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Pull-over sans col.

Un pull-over (de l'anglais to pull over, tirer par-dessus [la tête]), un chandail ou encore un tricot[1],[2] est un vêtement tricoté qui couvre les épaules, le dos, le torse et surtout les bras (sinon, il s'agit d'un débardeur). Il est généralement en laine, parfois en d'autres fibres textiles. Les manches sont longues et il s'enfile par la tête, d'où son nom.

L'encolure est l'ouverture pratiquée pour passer la tête. Sa forme peut varier selon des règles à la fois esthétiques et pratiques. Différentes formes existent : col ras-du-cou, encolure ronde, encolure en V, col bateau, col cheminée, col roulé, col boule, col Claudine, col rabattu, etc[3].

Étymologie

Le mot chandail, attesté en 1894[4], est une abréviation populaire de marchand d'ail[4],[5], qui désignait aux Halles de Paris les ouvriers bretons du marché aux légumes[6], [7] puis, par métonymie et aphérèse[5], le tricot qu'ils portaient[8].

Le mot « pull » est une abréviation de pull-over, verbe anglais désignant l'action de tirer le vêtement par-dessus la tête pour l'enfiler ou le retirer.

Types de pull-over

Pull islandais, ou lopapeysa.

Le pull marin armoricain, bleu marine uni ou rayé bleu marine et blanc, avec un col cheminée boutonné sur l'épaule, fait partie de l'habillement des marins pêcheurs bretons et normands, des plaisanciers et des sportifs. Il est généralement tricoté avec plusieurs brins d'une laine fine, lourde et très robuste, en mailles très serrées pour empêcher le vent de traverser.

Le pull marin de Guernesey, sans boutonnage, a la particularité d'être totalement symétrique, le devant et le dos sont identiques[9]. Des empiècements en losange sous les aisselles facilitent les mouvements.

Le pull irlandais, ou pull d'Aran, a une encolure traditionnellement ronde en double, mais on en trouve désormais de différentes formes. Il est tricoté dans une laine épaisse et lourde de couleur écrue, avec des motifs en relief en forme de torsades, d'épis, de points de blé, etc. Ces motifs, dont la combinaison des multiples variétés est immense, permettaient de personnaliser les tricots des différentes familles de pêcheurs et facilitaient l'identification des corps en cas de naufrages.

Le pull des sous-mariniers anglais, ou « submariner », à col roulé écru ou marine, équipe la Royal Navy pendant les deux guerres mondiales. Il est adopté ensuite par les motocyclistes durant les années 1950.

Le pull norvégien est à motifs jacquard sur la poitrine et le haut des manches.

Le pull islandais, ou lopapeysa, possède lui aussi une encolure ronde en double, mais il est tricoté dans une laine plus épaisse et aussi plus légère tout en restant très solide et extrêmement chaud, avec des motifs jacquard autour des épaules et de la poitrine, ainsi qu'au niveau des poignets et du bas du buste. Ils sont aussi très variés, car constitués de formes géométriques diverses comme des torsades, des pyramides, des tresses, etc., mais ces dessins ne sont pas en relief. Ce sont aussi ces particularités qui forment le caractère unique de chaque pull-over, et qui permettaient à chaque marin d'avoir son modèle personnalisé. La beauté de ces motifs ne doit pas nous faire oublier qu'ils ont souvent servi à identifier des naufragés.

Le pull cowichan, du nom d'une vallée du Canada, est traditionnellement un gros pull tricoté serré dans une très grosse laine lourde et solide. Il est terminé par un col rabattu ressemblant à un col châle court, et il est reconnaissable grâce à ses motifs géométriques indiens en jacquard ou rebrodés sur l'ouvrage fini. Communément de couleur beige, écru et marron. Ces lourds tricots très épais, aussi souvent tricotés en blouson fermés par une solide fermeture éclair ou des boutons de bois ou de corne, permettent encore aux bûcherons et aux chasseurs d'affronter les vents et les froids canadiens.

Le pull avec gilet coordonné est un twinset.

Formes de pull-over

Pull-over à col roulé.
Pull-over à col camionneur.
Guernesais portant leur Guernesey.

Les pulls sont souvent désignés par leur forme :

Par la forme de leur encolure :

Par la forme de la coupe générale :

Matières utilisées

La fibre de mérinos mesure de 16 à 22 micromètres, la laine d’agneau entre 14 et 16 micromètres, celle du mouton croisé de 22 à 40 micromètres et celle du mouton commun de 50 à 70 micromètres.

Pull moche

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Notes et références

  1. Informations lexicographiques et étymologiques de « pull-over » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  2. « tricot », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française
  3. « YouTube », sur youtube.com (consulté le ).
  4. a et b Informations lexicographiques et étymologiques de « chandail » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales (consulté le 9 décembre 2015).
  5. a et b « Chandail », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales (consulté le 9 décembre 2015).
  6. Colette Guillemard, Les mots du costume, Belin, , p. 61.
  7. Guy Debisschop, « Nos objets ont une histoire: pourquoi dit-on "chandail" ? », sur DHnet (consulté le ).
  8. Le Robert, dictionnaire historique de la langue française, 3e édition, Paris, 2000.
  9. Bernhard Roetzel, L'éternel masculin : les incontournables de la mode masculine, Könemann, , 357 p. (ISBN 3-8290-2030-9)
  10. « Pull en Alpaga », sur IntiAlpaca
  11. http://www.leparisien.fr/societe/osez-le-pull-moche-16-12-2016-6461772.php Le Parisien
  12. La Dépêche

Voir aussi

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