SdKfz 251
Image illustrative de l’article Sd.Kfz. 251
SdKfz 251/3 (version « commandement ») de la 8e Panzerdivision, France, 1940 : discussion entre les généraux Guderian et Kuntzen.
Caractéristiques générales
Équipage 12 (les données qui suivent sont celles de l'Ausf C)
Longueur 5,80 m; 5,98 m pour l'Ausf D
Largeur 2,10 m
Hauteur 1,85 m; 1,75 m pour l'Ausf D
Masse au combat 7,80 tonnes ; 8 tonnes pour l'Ausf D
Blindage (épaisseur/inclinaison)
Blindage 14,5 mm en frontal, 8 mm en latéral et arrière; 15 mm en frontal pour l'Ausf D
Armement
Armement principal varie (voir texte)
Armement secondaire varie (voir texte)
Mobilité
Moteur un Maybach HL 42 6 cylindres
Puissance 100 ch (74,6 kW)
Suspension Half track
Vitesse sur route Maximal

Sd.Kfz. 251 Ausf. A, B, C : 50 km/h Sd.Kfz. 251 Ausf. D : 52,5 km/h

Sur route : 30 km/h

Vitesse tout terrain 10 km/h
Pente franchissable Sd.Kfz. 251 Ausf. A, B, C : 20°
Sd.Kfz. 251 Ausf. D : 24°
Puissance massique Sd.Kfz. 251 Ausf. A, B, C : 11,8 ch/tonne
Sd.Kfz. 251 Ausf. D : 11,7 ch/tonne
Autonomie 300 km sur route
Autonomie tout terrain 150 km

Le Sonderkraftfahrzeug 251 (Schützenpanzerwagen Sd.Kfz. 251) (en français : « véhicule spécial à moteur no 251 ») était un véhicule militaire blindé allemand semi-chenillé de combat, construit et utilisé de 1939 à 1945.

Sa classification dans l'armée de terre allemande correspond à Schützenpanzerwagen (SPW, Véhicule blindé d'infanterie).

Il était essentiellement destiné à équiper les Panzerdivision et les unités de Panzergrenadier, et partageait de nombreux éléments mécaniques avec le Sd.Kfz. 7.

Historique

Emblématique photo de la campagne de en France : le général Heinz Guderian, le spécialiste des panzers, dans son Sd.Kfz. 251/3 de communication et de commandement.

Le premier prototype voit le jour en 1938, la construction en série commence début 1939, les premiers engins furent attribués à la 1re Panzerdivision[1].

Il en fut produit avec quatre caisses différentes, de A à D, avec à chaque fois le souci d'en simplifier la fabrication. Sur ces caisses furent adaptées différents matériels et armes, pour un total de 22 versions du Sd.Kfz. 251.

L’idée initiale qui mena au 251 fut de disposer d’un véhicule apte à suivre les Panzer, et pouvant transporter un peloton d’infanterie sur le champ de bataille, le protégeant des tirs d'armes légères et des éclats d'obus. Finalement, en moyenne, le blindage fera 8 mm d'épaisseur, sauf pour le nez de 14,5 mm et le capot de 10 mm ; le plancher de 5,5 mm était insuffisant pour résister à une mine. L’absence de toit rendait l'engin vulnérable aux tirs de l'aviation, aux jets de grenades, aux projectiles de mortiers… Malgré ses défauts, le 251 s’avéra efficace, s'adapta aux exigences des combats, mais sa production fut modeste et il ne put profiter à l'ensemble des Panzergrenadier, qui restèrent largement tributaires des camions. Il était prévu de le remplacer courant 1945, ou en 1946, par un véhicule de combat d'infanterie entièrement chenillé, basé sur le châssis du Panzer 38(t), et qui aurait pris le nom de Kätzchen.

Après guerre, la Tchécoslovaquie fabriqua sa propre version du 251, sous le nom de OT-810. Elle était cependant pourvue d'un nouveau moteur, et comportait plusieurs modifications, dont la possibilité d'adapter un toit amovible au-dessus du compartiment de combat.

Le premier type de caisse (A) fut fabriqué à un nombre réduit d’exemplaires début 1939, et doté d'un moteur Maybach HL 38 TUKRRM. Il est remplacé par la version B la même année. La version C apparut au printemps 1941, le véhicule étant doté d'un moteur Maybach HL 42 TUKRRM jugé plus fiable. Il fut construit en grand nombre, mais restait toujours complexe à assembler, notamment en raison de ses nombreuses plaques de blindage inclinées, censées accroître la protection contre les tirs d’armes légères. La version D apparut courant 1943 : les lignes de la caisse sont épurées au maximum, les soudures sont réduites de 50 %, le blindage du compartiment moteur s'épaissit légèrement. Ce modèle est facilement identifiable, grâce entre autres à son arrière droit incliné, et parce-que sont présents des compartiments de stockage sur toute la longueur extérieure des flancs du compartiment de combat. Le total des Ausf A, B et C construits fut de 4650, l'Ausf D étant produit à 10 500 exemplaires[2].

Bien que conçu pour manœuvrer en tout-terrain, ce véhicule était toutefois sujet à certaines limitations dans ses évolutions, parce que les roues avant n’avaient pas de motricité. Le train de roulement chenillé était cependant sophistiqué, ce qui en ralentissait la production et nécessitait un entretien régulier.

La version standard du transporteur de troupes était équipée de deux mitrailleuses MG34 pour les caisses A,B et C, de deux MG42 pour l'Ausf D. Une des armes était montée à l’avant du compartiment ouvert, au-dessus et derrière le conducteur. Une seconde mitrailleuse était généralement montée sur l’arrière de la caisse.

Variantes

Pause autour d'un Sd.Kfz. 251/3, Russie, .
Sd.Kfz. 251 de l'Afrikakorps ().

Il y eut 22 variantes officielles de ce véhicule, sans compter les transformations et aménagements effectués sur le terrain par les troupes.

À la fin du conflit, quelques-uns furent dotés d'un équipement de vision nocturne FG 1250. Ces Sd.Kfz furent renommés "Falke" (Faucon).

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sd.Kfz. 251 » (voir la liste des auteurs).
  1. Site internet https://m.2eguerremondiale.fr __ "Sd.Kfz. 251".
  2. (en) « 2eguerremondiale.fr », sur 2eguerremondiale.fr (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes