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Lycée Louis-le-Grand (jusqu'en ) Lycée Pothier |
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Vera Defalvard (d) |
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Marien Defalvard est un écrivain et poète français né le dans le 14e arrondissement de Paris.
Fils de l'économiste Hervé Defalvard, Marien Defalvard naît le dans le 14e arrondissement de Paris[1]. Brouillé avec ses parents, il jugera en 2021 que sa famille, également composée de deux sœurs, est « une catastrophe »[2].
Il passe son enfance à Orléans, et suit sa scolarité au collège Saint-Charles (2001-2005), puis au lycée Jean-Zay[3] (2005-2008[4]). Deux fois lauréat du concours général [5], il obtient son baccalauréat à 16 ans, en 2008, avant d'entamer une hypokhâgne à Orléans au lycée Pothier[6] puis à Paris au lycée Louis-le-Grand[7].
En 2007, après avoir produit quelques textes de jeunesse[8], Marien Defalvard entreprend l'écriture de son premier roman[9].
Du temps qu'on existait paraît en 2011 ; il se distingue par le style de son auteur, qui surprend par rapport à sa jeunesse[10]. La réception du roman est néanmoins des plus divisées : si Jérôme Garcin y décèle « une prose somptueuse et maniérée »[10], Jérôme Dupuis le qualifie de « pavé indigeste »[11].
Du temps qu'on existait retient l'attention des critiques à l'occasion de la rentrée littéraire 2011[a] au côté de L'Art français de la guerre d'Alexis Jenni : il reçoit les prix de Flore[12] et du premier roman[13], et figure dans la première sélection du Renaudot[14],[b] et du Décembre[15].
Marien Defalvard fait plusieurs séjours dans des hôpitaux psychiatriques, à la demande de ses parents, à partir de 2008[16],[2], qu'il attribue au refus de leur part d'accepter qu'il soit écrivain (le premier internement a lieu d'octobre à décembre 2008, en pleine rédaction de Du temps qu'on existait). Après le succès critique et public de Du temps qu'on existait (45000 exemplaires vendus), il est enfermé un an et deux mois par sa famille (novembre 2012 - janvier 2014) à l'asile psychiatrique de Fleury, en banlieue d'Orléans[réf. nécessaire]. Après une condamnation à six mois de sursis pour avoir porté des coups à sa mère[17],[18], il reprend la plume en 2014[19].
En 2016, il publie un premier recueil de poèmes, Narthex[20],[21].
2021 voit son retour à la forme romanesque avec L'Architecture[22], « livre qui a été écrit début 2017, presque d’un seul élan, après tant d’années d’impossibilité à la prose », indique Marien Defalvard[23].