'Victor Verdier' | |
Rose 'Victor Verdier' | |
Type | Hybride remontant |
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Obtenteur | Lacharme |
Pays | France |
Année | 1859 |
Synonymes | 'Monsieur Victor Verdier' |
Issue de | Jules Margottin × Rosa ‘Safrano’ (d) |
Rusticité | 6b (d) |
Nom d'après | Victor Verdier |
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'Victor Verdier' est un cultivar de rosier obtenu en 1859 par le rosiériste français François Lacharme[1]. Il doit son nom au fameux obtenteur de roses, né en 1803 et mort en 1878, Victor Verdier. Ce rosier a servi l'hybridation de nombreuses variétés et est à l'origine de toute une famille de remontants peu ou non parfumés qui ont marqué leur époque par leur caractère très florifère et par leur habilité au forçage en serre[2] et qui ont permis ensuite l'obtention de premiers hybrides de thé[3]. Il est issu de 'Jules Margottin' (Margottin 1853) x 'Safrano' (Beauregard 1839)[4] et donc il s'agit du premier croisement utilisant un rosier thé ('Safrano') comme père, les hybrides de thé ayant alors un rosier thé comme mère. Cette lignée issue de 'Victor Verdier' est fort importante dans l'histoire de la culture de la rose.
Le rosier hybride remontant 'Victor Verdier' montre de grandes fleurs (50 pétales et 10 cm de diamètre) d'un rouge cramoisi tirant sur le rose foncé[5]. Elles sont très doubles et pleines en forme de coupe (25-40 pétales). Son buisson peut s'élever à 150 cm[4] pour une envergure de 90 cm[1]. Ce rosier n'est plus que rarement proposé dans les catalogues aujourd'hui.
Sa zone de rusticité est de 6b à 9b. Ses branches mortes ont besoin d'être supprimées[6]. Le rosier 'Victor Verdier ' apprécie les situations ensoleillées.
On peut l'admirer entre autres à l'Europa-Rosarium de Sangerhausen et à la roseraie du Val-de-Marne de L'Haÿ-les-Roses.
Parmi ses descendants, l'on peut distinguer