Le risque climatique est un risque lié à la vulnérabilité accrue des entreprises par rapport aux variations des indices climatiques (température, précipitations, vent, neige...).
Dans de nombreux secteurs économiques agriculture et agroalimentaire, énergie, textile, tourisme, loisirs, construction..., le risque climatique est beaucoup plus important que le risque de marché traditionnel (taux d'intérêt, change, matières premières...) et peut expliquer à lui seul l'essentiel de la volatilité du résultat.
La prise de conscience par les entreprises du risque climatique explique l'augmentation des produits de couverture climatique qui peuvent prendre la forme d’une assurance.
Dans le secteur financier, le terme « risque climatique » recouvre deux familles de risques[1] :
En 2020, la Banque Centrale Européenne a publié un guide relatif aux risques liés au climat et à l’environnement[2] définissant les règles applicables aux établissements de crédit qu’elle supervise. Un premier bilan réalisé en août 2021[3] montre que le niveau de conformité reste bas : aucune banque n’est proche des objectifs définis par le régulateur et seulement un tiers disposent d’un plan d’action « globalement adéquat » pour les atteindre.