Sorapong Chatree
Sorapong Chatree en 2007 à la rétrospective de Cherd Songsri
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
BangkokVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

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Sorapong Chatree (en thaï : สรพงษ์ ชาตรี ou Pittaya Tiamswate, พิทยา เทียมเศวต, né le dans le district de Maha Rat situé dans la province d'Ayutthaya et mort le à Bangkok[1]) est un acteur[2] thaïlandais.

Sorapong Chatree[3] est avec Mitr Chaibancha (มิตร ชัยบัญชา), Sombat Methanee (สมบัติ เมทะนี) et Tony Jaa (พนม ยีรัมย์) l'un des plus populaires acteurs du cinéma en Thaïlande.

Introduction

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Sorapong Chatree est un des acteurs les plus prolifiques au monde, ayant tourné dans presque 600 films et près de 100 soap opera (romans-savons) : en 1983, par exemple, il joue dans pas moins de 61 films. Il est légèrement devancé par Sombat Metanee dans ce domaine.

Biographie

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Sorapong Chatree a été novice (เณร : jeune bonze) pendant huit ans de l'âge de onze ans à dix-neuf ans.

En 1969, il commence à tourner dans des films comme figurant, étant payé 30 à 40 baht par jour. Sa voix dans les films était alors souvent différente car elle était doublée (souvent par Rong Khaomounkhadi) (films 16 mm en couleur sans bande son).

Sorapong Chatree participe à presque tous les films de Chatrichalerm Yukol [4]avec sa vraie voix dès son premier rôle d'acteur principal dans le film Out of the darkness (มันมากับความมืด / Mun ma gub kwam mud /It Comes Out of the Darkness) (1971), le premier film de science-fiction thaïlandais (films 35 mm en couleur avec bande son)[5].

Entre 1977 et 1990, il aurait tourné plus de 30 films par an dont de nombreuses apparitions dans des films hongkongais[6] (emploi du conditionnel car en réalité les films hongkongais étaient à l'époque souvent des films piratés mélangeant plusieurs bobines de films pour en faire un nouveau[7]). Il aurait donc ainsi participé à près de 500 films; il est aussi acteur dans de nombreuses séries TV thaï (dont la série Naresuan).

De 1977 à 1985, Sorapong Chatree joue avec l'actrice Naowarat Yuktanan dans près de 100 films ; et de 1979 à 1989, il joue aussi avec l'actrice Jarunee Suksawat dans près de 50 films : après le duo Mitr Chaibancha et Petchara Chaowarat des années 1960 et le duo Sombat Metanee et Aranya Namwong des années 1970[8], ce sont les nouveaux couples acteur / actrice vedettes du cinéma thaïlandais (Ensuite succédera le couple vedette Santisuk Promsiri et Jintara Sukapat (ou Chintara Sukapatana))[9].

Sorapong Chatree a subventionné dès 2001 la construction d'un temple bouddhiste près de Khorat.

Filmographie

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Drama

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Notes et références

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  1. ↑ [1], sur dailynews.co.th
  2. ↑ « Sorapong Chatree », sur premiere.fr, Première (Magazine)
  3. ↑ Jean-Loup Passek, Dictionnaire du cinéma, Paris, Larousse, , 850 p. (ISBN 2-03-512317-8), Thaïlande page 749
  4. ↑ Adrien Gombeaud (sous la direction de), Dictionnaire du cinéma asiatique, Paris, nouveau monde (éditions), , 640 p. (ISBN 978-2-84736-359-3), page 600 (Article Chatrichalerm Yukol)
  5. ↑ (en) « Actor, national artist Sorapong Chatree dies », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  6. ↑ « Crocodile Fury », sur nanarland.com
  7. ↑ « Bad Ninjas », sur nanarland.com
  8. ↑ (en) Philip Jablon, « Keeping the alive story », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  9. ↑ (fr + en) Collectif, Thai Cinema : Le cinéma thaïlandais, Asiexpo Edition, , 256 p. (ISBN 978-2-9528018-0-5), Fin d'un Mitr par Bastian Meiresonne pages 25 à 34 (page 29)
  10. ↑ (en) Mary J. Ainslie et Katarzina Ancuta (Eds), Thai Cinema : The Complete Guide, I.B. tauris, , 288 p. (ISBN 978-1-78831-141-0), Chapitre 2 Les premiers films Article His name is Khan
  11. ↑ Festival des 3 continents de Nantes, « La Cicatrice », sur 3continents.com,
  12. ↑ (en) Kong Rithdee, « Not the usual fare », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  13. ↑ (en) Kong Rithdee, « The pastoral romance returns », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  14. ↑ Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul, « A Town in Fog », sur cinemas-asie.com,
  15. ↑ Festival des 3 continents de Nantes, « Les bambous rouges », sur 3continents.com,
  16. ↑ Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul, « Les Bambous rouges », sur cinemas-asie.com,
  17. ↑ Dictionnaire du cinéma, Paris, Larousse, , 850 p. (ISBN 2-03-512317-8), Thaïlande page 749
  18. ↑ (en) Thanapol (Lamduan) Chadchaidee, Fascinating Folktales of Thailand, , 275 p. (ISBN 978-616-245-055-6, lire en ligne), Conte 9 Krai Thong pages 29 à 32
  19. ↑ (th) « หอภาพยนตร์ จัดเทศกาลภาพยนตร์ครั้งพิเศษ เพื่อรำลึกถึงผู้จากไป », sur matichon.co.th, Matichon,‎
  20. ↑ (th + fr) Wanee Pooput et Michèle Conjeaud (préf. Gilles Delouche, ill. Thumwimol Pornthum), Pratique du thaï, vol. 2, L'Asiathèque - maison des langues du monde, , 352 p. (ISBN 978-2-36057-012-6), Leçon 4 - Kraithong pages 44 à 49
  21. ↑ (en) « Thai cultural history preserved on film », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  22. ↑ Festival des 3 continents de Nantes, « Le gardien d'éléphant », sur 3continent.com,
  23. ↑ (en) « A river runs through it », sur nationmultimedia.com, The Nation (Thailand),
  24. ↑ « Bangkok en bref (King Naresuan et Suriyothai) », sur lepetitjournal.com, Le Petit Journal de Bangkok,
  25. ↑ « Entre films subversifs et films patriotiques, la junte fait le tri », sur lepetitjournal.com, Le Petit Journal de Bangkok,
  26. ↑ (en) Far East Film Festival (Udine), « Bangkok Knockout », sur fareastfilm.com,
  27. ↑ (en) Terry Fredrickson, « Movie "Abat" banned by Culture Ministry », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  28. ↑ Aliosha Herrera, « Enfer et fantômes d'Asie », Les Cahiers du cinéma, no 743,‎ , p. 88

Liens externes

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