Le Transfert de la capitale ivoirienne volonté d'Houphouët-Boigny, a été voté par l'Assemblée nationale et formalisé par la loi n° 83-242 du , rendue applicable par le décret n° 97-177 du signé par Henri Konan Bédié[1] et effective par la première construction (hôtel des députés). Le but est de transférer l'administration d'Abidjan à Yamoussoukro. Il s'agit d'une des priorités de Laurent Gbagbo qui a fortement stimulé le projet malgré la crise politico-militaire en Côte d'Ivoire. Le projet est confié à Pierre Fakhoury (avec son entreprise PFO), au Bureau National d'Études Techniques et de Développement (BNETD), à la société AFECC... Le projet est financé par l'état ivoirien et divers investisseurs (République populaire de Chine, etc.). Plusieurs villages devraient s'attendre à une cohabitation malgré le désaccord des chefs traditionnels comme le village de Bezro qui accueillera le Musée de la nature ou Kpangbasso qui accueillera le futur Sénat[2]

Le projet d'Houphouët

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Dès 1964, le président peut montrer des plans ambitieux et faire commencer à construire. En 1965, a lieu une journée, appelée plus tard la grande leçon de Yamoussoukro, où l'on fait visiter les plantations aux cadres de la nation, aux invités, les conviant à transposer au niveau de leurs propres villages, les efforts et réalisations agricoles menées à bien jusqu'ici. Et le , Houphouët offre ses plantations à l'État.

En mars 1983, Yamoussoukro (renommé en hommage à la Reine Yamousso dans les années 1930), est devenue la capitale politique et administrative de la Côte d'Ivoire, après, en un siècle, Grand-Bassam (1893-1900), Bingerville (1900-1933) et Abidjan (1933-1983), même si la majeure partie des activités économiques est toujours située à Abidjan.

Création d'emploi

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Ce projet devrait en tout créer 115 000 emplois, le transfert effectif de la capitale à Yamoussoukro va avant tout, créer du travail pour des centaines d’ouvriers des corps du bâtiment : maçons, menuisiers, électriciens, peintres, sans compter les milliers de manœuvres à qui les différents chantiers vont offrir une chance de travail et donc de revenus. Comme d’habitude, des maquis de fortune vont surgir comme des champignons pour nourrir tous ces travailleurs. Ces tenanciers de maquis vont se ravitailler en produits vivriers sur le marché local. Pour le grand bonheur des producteurs d’ignames, de bananes, d’aubergines, de tomates… les chantiers à venir vont avoir des effets induits et des retombées économiques non négligeables en offrant du travail et de l’argent aux populations de Yamoussoukro.

Raisons

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Événements

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En janvier 1978, Valéry Giscard d'Estaing y fait une visite.

Enfin, en 1993, Yamoussoukro accueille les Funérailles de Félix Houphouët-Boigny, Président-fondateur de la République de Côte d'Ivoire, de nombreux dirigeants de pays font le voyage : Idriss Déby, Mobutu, Omar Bongo, Jacques Chirac, François Mitterrand.

En , à Yamoussoukro, Alassane Ouattara est investi président de la République de Côte d'Ivoire.

Les réalisations

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L'Institut national polytechnique de Yamoussoukro

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Dans cette ville de grands travaux sont entrepris afin de regrouper les plus grandes écoles d'Afrique de l'Ouest grâce à l'Institut national polytechnique de Yamoussoukro qui se compose : (liste non complète)

Terminés

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En cours

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Bientôt

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Le nombre de chantiers devrait s'accroitre

Notes

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  1. (fr) Transfert de la capitale à Yamoussoukro : Le décret de Bédié qu’on vous a caché
  2. (fr) Côte d'Ivoire: Transfert de la capitale, Kpangbassou et Bezro pour la cohabitation
  3. (fr) Côte d'Ivoire/Chine : Transfert de la clé de la Maison des députés
  4. (fr) Transfert de la capitale/construction de logements économiques, des investisseurs italiens chez le chef de l'Etat