Face B | Visions |
---|---|
Sortie | |
Durée |
7:26 (version longue) 3:12 (version single) |
Genre | soul |
Format | 45 tours |
Auteur | Stevie Wonder |
Producteur | Stevie Wonder |
Label | Tamla |
Singles de Stevie Wonder
Living for the City, parfois typographié Livin' for the City[1],[2], est une chanson de l'auteur-compositeur-interprète américain Stevie Wonder. Elle est incluse dans son album Innervisions sorti sous le label Motown en 1973.
Publiée en single la même année, elle atteint la 8e place du Billboard Hot 100 et la 1e position du classement R&B.
La chanson obtient deux Grammy Awards et se classe en 2004 à la 104e du classement des « 500 plus grandes chansons de tous les temps » établi par le magazine Rolling Stone.
La chanson a été écrite et produite par Steve Wonder lui-même[3]. Il joue tous les instruments, assisté de Malcolm Cecil et Robert Margouleff pour l'enregistrement[4].
Elle raconte l'histoire d'un jeune garçon noir né dans la ville fictive de Hard Times, dans le Mississippi. Face aux discriminations racistes et à la pauvreté, il veut quitter la région et se rend à New York en bus pour débuter une nouvelle vie. Mais accusé de trafic de drogue, il est arrêté et condamné à passer dix ans en prison[3].
Wonder complète la chanson avec des dialogues, recrutant un des concierges du studio d'enregistrement pour interpréter le gardien de prison qui crie "Get into that cell, nigger"[5].
La version présente sur l'album dure plus de 7 minutes[6] et contient les séquences de dialogue, supprimées dans la version single[7].
Tenley Williams écrit dans son ouvrage Stevie Wonder, overcoming adversity en 2002, que "la chanson est un des premiers tubes soul à inclure à la fois un message politique, l'enregistrement de sons de son de la rue (voix, bus, trafic et sirènes), mixés avec une musique enregistrée en studio"[8].
Billboard décrit Living for the City comme un hommage spectaculaire d'un enfant à ses parents qui ont tout sacrifié pour lui[9].
Ed Hogan de Allmusic la qualifie de piste alléchante, passionnante, typée et poignante[4].
Le single sort le 1er novembre 1973 aux États-Unis[10]. Elle reste 17 semaines dans le classement Billboard[5].
Classement (1973–74) | Meilleure position |
---|---|
Canada (RPM)[11] | 17 |
États-Unis (Hot 100)[12] | 8 |
États-Unis (Hot R&B)[12] | 1 |
Allemagne (German Singles Chart)[13] | 20 |
Nouvelle-Zélande[14] | 18 |
Royaume-Uni (OCC)[12] | 15 |
États-Unis (Cash Box Top 100)[15] | 6 |
Classement annuel (1974) | Position |
---|---|
Canada (RPM Year-End)[16] | 156 |
Canada (Cash Box Year-End)[17] | 71 |
États-Unis (Billboard Year-End)[18] | 44 |
La chanson obtient deux victoires aux Grammy Awards :
Informations issues de SecondHandSongs, sauf mentions complémentaires.
Living for the City compte plus d'une septantaine[24] de reprises.
Année | Langue | Titre | Adaptation | Interprète(s) |
---|---|---|---|---|
1975 | Finlandais | Liikaa stadiin | Jussi Tuominen | Kirka (en) |
1979 | Allemand | Es reicht gerade noch zum Überleben | Horst Königstein, Udo Lindenberg | Udo Lindenberg und Das Panik-Orchester |
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.