Pol Vandromme
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LovervalVoir et modifier les données sur Wikidata
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Pol Vandromme, né le à Gilly (province de Hainaut), et mort à Loverval le , est un critique littéraire, journaliste, écrivain (essayiste, biographe, pamphlétaire) belge d'expression française[1].

Biographie

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Pol Vandromme naît le [2] à Gilly, près de Charleroi. Il est tour à tour journaliste, rédacteur en chef et directeur du quotidien de tendance sociale-chrétienne Le Rappel, établi à Charleroi, et absorbé depuis lors par le groupe de presse des Éditions de l'Avenir. Il est administrateur de la RTBF, éditorialiste, essayiste, critique littéraire, romancier, mémorialiste, correspondant de journaux belges et étrangers.

Il est lauréat du Prix Charles Plisnier (1966), du prix Emmanuel-Vossaert (1984), du Prix du rayonnement de la langue et de la littérature françaises (1984), du prix Francophonie de l'Union des éditeurs de langue française (1991), et du Grand prix de la critique de l'Académie française (1992), du prix de la meilleure critique littéraire de l'année 1996, à Cognac (France), pour son « indépendance » et ses « qualités d'écriture ».

Bernard Clavel a dit de lui : « C'est l'un des plus grands critiques de langue française »[réf. nécessaire]. Dans Une Vie en liberté, au chapitre intitulé "Roland Laudenbach et l'esprit LTR", Michel Mourlet lui a consacré plusieurs pages à l'occasion de ses apparitions dans les bureaux des Éditions de La Table Ronde, dans les années 1960[3].

En 1999, il signe pour s'opposer à la guerre en Serbie la pétition « Les Européens veulent la paix »[4], lancée par le collectif Non à la guerre[5].

Il a consacré de nombreux essais à des écrivains et personnalités de son temps, classés à droite pour la plupart, dont Lucien Rebatet, Robert Brasillach, Pierre Drieu la Rochelle, Hergé, Marcel Aymé, Georges Simenon, Louis-Ferdinand Céline et Lucette Destouches, Roger Nimier, Françoise Sagan, Charles Maurras, Robert Le Vigan, Georges Brassens, Léon Degrelle, Jules Destrée, Jacques Perret, Michel de Ghelderode ou Lucien Outers.

Il meurt le , à l'âge de 82 ans[6].

Christian Authier, qui rédigera son éloge funèbre pour Le Figaro, dira de lui qu'il était un « passeur des lettres » à qui les « irréguliers de la littérature » française du XXe siècle doivent d'avoir survécu[6].

Ouvrages

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Essais

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Dossiers

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Évocations

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Pamphlets

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Libelles

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Roman

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Notes et références

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  1. Pierre Assouline, « Qu’est-ce qu’un critique de droite ? », le .
  2. « Vandromme, Pol - biographie © L'Avenir - bibliographie - Photo », sur BD Gest' (consulté le ).
  3. Éditions Séguier, Paris, pages 164 à 166, et diverses occurrences en d'autres chapitres.
  4. « Liste des personnalités signataires de l'Appel », sur nonguerre.chez.com.
  5. Renaud Dély, « L'extrême droite ratisse large contre les frappes de l'Otan. Le «Collectif non à la guerre» a tenu une réunion proserbe hier soir », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b Christian Authier, « Pol Vandromme, passeur des lettres », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Le Monde de Tintin », sur BD Gest' (consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

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Périodiques

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Liens externes

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