Verdelais | |||||
L'hôtel de ville (en 2009). | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Langon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Gironde | ||||
Maire Mandat |
Corinne Ribauville 2020-2026 |
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Code postal | 33490 | ||||
Code commune | 33543 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Verdelaisiens | ||||
Population municipale |
1 035 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 218 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 35′ 19″ nord, 0° 15′ 02″ ouest | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 103 m |
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Superficie | 4,75 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Saint-Macaire (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de l'Entre-Deux-Mers | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.verdelais.fr | ||||
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Verdelais est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
La commune de Verdelais se situe sur la rive nord (droite) de la Garonne, à 43 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 5 km au nord de Langon, chef-lieu d'arrondissement, et à 3,5 km au nord-ouest de Saint-Macaire, ancien chef-lieu de canton[1]. Elle constitue avec Saint-Macaire et Saint-Maixant l'unité urbaine de Saint-Macaire.
Les communes limitrophes en sont Semens au nord, Saint-Maixant à l'est et au sud et Sainte-Croix-du-Mont à l'ouest ; sur la rive gauche de la Garonne se trouve la commune de Toulenne au sud-ouest.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 820 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sauternes à 9,5 km à vol d'oiseau[5], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Verdelais est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Macaire, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[12] et 9 390 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (62,1 %), zones urbanisées (19,2 %), forêts (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), eaux continentales[Note 3] (2,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le sud-ouest du territoire communal est bordé, en dehors du bourg proprement dit, par la route départementale D10 qui relie Cadillac-sur-Garonne au nord-ouest à Saint-Maixant au sud-est en direction de Langon. Le village est desservi par la route départementale D120 qui commence à la précédente route et mène au nord à Semens et par la route départementale D19e6 qui permet de rejoindre la route départementale D19 qui traverse l'est de la commune et qui relie Saint-Maixant au sud à Saint-Germain-de-Grave au nord.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) dont l'accès no 3, dit de Langon, est distant de 6 km par la route vers le sud.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 18 km vers le sud-ouest.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 3,5 km par la route vers le sud-est, de Saint-Macaire sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. La gare de Langon présentant plus de trafic est distante de 5 km vers le sud.
Le territoire de la commune de Verdelais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne et le ruisseau le Galouchey. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1990, 1991, 1997, 1999, 2009, 2020 et 2021[20],[18].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des éboulements, chutes de pierres et de blocs[21]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 418 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 418 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Verdelais dérive d'un nom de personne de type *Verdulus, muni du suffixe à consonne sifflante de type basco-aquitain -aitze[24]. L'étymologie populaire est viridis lucus « forêt verte », mais dans ce cas les lois de la phonétique historique du gascon mèneraient à *Ber(t)luc/*Ver(t)luc, ou plutôt à Lucbert.
Ses habitants sont appelés les Verdelaisiens[25].
Le , le Cardinal Jean Pierre Ricard, Archevêque de Bordeaux, confie l'animation du sanctuaire aux religieux marianistes, Congrégation mariale fondée par le bienheureux Guillaume-Joseph Chaminade à Bordeaux en 1817.
En 1990 un petit musée d'art religieux a été ouvert dans une aile de l'ancien couvent sous l'égide d'une association présidée par le professeur Raymond Darricau ; il présente une grande diversité d'objets cultuels : importante collection d'ex-votos (dont des maquettes de bateaux du XIXe siècle), ornements, pièces d'orfèvrerie sacrée, tableaux, « manteaux de la vierge » et une copie de la Vierge à l'Enfant datant du XIIIe siècle qui est dans la basilique[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2021, la commune comptait 1 035 habitants[Note 4], en augmentation de 2,07 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).