Un terrain constructible (ou terrain à bâtir) est un terrain susceptible d'être édifié, c'est-à-dire de supporter des constructions neuves.

Cela implique que le terrain :

En France

Chaque terrain est défini dans une zone particulière ( "U" pour Urbaine et "N" pour naturelle ;

L'ancien Plan d'occupation des sols (POS), le nouveau Plan local d'urbanisme (PLU) ainsi que la Carte communale déterminent la constructibilité des terrains.

La spéculation foncière est plus ou moins importante selon la notoriété environnementale, paysagère et culturelle d'un site, et/ou sa proximité avec divers services (offre de transports et alimentation notamment). Hors des villes et des zones périurbaines, les zones de sport d'hiver et le littoral sont concernées par une régulière augmentation des prix du foncier[1].

Selon la jurisprudence, « Le classement d’un terrain dans une partie urbanisée ne fait pas obstacle à ce qu’il le soit à l’avenir, dans une zone inconstructible ». Ce cas de figure est fréquent, notamment à la suite d'une modification du PLU, un terrain peut devenir non constructible[2].

Réglementation

Selon la nature de la zone, des contraintes doivent être observées concernant :

De plus, à une zone donnée peut être associée un Coefficient d'occupation des sols (COS), permettant de déterminer la taille maximale ou minimale de la surface bâtie réalisable (pour lutter contre le mitage des paysages et la périurbanisation).

Certaines règles s'appliquent à l'ensemble du territoire :

Conséquences fiscales

Le classement en « terrain à bâtir » a des conséquences en matière de calcul de la taxe foncière ou de droit de l'expropriation.

Notes et références

  1. Fiche thématique de l'observatoire du littoral sur le prix des terrains à bâtir dans les communes littorales métropolitaines en 2011
  2. Guide du Plan Local de L'Urbanisme : PLU annulé le terrain devient inconstructible, publié 02/03/2019

Voir aussi

Articles connexes