Naissance | |
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Nom de naissance |
Nicole Marie Mathilde de Buron |
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Conjoint |
Jean Bruel (d) (jusqu'en ) |
Enfants |
Mathilde Péan Charlotte Bruel (d) |
Distinctions |
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Nicole de Buron, parfois nommée également Nicole de Buron-Bruel, est une écrivaine et scénariste française née le à Tunis (protectorat français de Tunisie) et morte le [1] à Paris 14e.
Née le à Tunis[2], elle est d'abord journaliste à Marie Claire avant de se tourner vers l'écriture romanesque[3].
Les Pieds sur le bureau est lauréat du prix Courteline[4]. Le prix du Livre de l'été est remis au roman Qui c'est, ce garçon ? et le grand prix de l'Humour à Arrête ton cinéma ![5]. Son roman Chéri, tu m'écoutes ? … alors, répète ce que je viens de dire s'écoule à 150 000 exemplaires. Au milieu des années 1990, elle suit sa directrice littéraire Muriel Beyer qui délaisse la maison d'édition Flammarion au profit de Plon[6]. En 2003, elle est sur la troisième marche des auteurs affichant les ventes les plus importantes de romans français[7]. Elle exploitait le domaine agricole La Flassane à Castelreng (Aude), près de Limoux, pour lequel elle a obtenu la médaille du Mérite agricole[4]. Cette affaire est reprise en 2014[8].
Ses livres sont pour la plupart des récits humoristiques autobiographiques[9],[10] dans lesquels, dans un style vif, elle raconte à la deuxième personne du pluriel les aventures d'une femme écrivain et de sa « tribu », qui ressemble fort à celle de Nicole de Buron elle-même : elle, son mari, ses filles et ses petits-enfants. L'autodérision et l'humour porté sur les situations les plus inattendues, parfois exagérées, sont ses caractéristiques principales.
Elle est principalement connue comme auteur du scénario de la série télévisée Les Saintes Chéries, adaptation de deux de ses romans[11],[12]. Elle est également la scénariste de six comédies pour le cinéma dont Vas-y maman (avec Annie Girardot), Erotissimo et Elle court, elle court la banlieue[13]. Elle a généralement participé à l'adaptation des dialogues de ses films et séries[14].
Nicole de Buron meurt le dans le 14e arrondissement de Paris[15] et elle est inhumée à Castelreng[16].
Mariée à Jean Bruel (1917-2003), fondateur de la Compagnie des Bateaux Mouches, elle est la mère de deux filles[16].