Roucourt | |||||
Vue panoramique de Roucourt. | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Tournai-Mouscron | ||||
Commune | Péruwelz | ||||
Code postal | 7601 | ||||
Zone téléphonique | 069 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Roucourtois(e)[1] | ||||
Population | 877 hab. (1/1/2020[2]) | ||||
Densité | 246 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 31′ nord, 3° 35′ est | ||||
Superficie | 356 ha = 3,56 km2 | ||||
Localisation | |||||
Localisation de Roucourt au sein de Péruwelz | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Roucourt est un village belge situé dans la Province de Hainaut, aujourd'hui rattaché à la commune de Péruwelz. Son nom signifie « propriété de Rotger ». C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Fernand Bachelard était à son époque le plus grand homme d'Europe avec une taille de (2,35 m). Il était connu dans le monde entier sous le nom de « Géant Atlas ».
Roucourt est par la suite rattaché par fusion à la commune de Péruwelz, seule commune pour les dix villages du Péruwelzis.
Il existe un livre traitant de la commune, nommé Histoire de Roucourt.
Roucourt possède trois voies de communications principales :
On trouve dans la commune deux zones économiques et une société de bâtiments.
Le domaine d'Arondeau, avec ses 15 hectares et ses 4 salles modulables, peut accueillir jusqu'à 500 personnes. Le lieu peut accueillir événements professionnels, formations, meetings, séminaires résidentiels, conférences, incentives, cocktails et assemblées générales.
Le château d'Arondeau est bâti au XIVe siècle. Il s'agissait au départ d'une maison forte à l'écart du village de Roucourt, parmi les marais. Il fut vendu à plusieurs reprises. Il a été remanié au XIXe siècle, et rien n'a changé depuis lors. Le marais d'Arondeau se prolonge par ceux de la Roë et de Verquesies. Ce sont à présent des parcs privés de grande valeur.
Situé en zone marécageuse, ce manoir a été pendant plusieurs siècles la demeure des vicomtes de Blois, seigneur d'Arondeau. En 1675, Antoine de Blois obtient du roi de France que cette terre soit érigée en vicomté. Cette construction de style « éclectique » de la fin du XIXe siècle était entourée d'eau et disposait même d'une vaste esplanade à l'arrière. On y ajoute un jardin d'hiver type années 1900 qui surplombe l'étang. L'édifice privé est situé à la rue de la Guérison.
Alimenté par l'étang du château, ce moulin à eau a servi de lieu de cache à de nombreux résistants durant la Seconde Guerre Mondiale.
Situé sur un peu plus de 10 ha de boisements, de prairies humides et d'aulnaies marécageuses, ce site présente un grand intérêt par la présence de nombreuses orchidées et d'une fougère rare appelée langue de serpent. Il accueille également une grande diversité d'oiseaux comme le martin-pêcheur, la grande aigrette, le loriot d'Europe, la tourterelle des bois, ainsi que diverses espèces de crapauds, grenouilles, tritons et lézards.
On y extrait la couperose verte. La couperose, mordant nécessaire pour fixer les couleurs sur la laine, est produit à partir du sulfate de fer exploité dans les marais du hameau de la Roë.
En 1890, Louis Marlier fait construire ce petit château dans un style caractéristique de la fin du siècle qui n'est pas sans rappeler l'éclectisme. Le château a appartenu à Madame Louise Boël, épouse du Chevalier Georges Martin. Ils le vendent à la famille de Viron qui le cède au Foyer de Roucourt. C'est un édifice privé partiellement visible situé à la rue Lieutenant Louis Boël.
En 1901, Louis Marlier fait édifier cette demeure pour sa fille unique qui épouse le fils du général Boël. Ce dernier appartient à une famille de riches industriels liés à la construction métallique. Le château est construit en deux étapes et s'inspire des formes médiévales, notamment le néo-gothique. L'agrandissement est réalisé en 1909. Un chandelier avec les initiales BM pour Boël-Marlier est sculpté sur le pied de l'escalier d'entrée et évoque l'appellation du champ sur lequel est implantée la propriété. C'est un édifice privé partiellement visible situé à la rue Lieutenant Louis Boël.
La petite école communale maternelle et primaire de Roucourt se situe dans la rue Julien Bouchain.
Le Foyer de Roucourt se situe au 11, place de Roucourt. C'est une École Professionnelle Secondaire Inférieure Spéciale, le foyer étant aussi un Institut Médico-Socio-Pédagogique.
Le foyer de Roucourt accueille et accompagne des jeunes filles et garçons en grande difficulté psycho-sociale depuis 1949.
La première institution, créée par M. Simon Vander Elst et son épouse Maggy, a vu le jour en 1949 à Roucourt. Elle se dénommait « Notre Foyer Agricole ». La philosophie de la L.N.H était alors de confier la direction de ses institutions à des couples. Elle accueillait à l'époque des jeunes que l'on qualifiait de prédélinquants, voire de délinquants. Ils y étaient souvent envoyés par le juge de la jeunesse.
Situé sur la rive gauche du canal, ce hameau appartenait à la châtellenie d'Ath. Au Moyen Âge, on y trouve une maison forte, une ferme et plusieurs habitations. Lors des guerres de Religion du XVIe siècle, la ferme de l'Arondeau est confisquée par le gouvernement espagnol et pillée par des soldats de passage en 1580. De nos jours, la zone marécageuse est classée Natura 2000. Celui-ci est le seul hameau du village de Roucourt.
Durant le Moyen Âge, le culte de St Adrien engendre l'établissement d'une chapelle, d'une procession et d'une confrérie liée par une bulle du pape Clément VIII datée du . Dans le village, on trouve un monument historique appelé « bras reliquaire de St Adrien ».
Les premières mentions de Roucourt sont Rotgericurtis et datent de 1015. Le fief est tenu par une seigneurerie locale dont l'un des premiers représentants est Adam de Roucourt. Au XIIe siècle, il passe aux seigneurs du Biez à Wiers.
Si l'on croit les Annales de Hainaut, l'origine du village de Roucourt remonte à l'époque de l'Antiquité. Les prospections archéologiques contemporaines (fragments de céramiques et de tuiles gallo-romaines ou encore vase mérovingien) semblent également conforter les propos de Jacques de Guise.
Ce village établi sur un mont est traversé par l'important axe Gand-Valenciennes. Un pèlerinage à St Adrien y est attesté depuis le Moyen Âge. Ces éléments pourraient attester qu'il s'agit du plus ancien site habité de l'entité.
Au XVIIe siècle, le village s'industrialise et plusieurs fabriques de bas y sont installées. Dans le courant du XIXe siècle, on recense une industrie métallurgique, une fonderie, une chaudronnerie, une usine de noir animal, et plusieurs brasseries. Parallèlement à ces secteurs d'activités, l'agriculture reste bien présente.
C'est également à cette époque que l'on fait traverser le village de Roucourt par le canal de Pommerœul à Antoing, inauguré en . Après la Seconde Guerre mondiale, les entreprises ferment successivement. Désormais, le foyer de Roucourt, institution de réinsertion scolaire, occupe une place prépondérante dans le centre du village.