Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Activité | |
Période d'activité |
- |
Site web | |
---|---|
Distinction |
Pierrick Sorin, né le Nantes, est un artiste vidéaste, metteur en scène et scénographe français.
àPierrick Sorin entre à l'École des Beaux-Arts de Nantes en 1983 puis y obtient en 1988 le Diplôme national supérieur d'expression plastique.
Il est adepte de l’auto filmage et aussi des personnages de fiction incarnés par sa propre personne. On retrouve dans ses films tous les ingrédients classiques du divertissement : le déguisement, le comique de répétition et le gag de music-hall, ce qui les rend d’autant plus familiers et accessibles pour le spectateur. Néanmoins, il faut aussi y voir de l’ironie et de la dérision, qui visent à interroger tantôt le fonctionnement de l’être humain, tantôt l’art et le travail des artistes. Il collabore également dans des domaines variés, tels la scénographie et la conception visuelle d'œuvres classiques.[Interprétation personnelle ?]
Il crée des installations vidéo appelées théâtres optiques, qui reprennent le principe du praxinoscope-théâtre d'Émile Reynaud dans lequel on voit le personnage s'animer à l'intérieur d'un décor fixe par un jeu de reflet sur une plaque de verre inclinée.
En 2001, la Fondation Cartier pour l'art contemporain organise sa première rétrospective importante. Le Lieu Unique de Nantes organise à son tour en 2010 une exposition rétrospective intitulée Rétrospective/Prospective.
À partir de 2006, il met en scène et scénographie plusieurs spectacles, des opéras en particulier : La Pietra del Paragone de Rossini, La Flûte Enchantée de Mozart, La Belle Hélène d'Offenbach…
Pendant deux mois, Pierrick Sorin se filme à chaque réveil. Il déclare sans cesse qu’il est fatigué et se promet à chaque fois de se coucher plus tôt, mais on le retrouve toujours aussi fatigué le lendemain. À travers ce film, il témoigne d'une sorte d’échec quotidien que la plupart des gens sont susceptibles d'expérimenter dans leur vie.[Interprétation personnelle ?]
Installation in situ. Zoo galerie et appartement contigu de l’artiste, Nantes, France. La galerie est vide, mais, par un judas optique placé dans une cloison, on peut regarder chez l’artiste. Il a laissé une bande vidéo tourner sur un téléviseur : on apprend qu’il est en vacances jusqu’à la fin de l’exposition.
Cette série de quatre auto filmages a été produite pour l’émission de Bernard Rapp sur FR3 My télé is rich en 1993. Pierrick Sorin y met en scène les aventures banales de deux frères jumeaux, joués par lui-même. Les deux garçons, en proie à l’ennui, se livrent à des activités où se mêlent la bêtise, la créativité et l’agressivité. Cette série d’auto filmages interroge à la fois l’image de la télévision et l’art.
Pierrick Sorin se met lui-même en scène pour incarner plusieurs artistes européens aux projets tous plus loufoques les uns que les autres. Il y questionne donc la légitimité des artistes, dénonce leur posture et d’une façon plus générale il déconstruit leur travail au cours des quarante dernières années : photo, peinture, danse, sculpture, musique, cinéma, vidéo…[Interprétation personnelle ?]
Court-métrage, 24 minutes. Film réalisé pour accompagner un grand spectacle de rue de la compagnie Royal de Luxe. Une histoire d'éléphant qui voyage dans le temps… ou comment la supercherie et l'illusion peuvent intéresser le pouvoir politique.[Interprétation personnelle ?]
Officier de l'ordre des Arts et des Lettres (arrêté du 16 janvier 2014[1])