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roman : Le Saut oblique de la truite (éditions Phébus) poésie : Ulysse de banlieue (Voix d'encre) |
Jérôme Magnier, dit « Rorcha », né le , à Paris, est un peintre et écrivain français.
Le nom Rorcha est une « référence à peine voilée au psychiatre suisse Hermann Rorschach dont les théories sur le hasard exercent une fascination sur l'artiste »[1]. « Il laisse une imagination onirique courir dans un flou végétal. La nature est prépondérante, transfigurée, jusque dans ses titres. Une figuration ambiguë, se prêtant à plusieurs lectures »[2].
Il est diplômé de l’École nationale supérieure du paysage de Versailles[3] en 2000 (on lui doit l'idée originale du Jardin Marie-Thérèse-Auffray[4], lieu d'observation des sakura au printemps à Paris), avant de s'orienter vers la peinture et l’écriture.
En 2001, la galerie Selmersheim présente sa première exposition personnelle à Paris[5], une série réalisée à partir de "taches d'encre projetées sur du papier ou des affiches de métro. Il y découvre alors des compositions "chaotiques", qu'il interprète."[6]
En 2004 Rorcha séjourne six mois à New York où il peint la série Manhattan transfer, exposée la même année à la Travel Gallery[7],[8] de Greenwich Village.
En 2007, le musée Paul-Delouvrier intègre la peinture Vol de nuit[9] dans sa collection permanente[10],[11] et, en 2012, l'une de ses encres sur papier — La naissance des formes — entre dans le fonds du musée Zadkine.
En 2017, il publie un premier roman d'inspiration autobiographique Le Saut oblique de la truite, sous le nom de Jérôme Magnier-Moreno. Il y raconte sous la forme d'« une succession de petits tableaux colorés »[12] une « virée en Corse pour une partie de pêche à la truite qui ne tourne pas comme prévu »[13]. Ce récit connaît un succès critique[14],[15],[16] et fait écrire à Jérôme Dupuis dans L'Express « à voyage raté, livre réussi. »[17].
En 2021, le catalogue Lacs d’Ecosse[18] présente ses peintures réalisées après de nombreux séjours de pêche à la mouche[19] dans les Highlands. « Ses acryliques sur bois donnent une impression volcanique dans laquelle la couleur bleue des lacs semble surréelle[20].» « Entre calme lisse et flamboyante intensité, les lochs que Rorcha donne à voir, souvent n’en sont plus vraiment. À la limite de l’abstraction lyrique, ils évoquent des miroirs de l’âme[21]. » Des peintures que François Cheng qualifie d'« apparentes polyphonies chromatiques en aplats »[22] .