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Les Samos ou Samoghos sont une population d’Afrique de l’Ouest de cultivateurs et lutteurs vivant à l’ouest du Burkina Faso, au nord de la Côte d'Ivoire (notamment dans la ville de Boundiali) et au sud-est du Mali (terre de l’ancien Empire du Mali) Ils occupent la région de la boucle du Mouhoun ayant pour capitale Dédougou, dans laquelle ils cohabitent avec une ethnie voisine (les Dafing). Leur langue les rattache au groupe mandée. Ils pratiquent très proportionnellement l’islam et le christianisme et le culte des ancêtres.

Histoire

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Les Samo ont pour parenté à plaisanterie les Mossi. Les Samos sont descendants des Malinkés.Ce qui explique les similitudes linguistiques avec les malinké présents au Mandé ainsi que les patronymes identiques. Durant les deux guerres mondiale un très grand nombre de Samos furent soldats parmi les « tirailleurs sénégalais » pour venir en aide à la puissance coloniale française. Sangoulé Lamizana, ancien président burkinabè, est connu pour avoir été membre des tirailleurs sénégalais lors de la Seconde Guerre mondiale.

Ethnonymie

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Selon les sources et le contexte, on observe de multiples formes : Don, Matya, Matye, Maya, Ninisi, Saman, Samogo, Samorho, Samoro, Samorrho, Samos, Sanan, Saneno, Sane, San, Sanu, Semou[1].

Langues

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Ils parlent le samo ou le san, un ensemble de langues mandées[2].

Culture

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Masques

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Musique

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Personnalités

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Joseph Ki-Zerbo

Parmi les personnalités d'origine samo figurent notamment deux anciens présidents de la Haute-Volta, le colonel Saye Zerbo[4] et le général Sangoulé Lamizana[5], ainsi qu'Alfred Simon Diban Ki-Zerbo, réputé être le « premier Chrétien de Haute-Volta », père de l'historien et homme politique Joseph Ki-Zerbo[6], codirecteur de l'Histoire générale de l'Afrique commanditée par l'UNESCO.
Le Premier ministre du Burkina Faso (nommé le ), Paul Kaba Thiéba, est lui aussi d'origine samo[7].

Patronymes

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Les patronymes Samo les plus courants :

Koussoube, Zerbo, Ki, Ky, Toé, Paré, Gnamou, Kawané, Garané, Dié, Mossé, Kinané, Dalla, Yélémou, Toni, Dao, Drabo, Karambiri, Sermé, Dembélé, Tiama, Foro , Zan, Gnoumou, Tièrè, Djénika(Djiniga), Bello, Sérémé, Warama, Djiré, Ouaro, Kambiré, Borro, Lamizana, Thieba, Sou, Youanè, Tiegnan, Konané, Zouri, Koné, Kouma, Koussé, Koussoubé, Folané, Yalé,etc.

Notes et références

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  1. Source BnF [1]
  2. (en) Fiche langue[stj]dans la base de données linguistique Ethnologue. ; (en) Fiche langue[sym]dans la base de données linguistique Ethnologue. ; (en) Fiche langue[sbd]dans la base de données linguistique Ethnologue.
  3. a b c d e f g h i j et k Tropenmuseum
  4. Claudette Savonnet-Guyot, État et sociétés au Burkina, Karthala, Paris, 1986, p. 171 (ISBN 9782865371488)
  5. Pierre Englebert, La révolution burkinabé, L'Harmattan, Paris, 1986, p. 43 (ISBN 9782296382220)
  6. Florian Pajot, Joseph Ki-Zerbo : Itinéraire d'un intellectuel africain au XXe siècle, juin 2004, p. 20
  7. « Premier ministère : Paul Kaba Thiéba s’impose dans un court sprint », lesechosdufaso.net, 7 janvier 2016, [lire en ligne]

Voir aussi

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Bibliographie

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Filmographie

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Articles connexes

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Liens externes

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