Cet article est une ébauche concernant un écrivain tunisien.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Tahar Guiga
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Père
Parentèle
Driss Guiga (cousin)Voir et modifier les données sur Wikidata

Tahar Guiga (arabe : الطاهر قيقة), né le à Sousse et mort le à Paris[1], est un écrivain tunisien.

Biographie

[modifier | modifier le code]

Originaire du village berbère de Takrouna, il est le fils d'Abderrahman Guiga, écrivain-folkloriste et l'un des premiers enseignants à s'intéresser à l'histoire des Hilaliens en Tunisie. Il est le cousin de Driss Guiga, homme politique qui devient ministre dans les gouvernements présidés par Habib Bourguiba.

Tahar Guiga étudie au Collège Sadiki de Tunis, établissement également fréquenté par son oncle Bahri où ce dernier est le camarade de classe et le meilleur ami de Tahar Sfar et Bourguiba.

Après des études supérieures en France puis à l'université d'Alger, Tahar Guiga décroche deux diplômes : l'un en littérature arabe et l'autre en littératures latine et grecque. Le début de sa carrière est similaire à celle de son père dans la mesure où tous deux travaillent dans l'enseignement secondaire. Guiga occupe pendant sa carrière divers postes administratifs au ministère de l'Éducation, ainsi qu'au ministère de la Culture. Il préside notamment le Centre culturel international d'Hammamet, plus connu sous le nom de Dar Sébastian, ainsi que le Festival international d'Hammamet à partir de 1967[2].

Pour lui rendre hommage, un espace touristique dédié à l'artisanat à Takrouna, son village natal, porte le nom de Rocher bleu[3], en référence à son recueil de nouvelles, Le Grand rocher.

Œuvres

[modifier | modifier le code]

Ses nouvelles sont le fruit d'une réflexion philosophique ayant pour but d'analyser la situation politique de l'époque. Il participe de cette façon à la transition vers une littérature néoclassique, celle de la génération bilingue de l'indépendance. Il publie plusieurs œuvres dont :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Guiga Tahar », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  2. « Historiques », sur hammamet.festival.8m.net (consulté le ).
  3. Jalel El Gharbi, « Une journée à Takrouna »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur babelmed.net, .

Liens externes

[modifier | modifier le code]