Port général : arbre pouvant atteindre 25 à 30 mètres, au port fastigié étant jeune puis devenant pyramidal en se terminant en dôme arrondi.
Appareil végétatif : tronc à l'écorce très rugueuse. Feuilles caduques ; oblongues plus ou moins lancéolées, dentées comme les feuilles d'un châtaignier, à la base arrondie et au sommet en pointe ; veloutées sur les deux faces lorsqu'elles sont jeunes, puis parsemées de poils au-dessus et veloutées en dessous ; nervures secondaires assez nombreuses et parallèles.
Appareil reproducteur : Cupules couvertes d'écailles étalées ou retroussées. Glands mûrissant l'année suivante.
Régions d'origine : le chêne afarès est endémique du Nord-est de l'Algérie (Tell à l'Est d'Alger[3]) et du Nord-Ouest de la Tunisie (forêt au Sud de Tabarka[4]).
↑Auguste Pomel, Nouveaux matériaux pour la flore atlantique, Paris, Savy, , 399 p. (lire en ligne), p. 391-393
↑ a et bP. Quézel et S. Santa (préf. L. Emberger), Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales, t. 1, Paris, CNRS, , 565 p. (lire en ligne), p. 264;266
↑ ab et cGermaine Pottier-Alapetite, Flore de la Tunisie : angiospermes, dicotylédones, vol. 2 : Apétales-Dialypétales, Tunis, éd. Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique/Ministère de l'Agriculture, (lire en ligne)
↑(en) C. Mir, L. Toumi, P. Jarne, V. Sarda, F. Di Giusto et R. Lumaret, « Endemic North African Quercus afares Pomel originates from hybridisation between two genetically very distant oak species (Q. suber L. and Q. canariensis Willd.): evidence from nuclear and cytoplasmic markers. », Heredity (Edinb)., vol. 96, no 2, , p. 175-184 (lire en ligne)
↑M. Laribi, A. Derridj et M. Acherar, « Phytosociologie de la forêt caducifoliée à chêne zéen (Quercus canariensis Willd.) dans le massif d’Ath Ghobri-Akfadou (Grande Kabylie, Algérie) », Fitosociologia, vol. 45, no 2, , p. 77-91 (lire en ligne).