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Scénariste, auteur de bande dessinée, cartooniste |
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Michel Pierret, né le à Ébly (province de Luxembourg), est un scénariste et dessinateur de bande dessinée franco-belge.
Michel Pierret naît le à Ébly[1]. Il étudie à l'École supérieure des arts Saint-Luc de Liège[2]. Il sort quelques cartes blanches dans l'hebdomadaire Spirou[3], rubrique tremplin pour de jeunes créateurs. Il y signe L'Avertissement, Les Robots et Le Justicier. Il crée ensuite le personnage de science-fiction Terran stone[2] dont il écrit trois épisodes[4].
En tant que scénariste, il y publie en 1980 Les Diables bleus dessiné par Francis Carin, sur la Première Guerre mondiale.
Il quitte l'hebdomadaire pour son concurrent Le Journal de Tintin[5] au sein duquel il anime la série fantastique Les Aventures de Papilio entre 1979 à 1987. Il y signe aussi Max et Cati[6], série humoristique, et De l'autre côté de l'écran.
En 1990, il reprend les dessins de la saga Les Aigles décapitées créée par Jean-Charles Kraehn et Patrice Pellerin chez Glénat dans la collection « Vécu », série dont il reprend également le scénario à partir du tome 19 en 2007.
Il crée en 2003 avec son ami Marco Venanzi, la série Hidalgos dans la même collection avec qui il réalise également un one shot sur la vie de Zinédine Zidane en 2005 pour Casterman : Zidane[7], dont il cosigne le scénario avec Alexis Nolent. Cette bande dessinée est réalisée au profit de l’œuvre de Sœur Emmanuelle (ASMAE)[8].
Il écrit également le scénario de la série les Déesses dessinée par Jacques Denoël[9],[10].
Il met en image certains romans dans la collection « Je bouquine ».
En 2014, il reçoit le prix Valeurs Humaines Coccinelle pour Aung San Suu Kyi, La Dame de Rangoon[11].
Que ce soit en tant que dessinateur ou en tant que scénariste, Michel Pierret apporte une très grande précision dans son travail.[réf. nécessaire] Il est un des membres de l'école de bande dessinée franco-belge[1].
Les scénarios fouillés et les dessins précis montrent ce souci du détail historique qu'on retrouve dans les années 1970. Il hérite ainsi de Jean-Michel Charlier, Paul Cuvelier, Jacques Martin ou encore Hubinon.
La grande inventivité des scénarios et la combinaison d'histoires parallèles (par exemple, l'inversion des rapports entre Miguel de Cervantes et son héros Don Quichotte dans Hidalgos ou les deux histoires qu'on suit parallèlement dans Les Déesses) ne cède en rien à la qualité des dessins (chaque planche des Aigles décapitées étant minutieusement réalisée dans les moindres détails)[style à revoir].
Les Aigles décapitées est devenu, avec Les Tours de Bois-Maury de Hermann, une série incontournable dans la bande dessinée médiévale[12].