OSGi Service Platform

Description de l'image Osgi-system-layering.svg.
Informations
Développé par OSGi Alliance
Première version [1],[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Dernière version 8 ()
Écrit en JavaVoir et modifier les données sur Wikidata
Environnement Machine virtuelle JavaVoir et modifier les données sur Wikidata
Type Framework
Organisme de normalisationVoir et modifier les données sur Wikidata
Licence OSGi Specification License, Version 2.0
Site web www.osgi.org

L’OSGi Alliance (précédemment connue en tant qu'Open Services Gateway initiative) est une organisation qui spécifie une plate-forme de services fondée sur le langage Java qui peut être gérée de manière distante. Le cœur de cette spécification est un framework (canevas) qui définit un modèle de gestion de cycle de vie d’une application, un répertoire (registry) de services, un environnement d'exécution et des modules. Fondés sur ce framework, un grand nombre de couches (layers) OSGI, d’API et de services ont été définis :

Étendue du framework OSGi

Le framework implémente un modèle de composants dynamique et complet, comblant un manque dans les environnements Java/VM traditionnels. Les applications et composants (se trouvant sous la forme de bundles pour le déploiement) peuvent être installés, arrêtés, démarrés, mis à jour et désinstallés de manière distante sans nécessiter de redémarrage ; la gestion des classes/paquetages Java est spécifiée de manière très détaillée. La gestion du cycle de vie est effectuée à travers une API en appliquant une politique de gestion des téléchargements distants. Le répertoire (registry) de services permet aux bundles de détecter l’addition de nouveaux services, ou la suppression de services et de s'y adapter.

Description graphique de l’architecture
Description graphique de l’architecture

L'objectif original se focalisait sur les passerelles (gateways) de services mais sa mise en application s’est avérée bien plus étendue. Les spécifications sont désormais utilisées dans des applications allant des téléphones portables à l’IDE Eclipse (sous-projet Equinox). D’autres domaines d'application incluent les automobiles, l’automatisme industriel, les PDAs, le calcul grid, les loisirs (e.g. iPronto), la gestion de flottes et les serveurs d'applications.

Processus de spécification

La spécification OSGI est développée par les membres du consortium au travers d’un processus ouvert et rendu disponible gratuitement sous la OSGi Spécification Licence. L’alliance OSGI possède un programme de conformité qui est ouvert aux membres seulement. À la date d', la liste des implémentations certifiées se résume à six entrées.

Organisation

L’OSGi Alliance a été fondée par Ericsson, IBM, Oracle, Sun Microsystems et d’autres en .

On trouve parmi ses membres à la date de mai 2007 plus de 35 compagnies comme IONA Technologies, Ericsson, Deutsche Telekom, IBM, Makewave (anciennement Gatespace Telematics), Motorola, Nokia, NTT, Oracle, ProSyst, Red Hat, Samsung Electronics, Siemens, et Telefonica.

L’alliance possède un bureau de directeurs qui fournit une gouvernance globale de l'organisation. Les OSGi officers ont des rôles et des responsabilités variés dans ce cadre. Les travaux techniques sont conduits au sein de l’Expert Groups et ont pour objectifs de développer les spécifications, d’établir des implémentations de référence et de produire des tests de validation et de conformité. Ces Expert Groups, travaillant de concert, ont produit quatre versions majeures à la date de 2007. Les travaux non-techniques sont conduits par divers groupes et comités.

Il existe des groupes d’experts dédiés pour l’entreprise, le mobile, les véhicules et les core platforms. L’Enterprise Expert Group (EEG) est le plus récent EG et s'adresse aux applications entreprise/côté serveur.

Composition du bureau (Board of Directors) en Mars 2008

Versions de spécification

Nouveautés dans la Release 4 d’OSGI

Frameworks OSGi

L’implémentation de référence de l’OSGi Alliance n’est pas conçue pour un contexte de production, mais sert de référence pour d'autres implémentations.

Les frameworks “production-ready” sont proposés par divers éditeurs, aussi bien Open Source que commerciaux. Les deux approches ont des avantages et des inconvénients.

Les frameworks commerciaux OSGi

Les frameworks commerciaux sont et doivent être certifiés, et ciblent des applications plus pointues nécessitant des optimisations. Ils permettent également de prendre en compte des besoins spécifiques des clients par l’ajout de modules correspondant à leurs besoins, ou des implémentations correspondant à leur architecture matérielle (par exemple dans le domaine des appareils mobiles, les architectures sont très variées). Tout cela a évidemment un coût, et lie les clients avec leur fournisseur. Mais ceci est contrebalancé par le fait que la spécification est libre, et que des implémentations open source existent, permettant éventuellement à un coût raisonnable de changer de fournisseur.

Les frameworks OSGi Open Source

Les frameworks sont généralement moins ciblés dans le type d’application envisagé - ou au contraire focalisent sur un domaine bien spécifique comme Eclipse/Equinox ou/et sont dominés par une seule entreprise, qui a découplé son framework d'un produit commercial existant, ou qui a conçu le cadriciel au départ comme un produit commercial devenu Open Source. L’important est tout de même la visibilité du code rendue par la mise en Open Source de ce code.

Liste des cadriciels OSGi Open source

Guides et échanges d'information

OSGi dans le cadre du processus JCP

OSGi est inscrit en tant que JSR 291: Dynamic Component Support for Java SE dans le cadre du processus Communautaire Java (JCP) comme le modèle de composant dynamique officiel pour les développements java – à côté de la "JSR 232: Mobile Operational Management", qui traite des problématiques des mobiles traités par JME. La JSR-232 correspond à la spécification Mobile R4 (MEG) et la JSR-291 correspondant à OSGi R4.1.

Liste des JSR associées

Standards technologiques associés

Exemples de projets utilisant OSGi

Livres

Notes et références

Voir aussi