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Nanon est un roman de George Sand paru en 1872[1].

Résumé

George Sand raconte, à la première personne, l’histoire d’une jeune paysanne au moment de la Révolution française. Pauvre mais honnête, élevant bientôt un mouton et pensant ainsi faire croître son exploitation, Nanon rencontre un jeune garçon, Émilien de Franqueville, cadet d’une famille émigrée, qui fait son apprentissage de moine. Entre les deux jeunes gens se noue bientôt une chaste idylle que le lecteur devine. Après la dissolution des monastères décidée par le gouvernement révolutionnaire, le jeune homme revient à l’état laïque, mais, victime d’une dénonciation calomnieuse, il est arrêté. Aidé par des amis, il réussit à s’enfuir et, en bon patriote, s’engage dans les armées révolutionnaires, dont il revient d’amputé d’une partie du bras.

Après quelques hésitations liées à la différence de leurs états, Nanon l’épouse et devient marquise avec la Restauration, continuant à faire le bien autour d’elle.

Analyse

Ce roman écrit en 1871, après les excès de la Commune, est en apparence naïf et plein de bons sentiments. Il nous montre, de façon rousseauiste, que les excès et préjugés de la Révolution comme des nobles ne peuvent rien contre les bienfaits de l’amour et d’une éducation honnête. Il nous montre aussi une femme, issue d'un milieu modeste, comme héroïne principale qui conduit la destinée de son futur mari noble, rejoignant ainsi le "féminisme" bien connu de l'auteur (Cf. Indiana, en particulier).

Notes et références

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