Sidiki Bakaba
Nom de naissance Sidiki Bakaba
Naissance (75 ans)
Abengourou, Côte d'Ivoire
Nationalité Drapeau de la France Française
Drapeau de la Côte d'Ivoire Ivoirienne
Profession Acteur
Réalisateur
Metteur en scène
Films notables Bako, l'autre rive
Le Professionnel
L'Aventure ambiguë
Camp Thiaroye

Sidiki Bakaba, né le en Côte d'Ivoire, est un acteur, réalisateur, cinéaste, metteur en scène[1] et ambassadeur culturel franco-ivoirien.

Biographie

Sidiki Bakaba commence ses études dans la ville d'Abengourou situé à l'Est de la Côte d'Ivoire de 1955 à 1960, avant de suivre sa formation à l'École nationale d'art dramatique d'Abidjan[2]. Il joue des rôles dès son jeune âge. A treize ans, il joue dans Un nommé Judas, Papa Bon dieu (Louis Sapin), Un client sérieux. Après ses études , il enseigne l'expression corporelle à l'Institut National des Arts d'Abidjan, aujourd'hui INSAAC[2]. Il effectue des stages de formation au Living Theatre et auprès de Grotowski. Il fait la rencontre de Yvette Ayala en 1975 qui devient son épouse qui passe de fonctionnaire de l'Etat de France à conseillère à la présidence et détachée auprès du DG Directeur Général du Palais de la culture d'Abidjan en la personne de son conjoint Sidiki Bakaba comme directrice administrative. En exil depuis la crise post-éléctorale ivoirienne de 2011, il perd sa femme le en France[3].

Il connait une importante carrière d'acteur, entre l'Europe et le continent africain, entre le théâtre et le cinéma où il est dirigé par des artistes reconnus (Patrice Chéreau, Claude Régy, Jean-Marie Serreau, Sembène Ousmane, etc). Parallèlement, il met en scène de nombreuses pièces et réalise des films de fiction tels que Les Guérisseurs (1988) qui remporte le prix de la meilleure musique au Festival du Cinéma Francophone, mais aussi la Voix de l'espoir au FESPACO de Ouagadougou en 1989. Il réalise parallèlement des courts-métrages, dont Le Nord est tombé sur la tête (1985-1998) pour la chaîne TV5, La Parole (1992) ou encore L'Anniversaire de Daymios (novembre 1992), puis des documentaires Cinq siècles de solitude, la victoire aux mains nues en 2002.

Sa réalisation, Roues libres, lui permet de remporter le prix du meilleur scénario au festival d'Amiens en 1998 et d'être présenté sur la chaîne ARTE.

Sidiki Bakaba devient directeur du Palais de la culture d'Abidjan à Treichville de 2000 à 2011. Il dirige aussi l’Actor Studio (école de formation d'acteur au sein du palais qu'il a créé).

Lors de la crise post-électorale de 2011, il se retrouve piégé et blessé dans la résidence présidentielle qui se trouve assiégée par les bombardements de l'armée française[4].

Il est le père du concepteur de jeux vidéo Dinga Bakaba[5].

Formation et études

Enseignement

Divers

Distinctions

Théâtre

Comédie

Mises en scène

Mise en scène et comédien

Théâtre filmé, Mise en scène et rôle principal

Filmographie

Acteur

Réalisateur - Fiction long-métrage

Documentaires - Long-métrage

Télévision

Documentaires

En préparation

Réalisateur - Documentaires -Fiction
Longs-métrages - Fiction

Références

  1. « En sol majeur - Sidiki Bakaba », sur RFI, (consulté le )
  2. a et b Richard Bonneau, Écrivains, cinéastes et artistes ivoiriens : aperçu bio-bibliographique, Abidjan; Dakar, NEA, , 175 p. (lire en ligne), pp. 32-33.
  3. « Scandale/ Roulé dans la farine par Alassane Ouattara, Sidiki Bakaba appelle au secours de son épouse malade: "Ayala risque de mourir..." », sur Ivoirebusiness.net, (consulté le )
  4. Article slateafrique.com du 06/04/2011.</ref Article grioo.com du 11/04/2011.
  5. Pierre Trouvé, « Dinga Bakaba : de « Dishonored » à « Deathloop », le jeu vidéo sans formatage », sur Le Monde, .

Bibliographie