Subaru
logo de Subaru
illustration de Subaru

Création
Dates clés 1954 : première voiture
1968 : création de Subaru of America
Fondateurs Kenji Kita
Chikuhei Nakajima
Personnages clés Chikuhei Nakajima
Forme juridique SA
Slogan Confidence in Motion
Siège social Ōta, Gunma
Drapeau du Japon Japon
Direction Yasuyuki Yoshinaga (PDG)
Actionnaires Toyota (20 %)[1]
Master Trust Bank of Japan (5,40 %)
Japan Trustee Services Bank (4,38 %)
Mizuho Bank (2,05 %)
Suzuki Motor Corporation (1,75 %)
Activité Industrie automobile
Produits Voiture
Société mère Subaru
Effectif 13 883
Site web www.subaru.fr

Chiffre d'affaires en augmentation 2 879 milliards de ¥
(mars 2014 - mars 2015)[2]

Subaru (スバル?) est un constructeur automobile japonais, créé en 1953, faisant partie du groupe Subaru et connu par le grand public européen pour son modèle emblématique actuel Impreza puis la WRX. Son activité s'étend, pour une petite part, à l'aéronautique.

Origine du nom

Subaru est le nom japonais des Pléiades, un amas d'étoiles de la constellation du Taureau. Subaru signifie également « se réunir » en japonais. Six des étoiles de l'amas sont perceptibles à l'œil nu mais environ 250 peuvent être distinguées au télescope. Kenji Kita, premier président du groupe Fuji Heavy Industries (FHI), adopta ce nom pour la nouvelle marque automobile en référence au rachat par FHI de six des douze entreprises de la compagnie aéronautique Nakajima, lors de sa dissolution. Kita vit à travers le nom Subaru le symbole idéal pour exprimer l'unification de ces six entités au sein du groupe FHI.

Histoire

Nakajima Aircraft, qui mit au point de nombreux moteurs d’avion, prit le nom de Fuji Sangyo Co. Ltd. après la Seconde Guerre mondiale, puis de Fuji Heavy Industries.

Subaru Justy, alias Swift

En , Fuji Heavy Industries annonce un prototype automobile appelé P1, baptisé Subaru 1500 l'année suivante lors de son lancement. La voiture était dotée de la première structure monocoque japonaise. La 1500 cumulait les qualités, mais malheureusement les ventes durent être suspendues à cause des difficultés d'approvisionnement en équipements et surtout à cause des carences du réseau de distribution.

Néanmoins, elle a fourni une excellente base pour le développement les années suivantes, à partir de 1956, des modèles 360 et 1000. Cette année marqua le point de départ de la marque Subaru.

Subaru Justy de 1994

En 1958 Subaru lança un petit coupé, la 360, qui faisait appel aux technologies de réduction de poids et d’autres technologies utilisées dans l’aviation[3].

La Subaru 360 développait la puissance de 18 ch pour 385 kg. Le moteur EK31 consistait en un bicylindre deux temps de 356 cm3 (d’où son nom), placé à l’arrière du véhicule à l’instar de la Fiat 500 apparue quelques années plus tard. Elle pouvait atteindre la vitesse de 83 km/h.

Quatre ans plus tard, en 1962, apparut la Subaru 1000. C’est avec elle que commença la tradition du moteur à plat, encore perpétuée aujourd’hui. Plus grande (3,90 m contre 2,99 m), elle se montrait également plus puissante, son moteur 4-cylindres de 977 cm3 EA52 se targuant de 55 ch.

En 1965, Subaru exportait pour la première fois ses voitures aux États-Unis.

Subaru Ascent, 2018

En 2005, General Motors, qui possédait 20 % du capital, revend ses parts à Toyota, qui détient désormais 16,5 % du groupe Fuji Heavy Industries (FHI).Celui-ci prend le nom Subaru Corporation au [6].

En 2017, le PDG du groupe, Yasuyuki Yoshinaga, annonce qu'il va renoncer à son salaire de décembre à pour la livraison de véhicules non conformes à l'inspection finale[7].

Au niveau aéronautique, l'hélicoptère utilitaire militaire Subaru UH-2 basé sur le Bell 412 effectue son premier vol le 19 mai 2022[8].

Slogan


Rallye

Article détaillé : Subaru World Rally Team.
La Subaru Legacy de compétition lors des rallyes de 1990 à 1993

Après quelques engagements anecdotiques de copiage sur le groupe BMW, une Subaru Leone turbo en rallye-raid rejoint le WRC en 1990 avec la Subaru Legacy.

L'année suivant son lancement, la Legacy participe au Safari Rally avec cinq véhicules dans le groupe A et un dans le groupe N. Les débuts sont prometteurs avec une 6e place en groupe A et une 8e place en groupe N.

Par la suite, Subaru finit en tête huit fois d'affilée dans le groupe N. En 1991, Subaru termine 3e au rallye de Suède.

En 1992, l'équipe Subaru décroche la 2e place au rallye de Suède et termine 2e et 6e au rallye britannique. Puis en 1993, la Legacy remporte la 1re place au rallye de Nouvelle-Zélande.

L'histoire de l'Impreza dans le rallye débute en 1993. Elle a été introduite en championnat du monde des rallyes pour remplacer la Legacy. Avec un empattement plus court, plus légère, et dotée du même moteur, sa vivacité et son agilité sont en nette hausse par rapport à sa devancière.

L'homologation en Groupe A imposant de produire au moins 2 500 exemplaires d’un véhicule de série pour en extrapoler une version course, Subaru commercialise une version très performante de son Impreza : la WRX (ou GT Turbo en France). Moteur 4 cylindres à plat turbocompressé de 2 litres de cylindrée et 16 soupapes, une transmission intégrale (50/50) permanente et un physique aguicheur : aidé par ses victoires en WRC, le mythe Impreza est né.

Subaru remporte trois fois de suite le titre constructeur avec son modèle Impreza, successivement en 1995, 1996 et 1997 et trois fois le titre pilote en 1995 (Colin McRae), 2001 (Richard Burns) et 2003 (Petter Solberg). Les succès de Subaru en rallye ont eu des répercussions réelles sur les ventes de l’Impreza, qui représente plus de 50 % des Subaru vendues.

En 1997, l'Impreza est passée à la nouvelle règlementation World Rally Car du championnat du monde des rallyes, devenant la première voiture de ce type à remporter un rallye mondial (Rallye Monte-Carlo avec Piero Liatti).

Le modèle Impreza a été aligné dans ces trois générations successives : GC/GF/GM (1993 à 2000), GD/GG (2001 à 2008) et finalement GE/GH/GR (2008). Après 19 années de présence au plus haut niveau du rallye, Subaru World Rally Team se retire du championnat du monde à la fin de l'année 2008, en raison des résultats mitigés des dernières années et d'un contexte financier délicat.

On retrouvera tout de même des Subaru en rallye durant les années qui suivront dans des championnats de plus petites envergures et très représentées dans les équipes amateurs et semi-professionnelle.

Officiellement, la Rally Team USA et Subaru Motorsport (au Canada), participeront en Championnat des rallyes canadiens[9] et en Championnat des rallyes américains (notamment piloté par Travis Pastrana et Ken Block en 2021) engageant des Subaru WRX (VA) et remportant plusieurs titres constructeurs (3 titres au Canada et 6 titres aux USA entre 2008 et 2015). Les voitures sont extrêmement différentes entre les deux championnats. Si aux USA, la Subaru WRX est proche et digne d'une version de WRC moderne (elle ressemble à sa sœur du Gymkhana 2020), la version au Canada est une WRX STI basé sur une version de route modifié pour l'allégement et la performance ainsi que pour rencontrer les normes de sécurité pour s'engager.

En 2015, le règlement des rallyes américains et canadiens change et le championnat constructeur disparait. Seuls les titres pilotes sont considérés. Subaru demeurera tout de même présent officiellement avec sa division Subaru Motorsport en Amérique du Nord malgré quelques absences en cours de saison 2018 au Canada. Subaru reste également le principal commanditaire du Rallye Canadien.

On retrouvera Subaru Motorsport USA en championnat de rallycross en catégorie « ARX ». Il y engage la Subaru WRX et partiront en 2020 après la refonte des championnats de Rallycross qui annule le championnat ARX sur un titre de champion des constructeurs en 2019. En 2021, Subaru, Nitro Circus et Travis Pastrana mettent sur pied le remplaçant de l'ARX hors championnat FIA : le Nitro RX.

Formule 1

En 1990, Subaru, qui vient de prendre 51 % des parts de l'écurie Coloni, souhaite s'engager en Formule 1 pour démontrer son savoir-faire technique en compétition de haut niveau. Toutefois, n'étant pas en mesure de développer un moteur de F1 dès le début du championnat, il sous-traite un Flat 12 à Motori Moderni en attendant de développer son propre V12 pour le courant de la saison. Après des premiers résultats désastreux (huit non-préqualifications en autant de GP), Subaru, conscient de s'être fourvoyé et ne voulant pas ruiner sa réputation sportive, abandonne le projet.

Subaru F12 Moteur engagé en 1990 : 12 cylindres à plat à 180°, 4 arbres à cames en tête, 5 soupapes par cylindre, injection directe. Cylindrée : 3 500 cm3, longueur : 668 mm.

Écurie ayant couru en Subaru : Coloni (1990).

Caractéristiques des produits

Les Subaru se distinguent des autres voitures par leur groupe motopropulseur original. Les modèles Subaru sont pour la plupart mus par des moteurs « boxer ». Dans cette configuration plus efficace que les précédentes, les cylindres sont opposés horizontalement, à quatre ou plus rarement six cylindres, placés en porte-à-faux avant (en avant des roues avant) et reliés à une transmission à traction avant seulement à prise constante. Cette configuration à pour avantage de rabaisser le centre de gravité de leurs modèles (et ce notamment pour les modèles sportifs) ce qui a pour effet d'améliorer la tenue de route. Les modèles à boîte manuelle disposent d'un différentiel central avec visco-coupleur alors que le système de la boîte automatique est constitué d'un embrayage multidisque à contrôle électronique. Liste des moteurs Subaru

Longtemps associées à une image plutôt terne, en raison des premiers modèles plus renommés pour leur durabilité que pour leur performance, les Subaru projettent une tout autre image grâce aux nombreuses victoires de la marque en Championnat du monde des rallyes. Les Subaru vendues actuellement en Europe et en Amérique du Nord sont presque toutes équipées d'une transmission intégrale, spécialité de la marque depuis les années 1970. De nombreux moteurs de la gamme sont équipés de turbocompresseur.

Certaines Subaru comme les Impreza WRX STi sont équipées du Driver Control Centre Differential (DCCD). Le DCCD est un système de contrôle du différentiel central qui gère la répartition du couple entre le train avant et arrière. Le conducteur peut choisir le mode de fonctionnement du DCCD, avec un mode automatique et 6 réglages manuels. Depuis 2008, la répartition du DCCD a été largement améliorée et il dispose de 3 modes automatiques.

Modèles actuels

Siège social de Subaru à Tokyo.

Modèles anciens

Subaru Justy III
Subaru Justy IV

Concept cars

Notes et références

  1. Yohann Leblanc, « Toyota désormais propriétaire de 20 % de Subaru », L'Automobile Magazine,
  2. (en) Fuji Heavy Industries ltd. Business Segment Information [PDF]
  3. « https://www.hemmings.com/blog/2016/08/12/1958-subaru-360-recognized-as-milestone-by-the-japan-society-of-mechanical-engineers/ », sur www.hemmings.com (consulté le )
  4. « Emil Frey France : Importateur Mitsubishi Motors, Subaru et Ssangyong », sur Emil Frey France (consulté le )
  5. « Subaru STI E-RA, un concept de sportive électrique de 1.088 chevaux », sur Turbo.fr (consulté le )
  6. About Subaru Group Site officiel Subaru au 16/12/2017
  7. BFM BUSINESS, « Le PDG de Subaru renonce à son salaire pour s'excuser d'un scandale de véhicules non conformes », sur BFM BUSINESS (consulté le )
  8. https://www.subaru.co.jp/news-en/2022_05_23_142627/
  9. « Rallyes canadiens - Subaru et le sport automobile - Subaru Canada », sur www.subaru.ca (consulté le )
  10. Bouchaala Faris, « Subaru Solterra : prix, autonomie et disponibilité chez Subaru Belgique-Luxembourg », sur MOTORS ACTU, (consulté le )
  11. Vanhouche Sébastien, « Top 5 des nouveautés du salon de Tokyo ! », Vroom,
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