Remembrance of the Daleks
Épisode de Doctor Who
Image illustrative de l’article Remembrance of the Daleks
Simon Williams, Sophie Aldred et Sylvester McCoy sur le tournage.

Titre original Remembrance of the Daleks
Numéro d'épisode Saison 25 (1re série)
Épisode 1 (ou 148)
Code de production 7H
Réalisation Andrew Morgan
John Nathan-Turner (non-crédité)
Scénario Ben Aaronovitch
Production John Nathan-Turner
Durée 4 × 25 minutes
Diffusion au sur BBC One
Personnages Docteur :
7e
Compagnon :
Ace
Chronologie
Liste des épisodes

Remembrance of the Daleks (Le Souvenir des Daleks) est le premier épisode de la 25e saison de la première série Doctor Who. Diffusé en quatre parties, du 5 au , il voit le retour des Daleks et fut diffusé en ouverture d'une saison hommage aux vingt cinq ans de la série.

Synopsis

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Le Docteur et Ace atterrissent dans le Londres de l'année 1963. À la recherche de la Main d'Omega que le Docteur semble avoir laissée là il y a longtemps, ils vont tomber sur une guerre civile entre Daleks.

Distribution

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Sylvester McCoy et Sophie Aldred sur le tournage.

Résumé

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Le Docteur et Ace arrivent dans une rue du quartier de Shoreditch à Londres en 1963. Le Docteur remarque un van noir dont l'antenne est bien trop sophistiquée pour l'époque et s'y introduit. Là, il y fait la rencontre du Dr Rachel Jensen qui a détecté quelque chose d'anormal. Cela les conduit dans une décharge publique sur Totter's Lane où se trouve un militaire qui semble avoir été tué par un tir de rayon laser. Des militaires arrivent et un Dalek gris émerge des décombres de la décharge. Le Docteur parvient à le tuer en utilisant des explosifs fournis par le sac-à-dos d'Ace. La carcasse du Dalek sera livrée par Mike, un des militaires, à Ratcliffe, le chef de la décharge, qui semble collaborer en secret avec un mystérieux Dalek noir.

Après l'explosion du Dalek, le Docteur et Ace partent au collège de Coal Hill. Dans le sous-sol du collège, ils trouvent un transmat capable de téléporter les Daleks sur Terre. Ils réussissent à le neutraliser temporairement mais s'aperçoivent qu'un Dalek blanc est resté sur place et que le proviseur du collège est un agent de ces Daleks. Le Docteur explique à Ace que les Daleks recherchent la "Main d'Omega" un artefact des seigneurs du temps capable de contrôler les étoiles et qu'il a caché lors d'une précédente venue sur Terre. Seulement, il ne s'attendait pas à ce que deux factions différentes des Daleks se retrouvent ici.

Le Docteur a caché la main d'Omega à l'intérieur d'un cercueil qui l'attend dans une compagnie de pompes funèbres et finit par l'enterrer dans un cimetière, mais celui-ci est observé par Mike, le proviseur et une étrange petite fille. Pendant que Mike révèle l'emplacement de l'objet, qui sera déterré par les hommes de Ratcliffe, le Docteur rejoint la base des militaires et apprend l'apparition d'un gigantesque vaisseau Dalek dans l'orbite de la Terre. Quelques Daleks blancs se matérialisent dans l'école grâce à l'appareil de transmat et s'attaquent à Ace. Elle est sauvée par l'arrivée des militaires et du Docteur qui a réussi à bricoler un appareil permettant de neutraliser les aliens. Toutefois le Dr Jansen constate qu'à l'intérieur des armures, les Daleks blancs sont bien plus évolués que le Dalek gris.

À la décharge, les hommes de Ratcliffe déposent la Main d'Omega avant de se faire exterminer par des Daleks gris. Ceux-ci sont aux ordres du Dalek noir, le Suprême Dalek, qui se révèle avoir sous ses ordres la mystérieuse petite fille. Celle-ci est contrôlée par les Daleks car sa petite taille permet de s'insinuer dans la machine et semble avoir un pouvoir létal lui permettant de tirer des décharges électriques avec ses mains. Après avoir détruit le transmat se trouvant dans l'école le Docteur est étonné de voir un vaisseau des Daleks impériaux se poser dans la cour de l'école. Il réussit à le neutraliser de sorte à pouvoir espionner les démarches des Daleks blancs, sous les ordres du « Dalek imperial. »

Une guerre civile éclate à la décharge entre les Daleks gris contrôlés par le Suprême Dalek et les Daleks blancs du Dalek Imperial. Profitant de la confusion, Mike et Ratcliffe tentent de s'enfuir avec un artefact du Suprême Dalek nommé le « Contrôleur temporel » mais Ratcliffe est tué par la petite fille. Les Daleks Imperiaux récupèrent la main d'Omega et l'amène au vaisseau mère. Le Docteur découvre via les écrans de contrôle que le Dalek Imperial n'est autre que Davros et il l'avertit qu'utiliser la Main d'Omega pourrait être dangereux. N'écoutant pas ses conseils, Davros utilise l'artefact qui transforme l'étoile autour de laquelle tourne Skaro, la planète des Daleks, en supernova. Davros réussit à s'enfuir avant qu'une boule d'énergie, issue de la Main d'Omega ne fasse exploser le vaisseau mère.

Ace est prise en otage par Mike, mais celui-ci se fait rattraper par la petite fille, qui l'exécute. Elle tente alors de s'en prendre à Ace. Au même moment, le Docteur apprend au Suprême Dalek que Skaro a été détruite et celui-ci s'autodétruit, brisant le lien entre lui et la fillette, qui finit par s'écrouler en sanglot dans les bras d'Ace. La Main d'Omega retourne auprès des Seigneurs du Temps sur Gallifrey. À l'enterrement de Mike, Ace demande si tout cela fut une bonne chose et le Docteur répond que seul le temps peut en donner la réponse.

Continuité

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Références culturelles

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Production

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Écriture

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Andrew Cartmel en 2008

En , Andrew Cartmel le script-editor (une tâche consistant à superviser la série) de la série, reçoit un scénariste de 25 ans du nom de Ben Aaronovitch qui tente de percer à la BBC. Ensemble ils travaillent durant l'été sur un projet d'épisode se situant autour de la légende arthurienne et intitulé "Transit" puis "Storm Over Avallion" ("La tempête au-dessus d'Avallon.")[8]. Toutefois le projet est ajourné par le producteur de la série, John Nathan-Turner, qui souhaite un épisode plus « symbolique » afin de fêter les vingt-cinq ans de la série. L'idée est de faire revenir les Daleks, ennemis emblématiques de la série et, en octobre, ils obtiennent les droits de faire l'épisode auprès de Terry Nation le créateur des Daleks à condition que l'histoire lui plaise[8]. On demande alors à Aaronovitch de cesser de travailler sur Storm Over Avallion (qui deviendra Battlefield l'année suivante) pour écrire cet épisode[9]. Celui-ci prendra cette idée très au sérieux et regardera chaque épisode des Daleks conservés dans les archives de la BBC[10].

En plus de mettre en scène les Daleks, Nathan-Turner et Cartmel estiment que le Docteur doit retrouver un côté mystérieux qu'il avait autrefois et qu'il a perdu[8]. Cet aspect est apprécié par Sylvester McCoy. Le Aaronovitch commence à écrire la première partie de “Nemesis Of The Doctor” ("les Ennemis du Docteur")[2] et décide de revenir sur les événements de « An Unearthly Child » en expliquant en partie les raisons pour lesquelles le Docteur se trouvait dans le Londres de 1963. Aaronovitch reprend de nombreux éléments de l'univers des Daleks : le schisme entre deux factions[1], le transmat, etc. Il reprend aussi cette vieille blague des fans de la série expliquant que les Daleks ne peuvent pas monter des escaliers et décide de lui tordre le cou[1]. Il souhaite aussi inclure les Thals ainsi que les Ogrons, mais les idées ne sont pas incluses, par peur de complexifier inutilement son scénario. Se souvenant que Terry Nation s'était inspiré des nazis pour créer les Daleks, il puise aussi son inspiration dans les ligues fascistes des années 1960 en Angleterre pour la trame de son épisode[9]. Si l'idée de détruire Skaro fut envisagée comme la conclusion logique de l'épisode, Aaronovitch dira avoir regretté cette décision sur le long terme[1].

Cartmel lui demande aussi de bien plus utiliser Ace, trouvant que le potentiel des compagnons précédents avait été gâché[9]. Cartmel travailla avec Sophie Aldred afin de faire d'Ace un personnage différent, qui crie moins devant le danger et qui est bien plus « garçon manqué »[11].

Le , les trois épisodes de “Nemesis Of The Doctor” sont commissionnés. Quelques éléments changent au cours de l'écriture : la main de Rassilon devient la main d'Omega, Mr Gummer devient Mr Ratcliffe, une scène où le Docteur tente de désamorcer des explosifs nucléaires posés par les Daleks et une où le Docteur tue le Dalek noir avec une version portative de la main d'Omega, le doigt d'Omega, seront supprimées. Sur proposition de l'assistant aux effets visuels, Mike Tucker, il rajoute le fait que le dome de l'empereur Dalek révèle Davros. L'épisode est approuvé par Terry Nation le , toutefois Aaronovitch dut en retirer des passages avant le tournage, comme une scène de bataille dans la troisième partie, le scénario ayant été jugé trop long. À cette époque, l'épisode gagne son titre définitif de Remembrance Of The Daleks[9].

Casting

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Tournage

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Tournage de l'épisode avec Sylvester McCoy.

Le réalisateur choisi pour tourner l'épisode fut Andrew Morgan qui avait tourné l'épisode « Time and the Rani » lors de la saison précédente[9]. Afin de ne pas se retrouver à court de matériel, de nombreuses armures de Daleks furent commandées. Ainsi, les six Daleks noirs sont constitués d'anciennes armures datant d'autres tournages tandis que les troupes impériales sont de nouvelles armures commandées pour l'épisode[9].

Le tournage débuta par l'enregistrement des plans en extérieur les 4 et dans le quartier de Southwark à Londres[13]. La décharge de Ratcliffe est filmée sur Theed Street tandis qu'une bataille entre les Daleks est filmée sur un pont ferroviaire à Windmill Walk. L'explosion du tournage alerta les policiers du commissariat le plus proche qui crurent à un attentat de l'IRA. Les scènes dans la décharge des Foreman seront filmées les 6 et au Kew Bridge Steam Museum de Brentford dans le Middlesex, l'équipe de production ayant jugé qu'il serait peu prudent de filmer des explosions dans un quartier résidentiel. Une erreur de production indique d'ailleurs “L.M. Forman” au lieu de “I.M. Foreman” sur le portail de la décharge[9]. Les acteurs raconteront plus tard que le bruit d'un hélicoptère chargée du radio-trafic obligera le tournage à être interrompu plusieurs fois[2].

Le différentes scènes dans les rues de Londres furent filmées, ainsi que celles se déroulant dans le cimetière. À cet endroit, ils furent observés par de nombreux fans de la série[2]. Du 9 au les scènes se situant au collège de Coal Hill sont tournées à St John School dans le quartier d'Hammersmith[2] et à Macbeth Street, une rue adjacente[14]. Au cours de ces scènes, Sophie Aldred effectuera elle-même la plupart de ses cascades[8] et cassera une armure Dalek avec sa batte de baseball en pensant qu'il s'agissait d'un accessoire cassable et dira plus tard que « personne ne l'a fait avant moi, ça sera marqué sur ma tombe »[8],[11]. Elle s'entraine aussi pour tirer au pistolet[8]. À l'origine, Ben Aaronovitch pensait que le vaisseau Dalek se poserait sur un fond vert et fut étonné de voir que les concepteurs des effets spéciaux avaient recréé une maquette de l'école pour la scène de son arrivée[8].

Le tournage en studio eut lieu sur une seule session de trois jours du 27 au au studio 8 du centre télévisuel de la BBC et concentra les scènes dans le café, le quartier général de l'armée, le Hall de Coal Hill, l'appartement de Mike, la cave du collège, la maison de pompes funèbres et le vaisseau mère des Daleks[9]. Pour rendre l'effet du Dalek volant celui-ci fut posé sur un trolley[8],[2]. Une caméra thermique fut aussi utilisée afin de simuler le point de vue des Daleks[2].

Après le tournage, la BBC s'aperçut qu'Andrew Morgan avait dépensé trop d'argent sur cet épisode et refusa qu'il tourne à nouveau pour la série[15].

Post-production

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L'épisode étant trop long, des scènes de discussion entre Davros et le Docteur furent coupées, notamment l'une d'entre elles où il qualifiait celui-ci d'être « bien plus qu'un autre Seigneur du Temps ». Celle-ci devait amorcer un arc narratif initié par Cartmel dans lequel on s'apercevrait que le Docteur est en réalité "l'autre", un des fondateurs de la race des Seigneurs du Temps avec Rassilon et Omega[9]. La scène entre le Docteur et le garçon de café est coupée de moitié ainsi qu'une scène où le Docteur guérit la jambe d'Ace au début de la partie 3[16].

L'épisode s'ouvre sur un pré-générique, chose assez peu habituelle pour la série (seuls les épisodes Time and the Rani (1987), Castrovalva (1982) et The Five Doctors utilisaient cet effet[3]. Dans celle-ci on peut voir un plan de la Terre et des extraits audio d'époque tels qu'un discours de John F. Kennedy ou le discours de Martin Luther King, Jr. démarrant par I have a dream. Elle devait aussi inclure un discours de la reine Élisabeth II, mais le palais de Buckingham ne leur donna pas l'autorisation. Toutefois, Bob Dylan qui s'avéra être un fan de la série autorisa gratuitement la diffusion de sa chanson Only A Pawn In Their Game dans l'épisode[9]. On peut entendre aussi d'autres chansons de l'époque.

Diffusion et réception

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Épisode Date de diffusion Durée Téléspectateurs
en millions
Épisode 1 24:33 5,5
Épisode 2 24:31 5,8
Épisode 3 24:30 5,1
Épisode 4 24:36 5,0
L'épisode fit environ 5 millions de spectateurs en moyenne, un score assez bas pour la série[17],[9].

Initialement prévue pour être diffusé à partir du , la saison fut repoussée pour faire place aux retransmissions des Jeux olympiques d'été de 1988. La diffusion de la nouvelle saison de Doctor Who se fit le mercredi, face au soap-opéra d'ITV Coronation Street, malgré une stratégie qui n'a pas porté ses fruits l'an dernier, le directeur de l'antenne Michael Grade espère que cela permet d'opposer une contre-programmation face à l'un des feuilletons les plus populaires d'Angleterre[9]. Cet épisode marque aussi la première fois que le programme est diffusé en NICAM stéréophonique[5].

Durant la diffusion de cet épisode, le Doctor Who Magazine diffusa Planet of the Dead un comic-book du septième Docteur scénarisé par John Freeman et dessiné par John Ridgway rendant hommage aux vingt-cinq ans de la série[18].

Critiques

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En règle générale, les critiques de l'épisode sont très bonnes.

En 1995, les auteurs du livre Doctor Who: The Discontinuity Guide, jugent l'épisode comme étant « la meilleure histoire de Doctor Who depuis un bon moment, 'Remembrance of the Daleks' réintroduit avec intelligence et continuité le mystère et la magie à l'intérieur de la série. »[5] Les auteurs de Doctor Who: The Television Companion (1998) estiment que l'épisode fait démarrer la saison sous une bonne étoile. Ils saluent le scénario, la réalisation, les améliorations faites aux Daleks et le jeu des acteurs[19].

Pour le site The A.V. Club, le critique Christopher Bahn qualifie Remembrance of the Daleks de ce qu'est "l'ère du septième Docteur lorsqu'elle est à son meilleur" même s'il estime que les effets spéciaux ont mal vieilli. Il est très positif sur les retours vers An Unearthly Child, la direction plus "manipulatrice" du Docteur, l'action et l'évolution d'Ace[20]. Sur DVD Talk, J. Doyle Wallis donne la note de trois sur cinq à l'épisode l'appelant "une bonne aventure" et remarque le changement de personnalité du Docteur[7]. Dans une autre critique sur le même site, huit ans plus tard, John Sinnot note l'épisode 3,5 sur 5. Il salue l'action, les références, et l'engagement du Docteur dans l'épisode. Il se pose toutefois des questions sur l'épisode, trouve que les Daleks agissent de façon idiote dans certaines scènes et trouve que la relation entre Mike et Ace est lourde et dérangeante[21].

En 2012, Alasdair Wilkins du site io9 qualifie "Remembrance of the Dales" du "meilleur épisode d'anniversaire que la série ait jamais produit" et salue le retour dans les années 1960 et les nombreuses références de l'épisode[22]. En 2010, sur le même site, Charlie Jane Anders, liste la fin de la première partie, dans laquelle un Dalek monte un escalier, dans les meilleurs cliffhanger de la série[23].

En 2012, Patrick Mulkern de Radio Times vante l'épisode pour sa « tentative d'honorer les origines du programme, même si, malheureusement, les effets sont encore plus vieillots que par le passé. » Il dénote de nombreux anachronismes et se demande comment le Docteur a pu laisser un appareil destiné à détruire les Daleks lors du premier épisode de la série, s'il ne fut mis au courant de leur existence que dans l'épisode suivant. Il trouve que Sylvester McCoy est trop grave dans ses intentions de jeux, que les Daleks semblent fragiles à l'écran et qu'en détruisant Skaro, le Docteur commet un double génocide. Comme souvent, sa critique s'accompagne de photos du programme télé de l'époque[13].

En 2009, dans un sondage du Doctor Who Magazine sur les 200 meilleurs épisodes de la série, Remembrance of the Daleks arrivera en quatorzième position[24]. En 2014 dans un sondage similaire du même journal, l'épisode avait atteint la dixième position[25].

Novélisation

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L'épisode fut romancé par Ben Aaronovitch lui-même sous le titre de Remembrance of the Daleks et publié en . Illustré par une couverture d'Alister Pearson, il porte le numéro 148 de la collection Doctor Who des éditions Target Books. Le roman utilise une approche plus "noire et plus moderne" du Docteur qui influencera les "Virgin New Adventures", des aventures en roman du septième Docteur, publiée après l'arrêt de la série[3]. Elle fait mention pour la première fois de "l'autre", une figure liée au passé de Gallifrey et au cœur de l'arc initialement prévu par Andrew Cartmel[26] ainsi que du personnage de Kadiatu Lethbridge-Stewart, que l'on retrouve dans les Virgin New Adventures. C'est aussi pour la première fois que le Docteur est appelé le "Ka Faraq Gatri", ce qui signifie "la tempête qui vient" ou "le destructeur des mondes" un terme qui sera appliqué au Docteur par Davros dans « La Fin du voyage. »

Ce roman n'a jamais connu de traduction à ce jour, mais a connu une réédition en 2013 pour les 50 ans de la série[27].

Éditions commerciales

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L'épisode n'a jamais été édité en France, mais a connu plusieurs éditions au Royaume-Uni et dans les pays anglophones.

Liens externes

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Références

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  1. a b c d e et f  Remembrances [DVD], Ben Aaronovitch, Sophie Aldred, Andrew Cartmel, Karen Glendhill, Sylvester McCoy, (Remembrance of the Daleks DVD : BBC Worldwide.
  2. a b c d e f g h i et j  Remembranceof the Daleks with Information Text [DVD], Richard Molesworth (compiler) (Remembrance of the Daleks DVD : BBC Worldwide.
  3. a b c et d (en) Jason Arnopp, « The Fact of Fiction: Remembrance of the Daleks », Doctor Who Magazine, Royal Tunbridge Wells, Kent, Panini Comics, no 464,‎ , p. 56–67
  4. (en) « Recap: Doctor Who S25 E1 "Remembrance of the Daleks" », Tvtropes (consulté le )
  5. a b et c (en) Paul Cornell, Martin Day et Keith Topping, The Discontinuity Guide, Londres, Virgin Books, , 105–107 p., reprinted on BBC Doctor Who website (ISBN 0-426-20442-5, lire en ligne), « Remembrance of the Daleks »
  6. (en) James F McGrath, « Doctor Who: Remembrance of the Daleks », Patheos, (consulté le )
  7. a et b (en) J. Doyle Wallis, « Docotor Who - Remembrance of the Daleks », DVD Talk, (consulté le )
  8. a b c d e f g h et i  Back to School: The Making of Remembrance of the Daleks [DVD], Aaronovitch, Ben, Sophie Aldred, Andrew Cartmel, Karen Glendhill, Sylvester McCoy, Simon Williams (Remembrance of the Daleks DVD : BBC Worldwide.
  9. a b c d e f g h i j k et l (en) « Remembrance of the Daleks », Shannon Sullivan "A Brief History Of Time (Travel) (consulté le )
  10. (en) « Interview de David Bishop avec Andrew Cartmel en juillet 1994 », Time Space Visualiser (consulté le )
  11. a et b (en) Simon Brew, « The Den of Geek Interview: Sophie Aldred », Den of Geek, (consulté le )
  12. (en) William Gallagher, « Doctor Who's secret history of codenames revealed », Radio Times, (consulté le )
  13. a et b (en) Patrick Mulkern, « Doctor Who:Remembrance of the Daleks », Radio Times, (consulté le )
  14. (en) « Remembrance of the Daleks - Story Locations », Doctor Who The Location Guide (consulté le )
  15. (en) Andrew Pixley, « Remembrance of the Daleks - Archive Extra », Doctor Who Magazine Special Edition - The Complete Seventh Doctor, no Special Edition #10,‎ 13 avril 2005 - cover date, p. 47
  16.  Deleted and Extended Scenes [DVD], Sophie Aldred et Sylvester McCoy (Remembrance of the Daleks DVD : BBC Worldwide.
  17. (en) « Remembrance of the Daleks », Doctor Who Reference Guide (consulté le )
  18. (en) « In The Comics - Planet of the Dead », Altered Vistas (consulté le )
  19. (en) Howe, David J & Walker, Stephen James, Doctor Who : The Television Companion, Londres, BBC Books, , 1st éd. éd., 557 p. (ISBN 978-0-563-40588-7, lire en ligne)
  20. (en) Christopher Bahn, « Remembrance of the Daleks », The A.V. Club, (consulté le )
  21. (en) John Sinnott, « Doctor Who: Remembrance of the Daleks », DVD Talk, (consulté le )
  22. (en) « The Complete Guide to Every Single Doctor Who Anniversary Special Ever », io9, (consulté le )
  23. (en) Charlie Jane Anders, « Greatest Doctor Who cliffhangers of all time! », io9, (consulté le )
  24. Peter Griffiths, « The Mighty 200! », Doctor Who Magazine, Panini Comics, no 413,‎
  25. (en) « The Top 10 Doctor Who stories of all time », Doctor Who Magazine, (consulté le )
  26. (en) Lance Parkin, AHistory: An Unauthorized History of the Doctor Who universe, Des Moines, Iowa, Mad Norwegian Press, , 2e éd., 432 p. (ISBN 978-0-9759446-6-0), p. 380
  27. (en) Andy T Coombs, « Doctor Who 50th Anniversary Novels #7 – Remembrance Of The Daleks », WhatCulture, (consulté le )
  28. (en) « Doctor Who - The Daleks (Limited Edition tin: The Chase (1965)/Remembrance of the Daleks(1988)) (VHS) », Amazon.co.uk (consulté le )
  29. (en) Jean-Marc et Randy Lofficier, The Doctor Who Programme Guide, iUniverse, (ISBN 0-595-27618-0, lire en ligne), « Seventh Doctor », p. 223
  30. a et b (en) Steve Roberts, « Remembrance of the Daleks - DVD » [archive du ], Doctor Who Restoration Team, (consulté le )
  31. (en) « The TARDIS Library: 40th Anniversary Dalek box set »
  32. (en) David Lambert, « Doctor Who - Remembrance of the Daleks: Special Edition Re-Announced: Date, Details, New Box Art », TVShowsOnDVD.com, (consulté le )