Forte de 24 557 habitants en 2021, au cœur d'une unité urbaine de 34 856 habitants[1] en 2012 et d'une aire urbaine de 36 144 habitants[2], elle s'inscrit dans l'axe Arcachon-Bordeaux-Libourne, aire métropolitaine concentrant près de 1 250 000 habitants.
La cité, qui s'est développée au confluent de l'Isle et de la Dordogne, au centre d'une riche région viticole, est dès l'origine un port important par où transitent des marchandises en provenance de toute l'Europe.
Longtemps deuxième ville du nord de la Guyenne après Bordeaux, elle est sa rivale en matière de commerce ou de fiscalité. Importante ville de garnison (elle abritera notamment plusieurs régiments de cavalerie et d'infanterie, ainsi que l'école nationale des officiers de réserve de santé) jusqu'à une date assez récente, elle est aujourd'hui un pôle économique et commercial rayonnant sur le nord du département, fortement influencé par une agglomération bordelaise en constante progression.
Commune péri-métropolitaine de Bordeaux, Libourne s'est dotée en 2015 d'un projet urbain, « Libourne 2025-La Confluente », pour accompagner son développement de manière coordonnée.
Libourne compte également sur un patrimoine monumental varié : pont de pierre, église Saint Jean-Baptiste, tour du Grand Port, hôtel de ville, immeubles à arcades de la place Royale, témoignent ainsi de la prospérité de la ville au cours des siècles.
La zone géographique de l'appellation d’origine contrôlée « Fronsac », s’étend sur le territoire de 7 communes situées au nord-ouest de la ville de Libourne au confluent de l'Isle et de la Dordogne[3].
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[4].
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 871 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Émilion à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 798,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Libourne[11],[12]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[13].
Libourne fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[14],[15], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[16].
Au , Libourne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Libourne[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant dix communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Libourne, dont elle est la commune-centre[Note 3],[19]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (44,1 % en 2018), une proportion en augmentation par rapport à celle de 1990 (42,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (37,7 %), cultures permanentes (27,1 %), prairies (11,4 %), eaux continentales[Note 4] (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), forêts (2,2 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La ville dispose d'un plan local d'urbanisme[23] dont la dernière procédure a été approuvée le 24 mars 2022.
La municipalité, après avoir rendu gratuit l'usage du réseau pour les moins de 18 ans depuis le , a généralisé cette gratuité des transports en commun à l'ensemble des Libournais à compter du [24],[25]
Libourne lance en 2016 le service Lib'Cycle et choisi le prestataire Cyclocom pour gérer une flotte de 100 vélos en libre-service à la journée[30]. En décembre 2021, le prestataire se retire de Libourne et la ville fait évoluer son offre. Le 3 janvier 2022, une nouvelle version du service est lancée, avec 28 vélos reconditionnés disponibles en libre-service gratuitement pour 12h dans 11 stations de la ville[31]. La réservation se fait par le biais de Fredo App, service spécialisé en gestion de flotte de vélos, et l'entretien est réalisé par La Recyclerie du Libournais[32], association spécialisée en recyclage et partenaire de la ville.
Cette offre s'inscrit dans la stratégie d'aménagement de la ville de Libourne, dont la Bastide (quartier centre) a été transformée en zone 30 avec double-sens cyclable à partir de juin 2021[33].
Le plan vélo 2020-2024 de la municipalité prévoit le développement de 6 km de pistes cyclables supplémentaires, la création d'un Réseau Express Vélo (REV) pour desservir la périphérie, la mise en place de véloboxs sécurisés et la création d'un abri vélo devant la gare pouvant accueillir 36 vélos et charger 6 VAE[34].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Libourne, regroupant les 20 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[37]. Les événements significatifs aux XIXe et XXe siècles sont les crues de 1843 (6,80 m l'échelle de Libourne), de 1866 (6,40 m) et du (6,38 m) et du (6,36 m). Au XXIe siècle, les événements les plus marquants sont les crues de mars 2010 (5,55 m) et du (5,97 m). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[38]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1988, 1993, 1999, 2000, 2003, 2008, 2009 et 2013[39],[35].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 7 838 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 7 838 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[40],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[41].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[35].
La localité est attestée sous la forme Condate à l'époque romaine[45]. Il s'agit du gaulois condate « confluent » qui a donné les nombreux Condé, Candé du nord de la France, Condat etc. du sud[45]. Elle est effectivement située au confluent de l'Isle et de la Dordogne[45].
C'est à partir de 1275 est mentionné le nom de Leyburne[45].
Il s'agit d'un seigneur anglais Roger de Leybourne, gouverneur de Gascogne au XIIIe siècle[45] et qui tient son qualificatif du village de Leybourne dans le comté de Kent, qui, sur l'emplacement du village romain de Fozera, en réalisa le tracé en 1270. Au cours des années, son nom fut légèrement altéré. Il se transforma en Libourne.
À l'époque de sa fondation, la vocation de Libourne était celle d'un port maritime pour le commerce du vin et fluvial pour le commerce du bois, ultime destination des gabares descendant la Dordogne chargées, entre autres, de bois de noisetier destiné aux vignobles.
La bastide de Libourne, au confluent de la Dordogne et de l’Isle, avec un port fluvial et maritime sur la Dordogne, a été conçue en 1268-1270 pour devenir le débouché naturel des vins de la vallée de la Dordogne – vins du Saint-Émilionnais, du Bergeracois, etc. – exportés dès la fin du XIIIe siècle en Angleterre. Les rois d’Angleterre octroyèrent à la ville de Libourne, de même qu’ils l’avaient fait pour Bordeaux, une « coutume » exemptant de droits de douane l’exportation de ces vins. La grande période de ce trafic se situe entre 1305 et 1336.
Pour la petite histoire, il se dit que le pavage du port est en pierre anglaise transportée dans les bateaux qui venaient chercher du vin. En effet, ceux-ci ne pouvant venir d'Angleterre à vide, il fallait les lester pour qu'ils puissent naviguer sur l'Atlantique.
Libourne fait partie du type de villes construites autour d'une place entourée d'arcades pour créer un marché, les bastides.
De par son adhésion, en 1379, à l'hypothétique alliance bordelaise de défense contre les troupes françaises, la ville fortifiée de Libourne aurait été qualifiée de filleule de Bordeaux[47], alliance qui aurait favorisé de nombreux échanges commerciaux avec la capitale girondine. L'existence de cette alliance est désormais contestée, aucun document médiéval ne prouvant son existence. Seul aurait été signé un accord entre Bordeaux et Bourg, en juillet 1379, tandis que la prétendue ligue serait une invention postérieure du XVIIe siècle, issue d'une relecture mémorielle des relations entre les villes concernées[48]
Afin de la récompenser de sa "fidélité" (davantage pour se l'attacher définitivement, Libourne ayant été plus fidèle aux Anglais qu'aux Français durant la guerre de Cent Ans) Louis XI confirma encore ses privilèges par les lettres patentes en [49] ainsi qu'en à la suite de la mort du duc de Guyenne, son frère[50],[51],[52].
Libourne est touchée par la révolte des pitauds en 1548 : en 1541, la gabelle est imposée à la Saintonge et à l’Angoumois, provinces qui ne payaient pas cet impôt sur le sel. La révolte éclate près d’Angoulême, et Libourne est prise par les révoltés pendant l’été[53].
Lors des guerres de la Fronde (1648 à 1652), Bernard de Nogaret de La Valette, duc d'Épernon gouverneur de Guyenne, fit fortifier Libourne dans le but d’affaiblir Bordeaux dont les échanges dépendaient de deux fleuves, la Garonne mais aussi la Dordogne. La ville est à nouveau assiégée par les troupes françaises en 1652[55].
Le commerce du port de Libourne, de même que celui de Bordeaux, eut à souffrir du blocus continental opéré lors de la guerre de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697) par les Puissances maritimes (Angleterre, Provinces-Unies, Empire et Espagne). Pour avoir du vin, elles firent appel davantage qu’auparavant au Portugal et à l’Espagne. Après la révocation de l'édit de Nantes (1685), la « diaspora » des protestants a renoué des liens commerciaux privilégiés, ainsi entre Bergerac et la Hollande (les vins de Bergerac étaient expédiés depuis Libourne).
À l’époque de Tourny, intendant de Guyenne au milieu du XVIIIe siècle, Libourne se dota d’allées, de fontaines, de lavoirs et améliora ses quais et ses ports.
Libourne, commune péri-métropolitaine de Bordeaux, s'est dotée en 2015 d'un projet urbain, « Libourne 2025-La Confluente », pour accompagner son développement de manière coordonnée. Cinq sites de projet majeurs sont mis en valeur : la revitalisation du cœur de la bastide, l'aménagement des quais de la confluence et le développement du Port de Libourne-Saint-Émilion, la reconversion des casernes en pôle événementiel et hôtelier, la gare-Épinette et son pôle multimodal, le site naturel des Dagueys avec son centre aquatique et son pôle nautique[56].
Député de la Gironde (1981-1993, 1997-2002) Conseiller général de la Gironde (canton de Libourne, 2004-2011) Conseiller régional d'Aquitaine (1986-1989) Président de la communauté d'agglomération (2012-2014)
Conseiller régional d'Aquitaine (2004-2015) Ancien vice-président du conseil régional Président de la communauté d'agglomération du Libournais depuis 2014
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[61],[Note 6].
En 2021, la commune comptait 24 557 habitants[Note 7], en diminution de 1,24 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 11 126 hommes pour 13 385 femmes, soit un taux de 54,61 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (52,06 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[64]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,3
7,6
75-89 ans
11,0
15,2
60-74 ans
18,5
19,5
45-59 ans
19,7
19,3
30-44 ans
17,2
17,7
15-29 ans
16,1
19,9
0-14 ans
15,2
Pyramide des âges du département de la Gironde en 2021 en pourcentage[65]
église catholique : trois églises (église Saint-Jean-Baptiste, église Notre-Dame de l'Epinette, église Saint-Ferdinand) et plusieurs chapelles (dont la principale est la chapelle de Condat) ;
Libourne compte plusieurs collèges et lycées[66] :
Collège Eugène-Atget
Collège Marguerite-Duras
Collège des Dagueys
Collège Saint-Joseph (privé)
Lycée Max-Linder
Lycée Polyvalent Jean-Monnet
Lycée Professionnel Henri-Brulle
Lycée Montesquieu (privé)
Ainsi que plusieurs lieux d'enseignement supérieur :
Un institut de formation en soins infirmiers (IFSI)
3 brevets de technicien supérieur (BTS) en établissement public : maintenance industrielle ; management des unités commerciales ; assistant de direction.
3 BTS en établissement privé : assistant de gestion PME/PMI ; négociation relation clientèle ; management des unités commerciales.
Lors du Tour de France 1957, Libourne est ville d'arrivée de la 20e étape du contre-la-montre individuel Bordeaux-Libourne[69] et de départ de la 21e étape Libourne-Tours[70].
En 1962, après que deux receveuses (Odette Ménager dans un bureau de poste de Maine-et-Loire et Magdeleine Homo dans la Seine-Maritime[76]) ont fait connaître leur frustration de ne pouvoir acheminer le courrier destiné au Père Noël jusqu’à ce dernier et ont pris l'initiative d'ouvrir le courrier[77], le ministre des PTT, Jacques Marette, décide de créer le secrétariat du Père Noël, un service spécialement chargé de répondre aux enfants envoyant des lettres au Père Noël[78], seul service de la Poste autorisé à ouvrir le courrier[79]. Il confie la création de la carte-réponse du Père Noël à une rédactrice, sa propre sœur qui n'était autre que la célèbre pédiatre et psychanalysteFrançoise Dolto (la première « secrétaire du père Noël ») et à un illustrateur qui garde l'apparence du Père Noël (barbe blanche et houppelande rouge[80]) mais change régulièrement au cours des années ses moyens de locomotion (satellite des télécommunications, hélicoptère, nuage, étoile, etc.). Le secrétariat se situe alors au sixième étage de l'hôtel des Postes du 52, rue du Louvre à Paris, au service des « rebuts » (le rebut désigne un objet postal dont la distribution est impossible) où les postiers « secrétaires » sont spécialement sélectionnés pour rompre un dogme de la poste, l'inviolabilité du secret de la correspondance[81].
Dans le cadre de la décentralisation, ce service des rebuts des PTT doit être transféré en province. Robert Boulin, alors secrétaire d'État au Budget et maire de Libourne, use de son influence pour obtenir le déménagement de ce service dans sa ville en 1967, offrant aux PTT un terrain pour accueillir le centre de recherche du courrier et le secrétariat du Père Noël. Depuis lors, le Père Noël reçoit son courrier à Libourne[81].
Dans les années 1940, la Poste estimait le flux annuel de courrier destiné au Père Noël à 3 000. En 1962, ce secrétariat a reçu le courrier de deux mille enfants. Le nombre de lettres reçues a augmenté régulièrement de 10 % par an, pour atteindre 1 430 000 plis et 181 200 courriels en 2007, les missives arrivant de 130 pays différents[79]. Cette évolution se stabilise depuis la fin des années 2000[76]. Il s'agit principalement des lettres d'enfants de 3 à 9 ans mais une recrudescence de lettres envoyées par des adultes (liée à leur isolement, leur solitude) a conduit le secrétariat à abandonner en 2011 les cartes-réponses personnalisées au profit de réponses-type uniquement pour les adultes[81]. La France est un des rares pays avec la Finlande (Rovaniemi) et le Canada à disposer d'un secrétariat de ce type[77].
En 2014, toute l'histoire du secrétariat du Père Noël de La Poste est racontée pour la première fois dans un livre scientifique[82].
La ville bénéficie d'un réseau associatif couvrant de très nombreux domaines. La maison des associations a pour vocation de promouvoir et faciliter la vie associative locale[84].
En mars 2019, la ville lance l'application "Libourne dans ma poche"[86], développée par Orange et disponible sur Google Play et l'App Store. Elle recence des informations sur l'offre éducative et culturelle, les transports en commun et la circulation, les démarches administratives, la collecte des déchets, la météo, les marchés ou la démocratie participative entre autres. L'application comptabilise en 2021 environ 2 100 téléchargements, soit l'équivalent d'environ 10 % des 25 000 habitants de la ville[87].
La ville propose un service de Wifi public gratuit, par le biais de sept bornes :
Wifi Surchamp, Place Abel Surchamp
Wifi Quai Souchet
Wifi Esplanade de la République
Wifi Médiathèque Condorcet, Place des Recollets
Wifi Esplanade François Mitterrand
Wifi Théâtre le Liburnia, 16 rue Donnet
Wifi Maison des Associations, 47 Boulevard de Quinault
Libourne a sa propre monnaie locale complémentaire, la Monnaie d'intérêt économique local, dont les prestataires se trouvent dans une zone comprenant les pays Libournais, Créonnais, Castillonnais, Pays de Coutras et Landes girondines.
Dominé par la tour du grand port, le confluent de l'Isle (en face) et de la Dordogne.
L'hôtel de ville.
Le balcon de l'hôtel de ville.
La place Abel-Surchamp.
Arcades de la place Abel-Surchamp.
La façade Art déco du Cinéma Rex.
Salon de coiffure d'architecture 1950.
Sol & Flores Villa d'architecture moderniste années 1950.
Le Centre de Formation de l'Insee
L'esplanade François-Mitterand, vue depuis le toit du lycée Max-Linder.
Maison, 19 rue du Président-Carnot.
L'école de gendarmerie[100] qui remplace l'école des officiers de réserve du service de santé des Armées (restée célèbre dans la mémoire des appelés pharmaciens et médecins qui y faisaient leur période de classes, aujourd'hui dissoute).
La tour du grand port est un des derniers vestiges des fortifications qui protégeaient Libourne depuis le Moyen Âge. Elle est classée monument historique[101].
L'INSEE y a aussi son centre de formation. Le CEFIL (Centre de formation de l'Insee à Libourne), reçoit chaque année les lauréats des concours d'adjoints administratifs, et de contrôleurs de l'Insee, ainsi que certains attachés et des réunions de réseaux de l'Institut.
Le Cefil se trouve sur les bords le l'Isle au 3, rue de la Cité[107].
Quelques architectures d'après-guerre sont remarquables comme la façade d'un salon de coiffure de cette époque et la villa Sol & Flores ; le cinéma Rex est représentatif de l'architecture Art déco ; ces monuments sont mis en valeur par un éclairage nocturne.
Monument aux morts[125] : Conflits commémorés : Guerre franco-allemande de 1914-1918 .
Les armes de Libourne se blasonnent ainsi :
D'azur au vaisseau équipé d'argent, les voiles ferlées, voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, les trois mâts sommés chacun d'une fleur de lys d'or, les ondes chargées d'un croissant de sable.
En 1462, Louis XI vint à Libourne où il reçut un accueil des plus chaleureux. En signe de reconnaissance, il concéda à la ville le droit de surmonter d’une fleur de lys chacun des mâts du vaisseau que portaient les armes de la ville.
Les voiles doivent être ferlées, c'est-à-dire roulées et attachées sur les vergues, en guise d'hommage au roi.
Le croissant symbolise la confluence de l'Isle et de la Dordogne et rappelle également que la ville est filleule de Bordeaux (qui porte également un croissant en pointe sur son blason).
La devise latine de la ville est « INSULA LIBURNIUM DURANIUS » (Libourne entre l'Isle et la Dordogne)[129].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Libourne, il y a une ville-centre et neuf communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[42].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
↑(fr1835) Gabriel de Lurbe et Jean Darnalt, Chronique Bourdeloise, Bordeaux, Simon Millanges, , 65 p. (lire en ligne), p. 33.
↑Nathalie Crouzier-Roland, « Des villes fluviales du Bordelais aux XIIIe – XVe siècles : Bordeaux, Bourg sur Gironde, Saint-Macaire et Libourne, des pôles économiques et politiques entre rivalités et alliances », Les villes au Moyen Âge en Europe occidentale (ou comment demain peut apprendre d’hier), sous la direction de Marie-Françoise Alamichel, collection électronique Mémoire et Territoires, laboratoire LISAA, Université Paris Est Marne-la-Vallée,, (lire en ligne).
↑Lettres patentes de Louis XI, Tours, octobre 1461 (lire en ligne).
↑Lettres patentes de Louis XI, Saintes, mai 1472 (Louis XI était à Saintes en mai et juin 1472, non en juin 1471.) (lire en ligne).
↑Eusèbe de Laurière, France et Bréquigny, Ordonnances des Rois de France de la 3e Race, recueillies par ordre chronologique..., , 844 p. (lire en ligne).
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↑Suzanne Citron, Le Mythe national : l’histoire de France en question, Paris : coédition Les Éditions ouvrières/Édition et documentation internationale, 1991, p. 229. (ISBN2-85139-100-3), (ISBN2-7082-2875-7).
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↑En 2001, l'illustrateur ose le déshabiller pour faire apparaître son prénom en rouge sur son caleçon : Alphonse
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