Naissance | |
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Nom de naissance |
Marie-Laure Le Guay |
Pseudonyme |
Marie-Laure Viébel |
Nationalité | |
Activité | |
Fratrie | |
Conjoint |
Dominique de Villepin (de 1985 à 2011) |
Enfant |
Marie-Laure Galouzeau de Villepin, dite Marie-Laure de Villepin, née Marie-Laure Le Guay le à Paris, est une sculptrice française, connue sous le pseudonyme de Marie-Laure Viébel.
Marie-Laure Le Guay est issue du général François-Joseph Leguay et d'une lignée d'agents de change [1].
Le , elle épouse Dominique de Villepin[2], qu'elle a rencontré dans un bus alors qu'elle était étudiante à l'Institut supérieur d'interprétation et traduction (ISIT)[3]. De ce mariage naissent trois enfants[3] : Marie, née en 1986, mannequin et actrice ; Arthur, né en 1988, président de société[4] ; Victoire, née en 1990[5]. Ils divorcent en 2011[6].
En , lorsque son mari doit quitter Matignon, elle « affiche son soulagement et sa joie via une veste blanche déclinant le mot « adieu » dans toutes les langues »[7]. Lorsqu'en 2010, son mari « revient donc sur son engagement pris en 2007 […] où il n’a pas tenu sa promesse », elle décide de prendre ses distances. En décembre 2011, Dominique de Villepin se déclare candidat à l’élection présidentielle. Elle déclare à son tour « Dominique m’a trompée… Oui… Il m’a trompée avec la France et la politique ! C’est pour survivre, pour me donner naissance à moi-même, enfin, à quarante-huit ans, que je suis partie »[8].
Séparée de son mari, elle se passionne pour la sculpture et choisit le nom d’artiste, Marie-Laure Viébel, déclarant que « Changer de nom, c'est aussi marquer son territoire, prendre de la distance »[9] ou encore « Vie est belle ? Certains m'ont dit que c'était grotesque de ne pas le faire sous mon propre nom. Mais Viébel, c'est un clin d'œil. Il faut renaître dans une nouvelle peau »[10]. Elle choisit ce pseudonyme en référence au film La vie est belle de Roberto Benigni[11].
Elle crée après s'être formée durant trois années dans l'atelier d'un doreur[12].
Parmi ses créations, on peut relever l'utilisation des cocos de mer des Seychelles[13] (ou coco-fesses des Seychelles[10]) dont elle fait des « graines de vie »[14] et qu'elle entoure de feuilles d'or[15].
Elle est avec Françoise Marquet[19] l'éditrice scientifique des Carnets de voyages 1948-1952 de Zao Wou-Ki, préfacés par Dominique de Villepin, Albin Michel, 2006 (ISBN 978-2-22615-208-4).
En 2010, sous l'impulsion d'Andréa Ferréol, Marie-Laure Viébel expose ses sculptures à Aix-en-Provence pour l'exposition Flâneries d'Arts dans les jardins aixois[9].