Tore Supra / WEST | ||
Administration | ||
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Pays | France | |
Ville | Saint-Paul-lès-Durance | |
Coordonnées | 43° 42′ 13″ nord, 5° 45′ 54″ est | |
Opérateur | Commissariat à l'énergie atomique | |
Spécifications techniques | ||
Type | Tokamak | |
Rayon majeur | 2,40 m | |
Rayon mineur | 0,72 m | |
Volume de plasma | 25 m3 | |
Histoire | ||
Date de mise en service | 1988 | |
Géolocalisation sur la carte : France
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Tore Supra est un des seuls tokamaks français en activité après l'arrêt du TFR (tokamak de Fontenay-aux-Roses) et de Petula (à Grenoble).
Son nom est dérivé de tore et supraconducteur, car Tore Supra est le seul parmi les grands tokamaks à disposer de bobines (aimants) supraconductrices, permettant de générer un champ magnétique important et sur une longue durée. Il est également le seul tokamak à pouvoir extraire en continu la puissance injectée dans le plasma grâce à des composants face au plasma refroidis par une boucle d'eau pressurisée[1],[2].
Tore Supra est situé à Cadarache, l'un des sites du CEA. Il a commencé son activité en 1988 et a pour objectif de produire des plasmas de longue durée ; il a détenu jusqu'à décembre 2021 le record de durée de fonctionnement continu pour un tokamak (6 minutes 30 secondes[3] et plus de 1 000 MJ d'énergie injectés puis extraits en 2003), et a permis de tester de nombreux équipements (paroi intérieure refroidie activement[2], bobines supraconductrices) qui seront utilisés dans son successeur : ITER.
À partir de 2013, Tore Supra subit un programme d'amélioration et de réaménagement pour transformer le tokamak en un nouveau nommé WEST (acronyme de l'anglais Tungstène (W) Environment in Steady-state Tokamak) qui a produit son premier plasma en [4], étape importante pour ITER[5].