16e arrt
Rue de Chaillot
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Rue de Chaillot vue de la rue Freycinet.
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Situation
Arrondissement 16e
Quartier Chaillot
Début Avenue Pierre-Ier-de-Serbie et rue Freycinet
Fin Rue Jean-Giraudoux et avenue Marceau
Morphologie
Longueur 320 m
Largeur 12 m
Géocodification
Ville de Paris 1682
DGI 1680
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Chaillot
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Rue de Chaillot
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La rue de Chaillot se trouve dans le 16e arrondissement de Paris.

Situation et accès

Cette rue d'une longueur de 320 mètres est située dans le quartier de Chaillot et commence au 9, avenue Pierre-Ier-de-Serbie et au 16, rue Freycinet et finit au 1, rue Jean-Giraudoux et au 37, avenue Marceau.

Origine du nom

Elle porte le nom de la principale rue de l'ancien village de Chaillot.

Historique

C'était à l'origine la principale rue de l'ancien village de Chaillot, dont le prolongement vers l'est menait au village du Roule, qui existait déjà au XIe siècle sous le nom de « Challois » et de « Challoel », du mot franc chail qui signifie « déboisement ». Au XIVe siècle, ce fut « Chailluyau », « Chailleau » qui se transforma finalement en « Chaillot ».

Elle a conservé jusque vers 1865 son côté grande rue de village mais, depuis les percements haussmanniens, elle a profondément changé d'aspect.

En 1097, Chaillot avait été érigé en paroisse dépendante du prieuré de Saint-Nicolas-des-Champs.

Les habitants de Chaillot devaient tous les ans, le jour de l'Ascension, porter au curé de Saint-Germain-des-Prés huit bouquets, deux gros et six petits, un fromage gras et un denier parisis pour chaque vache qui paissait dans l'île Maquerelle, appelée plus tard « île des Cygnes ».

Au VIIe siècle, ce village s'appelait en latin Nimio et en français Nigeon. Il était alors situé plus près de Passy qu'il n'est aujourd'hui. Dans la suite, les habitants de ce lieu se séparèrent, les uns allèrent former le village d'Auteuil, les autres se rapprochèrent de Paris et vinrent défricher une partie du bois de Rouvray ou de Rouvret, aujourd'hui bois de Boulogne. Ce travail de déboisement, de chail comme on disait alors, fut l'origine du mot Chaillot.

En 1659, le hameau de Chaillot fut déclaré faubourg de Paris sous le nom de village de la Conférence.

Le fameux couvent des Visitandines, où se retira plusieurs fois Mlle de La Vallière, sous le nom de sœur Louise de la Miséricorde, avait été fondé à Chaillot par Henriette-Marie de France, fille de Henri IV et veuve de Charles Ier roi d'Angleterre, qui acheta en 1622 une grande propriété dite Maison de Grammont, ayant appartenu d'abord à Catherine de Médicis, puis sous Louis XIII, au maréchal de Bassompierre, pour y installer ce couvent juste à l'endroit où se trouve aujourd'hui la rue de Magdebourg, sur le côté du square du Trocadéro.
Ce couvent, qui avait été la plus grande illustration de Chaillot, après avoir été restauré en 1655, disparut tout à fait en 1790.

En 1702, la « rue de Chaillot », qui fait partie du quartier du Palais-Royal, débute à la Grande Rue du Roulle et se termine à l'abbaye Bénédictine de Chaillot[1].

Un arrêté préfectoral du a dénommé « rue Quentin-Bauchart » une partie de la rue de Chaillot, comprise autrefois entre l'avenue Marceau et l'avenue des Champs-Élysées.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Anciens numéros englobés dans la rue Quentin-Bauchart

Depuis le renommage, en 1919, de la partie septentrionale de la rue de Chaillot en rue Quentin-Bauchart, le nouveau numérotage des maisons rend difficile l'identification des adresses anciennes. Les correspondances connues sont récapitulées ci-dessous. Les détails et références concernant les bâtiments et lieux de mémoire dans cette section de la rue sont reportés dans l'article dédié à la rue Quentin-Bauchart ;

Dans la littérature

Notes et références

  1. Jean de la Caille, Description de la ville et des fauxbourgs de Paris en vingt planches.
  2. « Lieux de mémoire américains à Paris », sur usembassy.gov (consulté le ).
  3. Georges d'Heylli, « Lettres inédites de George Sand », La Revue des revues, vol. XXIV,‎ , p. 42 (lire en ligne)
  4. Hippolyte Maze, Madame Bascans, 1801-1878 (Allocution prononcée aux obsèques), Paris, Impr. de D. Jouaust, , 34 p. (lire en ligne)
  5. Georges d'Heylli, « Variétés - Fragments de mémoires inédits : Un projet de mariage de Sainte-Beuve », Gazette anecdotique, littéraire, artistique et bibliographique, vol. 14, no 2,‎ 31 janvier 1889 (7 mars 1866), p. 59-64 (lire en ligne)
  6. Les domiciles parisiens de Frédéric Chopin sur le site de la Société Chopin à Paris
  7. Rue de Chaillot In Charles Lefeuve, Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, 1875, extrait retranscrit sur le site paris-pittoreque.com.

Articles connexes