Naissance | |
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Sépulture |
Monastère orthodoxe Saint-Antoine-le-Grand (d) |
Nom de naissance |
René Jean Émile Deseille |
Nationalité | |
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Activités |
Prêtre, traducteur, théologien, moine orthodoxe |
L'archimandrite Placide, né René Jean Emile Deseille, le à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et mort le [1] à Romans-sur-Isère (Drôme), est un moine et théologien orthodoxe français.
Il est connu comme fondateur des dépendances athonites (métochia) en France : le Monastère orthodoxe Saint-Antoine-le-Grand en 1978 à Saint-Laurent-en-Royans dans la Drôme[2], et le Monastère de la Protection de la Mère de Dieu (1985) qui devint plus connu par la suite sous le nom de Monastère de Solan dans le Gard[3].
Il est le fondateur de la collection « Spiritualité Orientale » de l'Abbaye Bellefontaine. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'histoire du monachisme et de la spiritualité orthodoxe dont il est spécialiste[4].
Né en 1926, Placide Deseille entre à l'âge de seize ans à l'abbaye cistercienne de Bellefontaine, le . Sous le nom de Placide, il y prend l’habit le . Tonsuré dans l’ordre cistercien de la Stricte Observance (appelé aussi trappiste), il nourrit très jeune un intérêt prononcé pour l’enseignement des Pères du désert[2]. Il fait sa première profession le et sa profession solennelle le . Il est ordonné prêtre le [5].
À la recherche du christianisme des sept premiers conciles, il quitte l'abbaye de Bellefontaine et fonde en 1966 un monastère catholique de rite byzantin à Aubazine en Corrèze, le monastère de la Transfiguration[6].
À l’âge de quarante-cinq ans, il se rend pour la première fois au Mont Athos accompagné de pèlerins français. L’éventualité d’une conversion à l’orthodoxie se pose progressivement ; elle est effective le lorsque lui-même et les moines qui l'accompagnent décident d’entrer au monastère de Simonos Petra du Mont Athos[7]. Rentré en France avec les pères Elie (Ragot) et Séraphin (Pyotte), le père Placide fonde les métochia, dépendances monastiques athonites.