Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2010). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Le fond de cet article biographique est à vérifier ().

Améliorez-le ou discutez des points à vérifier. Si vous venez d’apposer le bandeau, merci d’indiquer ici les points à vérifier.

Serge Maheshe
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Décès
Nationalité
Activité

Serge Maheshe est un journaliste et secrétaire de rédaction à Radio Okapi (Bukavu) en République démocratique du Congo, assassiné de trois balles dans la nuit du , à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.

Biographie

Licencié en droit de l’Université catholique de Bukavu, âgé de 31 ans, marié, père de deux enfants, Serge Maheshe, a fait ses preuves dans la couverture de l’actualité en zone de conflit et dans des situations tendues. Parlant le français, l’anglais, le swahili, le lingala et plusieurs dialectes du Sud-Kivu, Serge Maheshe a couvert l’actualité en Ituri, à Goma, à Kisangani, à Kinshasa, à Uvira, sur les hauts plateaux de Minembwe et à Bukavu son poste d’attache. Engagé pour la paix, Serge a marqué de sa présence l’actualité nationale congolaise dominée par divers conflits armés. Mais aussi par l’engagement de la population vers la démocratie, l’État de droit et la fin de l’insécurité.

Par ses reportages sans complaisance, l’absence de la peur malgré les réalités et les dangers de la région des grands lacs en général et de la province du Sud-Kivu en particulier, il s'était forgé une bonne réputation et une grande popularité tant auprès de la population congolaise que de ses pairs de la presse. Ces derniers lui rendront divers hommages à Bukavu et dans la capitale congolaise Kinshasa les jours qui ont suivi le fatidique de son assassinat. Le courage dont il faisait preuve dans ses reportages lui vaudra nombreuses menaces de mort depuis 2004 jusqu'à un mois avant sa mort ou il fut menacé devant sa maison par des éléments de la garde présidentielle congolaise a Bukavu.

Les amis de la justice tant nationaux qu'internationaux, sa famille, ses enfants et ses amis, sont jusqu'à ce jour reste sur leur soif de justice par rapport à son assassinat. La cour militaire de Bukavu n'affichera au long du premier procès ainsi que de celui en appel, aucune volonté au niveau de l'exploitation des multiples pistes et éléments crédibles.

Un rapport des Nations unies (cf. liens externes) sur les procès relèvera:

Sa courte vie interrompue étant la preuve que pour le Congo le changement est possible comme il le disait "Je crois que nous pouvons faire des miracles dans ce pays".

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes