Le tissu adipeux, masse grasse ou graisse corporelle, est un tissu conjonctif, ses cellules sont séparées par de la matrice extracellulaire. C'est en fait un tissu conjonctif contenant des cellules graisseuses, appelées « adipocytes ».
Il existe plusieurs sortes de tissus adipeux et également plusieurs couleurs :
Les cellules représentent la partie fonctionnelle spécifique du tissu (parenchyme). C'est un des plus grands réservoirs à énergie du corps humain. Il est constitué de graisse blanche et brune. Chez l'humain, le tissu adipeux est constitué à plus de 95 % de graisse blanche.
Le tissu adipeux contient également des préadipocytes, cellules souches adultes qui formeront des adipocytes en fonction de la balance énergétique, des conditions hormonales et de nutrition. D'autres types cellulaires sont présents : fibroblastes, macrophages, cellules sanguines et endothéliales ; cet ensemble de cellules constitue la fraction stromavasculaire du tissu adipeux (le stroma, au contraire du parenchyme, n'est pas spécifique du tissu).
Sur un sujet non obèse, le tissu adipeux est composé de 20 à 30 milliards d'adipocytes.
Chez la femme, le tissu adipeux blanc représente de 20 à 25 % de la masse totale tandis que chez l'homme, elle varie de 15 à 20 %[7].
On appelle cellulite un amas de graisse visible à la surface de la peau.
Le tissu adipeux apparait chez le fœtus au deuxième trimestre de la grossesse au niveau des joues, du cou, des épaules et des reins[8].
Le tissu adipeux sécrète de nombreuses hormones, les adipokines (leptine, TNF-alpha) et ces sécrétions semblent modulées par un répresseur de transcription, l'ICER[9]. Le tissu adipeux est aussi capable de transformer certaines hormones, en particulier des stéroïdes sexuels. Il est important de remarquer que la production adipocytaire est généralement dépendante du degré de développement du tissu adipeux, et donc qu’ils sont produits de manière inadéquate au cours de l’obésité.
Les individus sous-alimentés perdent une grande partie de leur graisse ainsi que de la masse musculaire, le corps utilisant ces tissus pour produire de l'énergie par catabolisme, ce qui permet aux fonctions vitales de rester actives (le système nerveux et les muscles du cœur, notamment).
Les omégas-6 augmentent la quantité de tissu adipeux blanc et empêchent la formation de tissu adipeux brun[10],[11],[12],[13].
La saturation des graisses (ou fatsat) est une technique permettant de supprimer le signal de la graisse en imagerie par résonance magnétique.
C'est une méthode qui utilise la légère différence de fréquence de résonance des protons des atomes d'hydrogène présents dans la graisse par rapport à ceux de la molécule d'eau. Cette différence est d'environ 220 Hz à 1,5 tesla. On envoie donc une radiofréquence dirigée spécifiquement sur la fréquence de la graisse afin de la saturer avant de recueillir le signal de la coupe.
Le plastron est un signe clinique découvert à la palpation de l'abdomen dans certaines pathologies infectieuses ou inflammatoires aigües (appendicite, péritonite, angiocholite) et correspondant à l'inflammation de la graisse épiploïque.
Le tissu adipeux blanc a quatre localisations selon les différentes fonctions qu'il exerce.
« These three types of adipose cells have many specific characteristics related to localization, cell composition (lipid droplet, mitochondria), function, pathways of homeostatic control, obesity related changes, and so forth »
« In addition, beige/brite cells have a gene expression pattern distinct from that of either white or brown fat cells. »