoindre la République En Marche[3] et participe au lancement du « Collectif Lille C ». La plateforme politique de Christophe Itier (LREM), candidat aux élections Législatives de 2017[1] dans la première circonscription du Nord et ancien référent départemental de La République en Marche, battu par Adrien Quatennens (LFI) au seconde tour[5].
Violette Spillebout est investie en par La République en marche pour être candidate aux élections municipales à Lille en mars 2020[4]. Elle arrive en 3e position lors du 2e tour le avec 20,58% des voix, derrière la maire sortante Martine Aubry et le candidat écologiste Stéphane Baly[6],[2].
Lors des élections législatives de 2022, l'alliance Renaissance (ex-LREM) l'investit à la place de Valérie Petit, députée La République en Marche déjà élue dans cette circonscription en 2017, dans la neuvième circonscription du Nord sous l'étiquette de la coalition Ensemble[7]. Suite à cette décision du parti, Valérie Petit déclare ne pas soutenir la candidature de Viollette Spillebout bien qu'elle reste toujours fidèle au mouvement d'Emmanuel Macron[8]. Viollette Spillebout est élue avec 59,10 % des voix au second tour[9].
Elle devient ensuite porte-parole du groupe Renaissance à l'Assemblée[10].
Elle est co-rapporteure d'un rapport sur l'éducation critique aux médias, qu'elle rend en février 2023[11]. À la suite de son rapport, elle fait 10 propositions[Lesquelles ?] et annonce qu'elle souhaite poursuivre ces travaux[12].
En novembre 2023, elle crée un groupe de parlementaires, Médias et informations de la majorité présidentielle, chargé de rendre un Livre blanc aux États généraux de l'information (EGI)[13],[14][source insuffisante]
En septembre 2023, elle devient co-rapporteure de la mission d'information sur le statut de l'élu local[15]. Le rapport est présenté en décembre 2023[16],[17]et une grande loi transpartisane est prévue pour le printemps 2024[18],[19].
Elle est l'épouse d'Olivier Spillebout, directeur de la Maison de la photographie de Lille[4], dans le quartier de Lille-Fives fermée après la suppression de subventions par la mairie de Lille en 2018. Le couple a deux enfants[2],[1] .
En mars 2023, en pleine réforme des retraites, un mur est érigé devant son domicile. Cette action a suscité l'indignation parmi tous les bords politiques[20][source insuffisante].
Le , elle est condamnée par le tribunal judiciaire de Lille à 6 000 € de dommages et intérêt pour « constitution de partie civile abusive » et à rembourser l’intégralité des frais de justice du média (3 784,50 €) après avoir attaqué le directeur de la rédaction de Mediacités pour harcèlement[21],[22]. Elle a fait appel de la décision[Quand ?][23].
En 2023, Violette Spillebout accuse Martine Aubry, son adversaire lors des élections municipales de 2020 d'avoir acheté le soutien de la boxeuse Licia Boudersa en lui promettant un emploi à la ville de Lille pour lui permettre d'obtenir des voix supplémentaires. Suite à quoi, Lica Boudersa décide de porter plainte pour diffamation. Par ailleurs, la sportive a souhaité faire valoir que le contrat qu'elle avait signé n'était pas le seul. Plusieurs contrats entre elle et la ville de Lille avait été signés avant 2020 : « visiblement, mon accusatrice se moque de cette réalité et, souhaitant atteindre la majorité municipale, me salit au passage. »[24]