Comme d'autres populations du sud-ouest congolais — quoique généralement moins connus —, ils pratiquent l'art de la statuaire en bois[6].
Les couples funéraires eteti étaient placés sur les tombes de personnages importants, à titre commémoratif, mais ne détenaient aucun pouvoir spirituel ou magique. Comme ils étaient exposés aux intempéries, leur durée de vie était réduite et ils sont donc devenus extrêmement rares. On retrouve ces paires funéraires chez différentes cultures mongo-occidentales (dont les Sengele font partie), mais encore davantage plus au nord, par exemple chez les Gobu de la République centrafricaine[2].
↑(en) Emizet Francois Kisangani, Scott F. Bobb, Historical Dictionary of the Democratic Republic of the Congo, Scarecrow Press, 2009, p. 475 (ISBN9780810857612)
Ilonga Bosɛngɛ, « Les titres de noblesse chez les Basengele : une étude morpho-sémantique », Annales Aequatoria, vol. 15, , p. 247-267 (JSTOR25837153)
Mpase Nselenge Mpeti, L'évolution de la solidarité traditionnelle en milieu rural et urbain au Zaïre : le cas des Ntomba et des Basengele du Lac Mai-Ndombe (préface de Jan Vansina), Presses Universitaires du Zaïre, Kinshasa, 1974, 284 p.
Jean Omasombo Tshonda, Mai-Ndombe : Mosaïque de peuples établie sur un patrimoine naturel, Tervuren, Musée royal de l’Afrique centrale, , 624 p. (ISBN978-9-4926-6955-1)
Julien Volper, La part de l’ombre, Paris, , 176 p. (ISBN9782370741455)