Nioro | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nioros (chef-lieu) |
Cercle | Nioros (chef-lieu) |
Maire | Mouctar DICKO (ADP-Maiba) élu en 2016 |
Démographie | |
Gentilé | Niorois, Nioroise |
Population | 110 000 hab. (estim. 2024) |
Densité | 588 hab./km2 |
Population précédent recensement | 22 266 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 15° 13′ 55″ nord, 9° 35′ 37″ ouest |
Superficie | 18 700 ha = 187 km2 |
Localisation | |
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Nioro (ou Nioros) est une ville et une commune malienne, situé à 241 km au nord-ouest de la région de Kayes, Il est situé sur l'axe routier (RR5) à 85 km au Nord-ouest de Diangounté-Kitas, La ville de Nioros compte 110 000 habitants En 2024, Elle est le chef-lieu et de la région de Nioros, l’un des sept cercle dans la nouvelle région de Nioros[1]. à proximité de la frontière mauritanienne.
La ville comptait vers 2015 environ 33 500 habitants[1].
La ville a été fondée vers 1200 par les Peul et des Diawando Beydari Tamboura. Elle a pris de l’ampleur avec l’arrivée des Bambara Massassi[2] et de migrants venant du Haut-Sénégal et du Soudan français.
Elle devient la capitale du royaume bambara du Kaarta à la fin du XVIIIe siècle[1], avant d’être conquise par les troupes d’El-Hadj Oumar Tall en 1855, qui y fait construire une grande mosquée en 1856[1]. Une importante communauté musulmane vint s’y installer.
La ville est conquise par l’armée coloniale française en 1891 et devint une capitale régionale du Soudan Français[2].
Nioro devient à partir de 1910 le fief du hamallisme, mouvement soufi issu de la Tijaniyya, initié par cheikh Hamallah. Les adeptes du hamallisme sont activement hostiles à la présence coloniale et subissent une violente répression des autorités dont le paroxysme est atteint en 1940-1941.
La première école a été ouverte à Nioro dès le début de la colonisation[2]. L'académie de Nioro a été créée en [3][source insuffisante].
Le Ismu, ou plus exactement Ismuan-Nabi, probablement organisé depuis au moins les années 1960 par la Hamawiyya de Nioro, célèbre le cheikh Mohamed Ould Hamahoullah, dit « Bouyé Haïdara », fils aîné de Hamahoullah Haïdara, le fondateur du mouvement[1]. Cette manifestation est devenue massivement populaire au tournant des années 1970[1].
Depuis 1985, la ville accueille également chaque année un autre événement lié à la Tijaniyya, à savoir le grand Ziyara, de son nom complet Zyar Shayk Umar al-Futiyu (littéralement visite commémorative pour le Cheick Oumar du Fouta), qui honore la mémoire d’El-Hadj Oumarou[1]. La fête dure sept jours, de lundi à dimanche, précédant ou suivant les célébrations du Maouloud[1].